Depuis des décennies, elle est une figure célèbre de la gauche italienne radicale-chic, en marche pour faire avancer les sacro-saints « droits civils » promus par le progressisme libéral-libertaire, ferments de toutes les décompositions sociales et désagrégations morales : avortement, divorce, libéralisation de la drogue, mariage des invertis, adoption d’enfant par les couples arc-en-ciel, euthanasie, etc. ont été et sont encore les toquades revendiquées et assumées de cette athée indécrottable. Bien entendu, elle est aussi une activiste de l’immigration-invasion, favorable à la légalisation de tous les clandestins, prônant un droit absolu des immigrés à venir chez nous sans restriction. Comme quoi la déconstruction des sociétés occidentales passe par la culture de mort accouplée au déracinement spirituel et naturel.

Emma Bonino est cependant et surtout la plus fameuse avorteuse italienne connue pour s’être vantée d’avoir pratiqué l’avortement de 10 141 enfants avec une pompe à vélo ! Ce qui n’a pourtant pas empêché le pape François de la considérer « parmi les grands de l’Italie d’aujourd’hui » en raison de son engagement en faveur des migrants. La vie d’un enfant dans le ventre de sa mère a moins de poids moral, pour certains humanistes moralisateurs, que la venue d’un clandestin en Europe…

En plein débat sur le projet de loi italien visant à modifier la loi de nationalité reposant pour l’instant sur le droit du sang qu’elle voudrait remplacer par le droit du sol, en pleine crise migratoire, cette politicienne de gauche, ex-commissaire européen qui s’est acharné à tuer la pêche artisanale, a lancé, avec les sempiternelles organisations immigrophiles qui sévissent partout en Occident, une campagne au thème incantatoire : « J’étais étranger – L’humanité qui fait du bien ».

Dans la région du Piémont, don Mario Marchiori, vieux curé soixante-huitard de la paroisse San Defendente, située dans la ville de Cossato, a eu l’idée avec Caritas, l’organisation caritative si aimée du pape argentin, de « sanctifier » la Journée mondiale du réfugié en la faisant venir le 26 juillet dernier. Afin qu’elle présente son dessein de changement des lois réglant l’immigration, dans un sens encore plus libéral et laxiste, au sein de l’église dont le chœur a été transformé pour l’occasion en estrade politique. Moment de propagande pure et simple en faveur de l’invasion migratoire qu’Emma Bonino reconnaît benoîtement avoir été voulue et organisée par ces copains mondialistes :

« C’est nous qui avons demandé que les débarquements se fassent tous en Italie, même si cela viole le traité de Dublin ». « C’est nous qui avons demandé que le coordinateur fut à Rome, à la préfecture maritime et que les débarquements se fassent tous en Italie. L’accord c’est nous qui l’avons fait » et prévient-elle « défaire cet accord c’est plutôt compliqué ».

Elle est également venu dire à l’assemblée d’infidèles présents que la natalité en Italie est faible et qu’il faut donc ouvrir les portes aux immigrés. Mais s’il manque 6 millions d’Italiens à l’appel, à qui la faute si ce n’est à la Bonino et à la politique d’avortement qu’elle a défendue avec son copain, aussi gauchiste qu’elle, Pannella ! Qui lui-aussi a bénéficié pourtant des louanges bergoliennes…

Pour les Italiens et autres européens qui croyaient encore à la spontanéité de ces débarquements, les paroles de la grande prêtresse du mondialisme Bonino sont assez claires pour faire tomber toutes les illusions. Avortement et Grand remplacement sont les deux mamelles d’une même politique mondialiste bien définie !

Indépendamment de son engagement immigrationniste, la venue au sein d’une paroisse catholique de cette championne de l’avortement et de l’euthanasie, les principaux combats de sa vie, n’a pas plus à beaucoup de fidèles. L’association Ora et Labora in difesa della vita (Prie et Travaille en défense de la vie) a organisé une protestation priante en face de l’église intitulée : « Le premier accueil advient dans le sein maternel ». A genoux les présents ont récité le rosaire. Paradoxe de la situation,  les catholiques étaient en-dehors de l’église pendant qu’Emma Bonino l’athée chantait, dans cette même église aux portes bien closes, les louanges d’un monde apatride sans foi ni loi ! Un autre fruit pourri de cette Église conciliaire qui honore une avorteuse immigrophile…

L’évêque du lieu, Mgr Gabriele Mana, à qui il a été demandé de mettre fin à ce scandale s’est défilé en répondant :

«C’est une initiative autonome du curé. Je retiens le lieu inopportun. Les contenus peuvent être positifs mais peut-être aurait-il mieux valu la faire dans un lieu public à caractère civil. Cependant on n’avance pas bien avec la contrainte mais avec la persuasion ».

Concernant la manifestation des pro-vie il a exprimé sa désapprobation «d’un langage utilisé inopportun ».

Inopportun doit être la parole fétiche de cet ecclésiastique à la charge épiscopale pour le coup inopportune puisque à San Defendente, paroisse au nom évocateur, il a été incapable de défendre les droits de Dieu, de la doctrine de l’Église catholique et de la vie.

Francesca de Villasmundo  

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