A la suite des attentats sanglants qui ont touché Le Caire ces derniers mois, le père égyptien Henri Boulad a prononcé un vibrant sermon intitulé, « J’accuse », contre l’islam qui met à mal la pensée unique qui prévaut en Occident par rapport à la religion mahométane.
De passage en France, il a été l’invité, jeudi dernier 20 juillet, de l’émission Zoom de TV Libertés.
L’intérêt de l’entretien réside non seulement dans les explications que fournit le père sur la situation multi-religieuse en Égypte et dans ses justes accusations vis-à-vis de la doctrine violente contenue dans la croyance musulmane mais également dans sa condamnation de la fameuse université sunnite al Azhar, qui « se prétend modérée mais ne l’est pas» et est, selon le prêtre égyptien, « une source principale du radicalisme musulman et du djihadisme qui s’en suit », dispensatrice «d’une idéologie mortifère ». C’est pourtant avec cette célèbre institution académique islamiste que le Vatican bergoglien a renoué des rapports complaisants et conciliants dans l’espoir, illusoire, de construire une paix mondiale, bâtie selon les préceptes humanistes promus par le monde athée et maçonnique, qui s’opposent frontalement à la paix du Christ, conversion des peuples et des nations à son Saint Nom.
Le message du père Boulad est à écouter, et à méditer. Il est ancré dans une étude objective de l’islam, du Coran et de l’enseignement dispensé à al Azhar, « l’enseignement officiel de l’islam ». C’est un « j’accuse » sévère de « l’idéologie, le système de pensée qui est derrière le terrorisme » « l’islam qui est à la source des actes terribles qui ont été commis ». C’est aussi est un réquisitoire redoutable envers l’idéologie bien-pensante de la tolérance envers et avec tous qui prédomine dans les rapports entre l’Église conciliaire et le monde islamique dont le dialogue avec al Azhar en est l’expression la plus perverse, et une sage mise en garde pour le monde béni-oui-oui occidental qui voit en l’islam une religion d’amour et de paix que certains mal-pensants musulmans détourneraient de sa trajectoire aimable.
Francesca de Villasmundo
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