Il faut le rappeler, la Ligue de l’Enseignement est une « institution maçonnique », comme le disait lui-même son fondateur Jean Macé lors d’un Congrès de la ligue à Lille.
Jean Macé était lui-même un franc-maçon dont le Grand Orient de France expose d’ailleurs fièrement le tablier maçonnique.
Ce sont des précisions importantes à rappeler car aujourd’hui, la Ligue de l’enseignement se dissimule derrière une mission d’éducation populaire qui ouvre bien des portes et permet de recueillir bien des subventions.
Ces points étant précisés, nos lecteurs ne seront pas surpris de lire que Charles Conte, chargé de mission laïcité à la Ligue de l’enseignement, membre du conseil éditorial de la revue Humanisme et collaborateur régulière à Médiapart, en qualité de correspondant laïcité, vient de publier le 1er mars sur Médiapart un article intitulé Les francs-maçons et la laïcité.
Or, voilà que ce rédacteur franc-maçon écrit :
« En France la première Loge dont l’existence est historiquement prouvée apparaît en 1725. (…) La franc-maçonnerie française mue progressivement en organisation politiquement active. Elle devient l’ « Eglise de la République » selon l’expression de l’historien Pierre Chevallier.
(…) La franc-maçonnerie qui se définit comme « adogmatique », ou « libérale » au sens philosophique, privilégie l’action politique et l’engagement associatif. Nombre de lois républicaines ont d’abord été travaillées dans les Loges. Et l’investissement des maçons belges et français dans l’économie sociale et solidaire ou dans les mouvements d’éducation populaire n’est un secret pour personne. »
Rien de neuf, bien sûr, mais à conserver dans les archives pour les moments où, ailleurs, les chargés de la propagande maçonnique prétendent, la main sur le cœur, que la franc-maçonnerie ne fait pas de politique.
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