Nous nous plaignons tous de voir de plus en plus de médecins étrangers dans notre pays ; surtout les hôpitaux. Ils semblent venir de l’Europe mais aussi du monde entier. Le Figaro du 17 juillet explique qu’« alors qu’en France médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, pharmaciens et infirmiers sont soumis à une sélection rigoureuse et un cursus exigeant pour décrocher leur diplôme, la France va permettre aux ressortissants de l’Union européenne, même s’ils n’ont pas suivi la même formation, de s’installer et d’exercer dans l’Hexagone ». Telles sont les directives européennes qui viennent d’être votées en Commission des affaires sociales en France. Pire encore, les médecins étrangers pourront exercer même s’ils n’ont qu’une formation partielle dont d’ailleurs la qualité n’est pas mesurable ni vérifiable. Ils auraient le droit à un « exercice partiel ». Ce concept n’est pas défini car incohérent. Un homme malade n’est pas partiel. En clair des médecins étrangers vont exercer sans avoir les qualifications nécessaires. Ce seront des sortes d’officiers de santé comme il y en avait jadis dans l’armée. Des sous-médecins qui se débrouillaient comme ils le pouvaient.
Bien évidemment les professionnels de la santé sont vent debout contre cette décision. Nos malades vont être littéralement en danger. Le ministère de Mme Buzyn prétend qu’il sera particulièrement vigilant. De quoi et comment ? Déjà les médecins conseils de la SS ne sont pas assez nombreux en France pour faire leur travail de surveillance. La Sécurité Sociale demande désormais à des médecins de ville de vérifier les arrêts de travail des confrères. Ainsi comment les médecins conseils auront-ils le temps de s’occuper en plus de la justesse des prescriptions de ces pseudo-médecins ? On racontera cela à un cheval de bois. « L’accès de ces pseudo-médecins sera particulièrement vigilant ». Il faudra donc trouver des médecins pour les surveiller. Comme la France manque de médecins, on fera rentrer un peu plus de ces étrangers pour libérer des médecins contrôleurs : un cercle vicieux.
Les directives comme par hasard viennent de l’Europe. L’Allemagne a décidé de refuser ces sous-médecins « sauf exception ». La France va faire le contraire : « autorisation sauf exception ».
Comment en sommes arrivés là ? Le nombre d’étudiants qui étaient reçus au concours d’entrée était en 1972 de 8588. Sous le gouvernement Juppé (1995), il tombe à 3500. Ce ministre a considéré qu’il y avait trop de dépenses de santé car trop de médecins. Il a ainsi encore réduit le nombre d’étudiants réussissant le concours d’entrée et poussé les médecins à partir prématurément par le MICA (Mouvement d’incitation à la cessation d’activité). Ils furent 10.600 à partir. Résultat, dix ans plus tard la pénurie s’installait et les médecins étrangers ont commencé à affluer. Le numérus clausus a été augmenté ensuite mais insuffisamment et trop tard. Par milliers des étudiants français sont éliminés au concours d’entrée. On fait donc appel à des « sous-médecins » venant d’ailleurs.
On va être servis, croyez-moi…
Telle est une des conséquences de l’Ordre Mondial qui veut à tout prix détruire les nations en mélangeant les peuples.
Jean-Pierre Dickès
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !