Peu de gens savent que le gouvernement français dans sa grande générosité autorise le changement chirurgical de sexe aux frais de la Sécurité sociale, donc du contribuable. En revanche le traitement hormonal nécessaire n’est pas pris en charge car il est hors AMM (autorisation de la mise sur le marché). Les complications de ces mutilations effroyables sont nombreuses au niveau de la santé. Mais sur le plan social il existe un désordre inattendu résumé par le titre d’un article du site Worddaily.com. Les athlètes de sexe féminin se trouvent littéralement écrasés par les femmes ayant été auparavant des hommes. En effet les transgenres dominent au lancer de poids, football, basketball, en lutte, en course, en cyclisme et dans les arts martiaux.
En réalité cela est facile à comprendre. En effet un homme devenu femme garde sa morphologie masculine. Il est donc plus musclé et sa musculature est différente. En pratique – c’est comme pour les toilettes- les transgenres peuvent choisir de participer aux compétitions soit chez les hommes, soit chez les femmes. Or apparemment les législateurs n’ont pas réfléchi aux conséquences de leur vote. Ce sont les mouvements « pour l’égalité » entre hommes et femmes style LGBT qui ont décidé pour eux.
Mais dans le monde du sport l’égalité par définition n’existe pas. C’est le meilleur qui gagne. Dans ce cas c’est toujours le transgenre. De fait, ces mouvements n’ont jamais remarqué qu’une femme et un homme n’ont pas le même corps. Il y aura toujours une différence génétique entre l’homme et la femme. Celle-ci tient aux chromosomes des cellules. XX pour la femme et XY pour l’homme. Il est impossible de les modifier.
La raison principale des succès sportifs des transgenres dans le sens homme-femme tient physiologiquement à de nombreux facteurs comme le volume respiratoire, moins de graisse, plus d’hémoglobine, le cœur et des poumons plus grands ; les os sont plus denses et les ligaments plus robustes.
Bien sûr les sportives féminines protestent en criant que ce n’est pas loyal de laisser participer des transgenres à leurs compétitions. Cela tient du bon sens. De plus le sport devient une sorte de pari stupide si un transgenre participe à une compétition. En effet celui-ci a un potentiel physique d’emblée supérieur de 10 %. Autant dire qu’il est certain de gagner toutes les compétitions. C’est de la triche assimilable à du dopage à haute dose. Des dizaines de cas ont été répertoriés. Ainsi en athlétisme, une dénommée Nattaphon Wangyot 18 ans, s’est retrouvée troisième de toute l’Amérique dans la compétition universitaire.
Cependant, face à ce problème, le National Collegiate Athletic Association a déclaré que chacun avait le droit de participer à des épreuves sportives en fonction du genre qu’il estime avoir. Une petite restriction a été donnée. Le transgenre, avant de participer à des épreuves officielles, doit recevoir un an de traitement hormonal. Ce qui ne changera guère les données physiologiques. Cette décision met en danger à terme toute l’éthique des compétitions sportives et le sport lui-même. A fortiori si l’intéressé(e) a dissimulé son changement de sexe. D’autant qu’en France une loi récente permet à ceux qui veulent changer de sexe de modifier leur prénom à l’état civil en mairie ; ce qui brouille définitivement les cartes à moins de demander un caryotype (étude des chromosomes).
Jean-Pierre Dickès
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