Dans un monde en plein désarroi où le doute s’installe, dans une France au bord de l’implosion, manifestement, il y a, partout, des peuples qui veulent reprendre leurs destins en main. Et la parole. Ils s’invitent dans les débats, et où ils peuvent, ils s’expriment. Pas pour rien dire ! Mais la petite classe politico-médiatique fait semblant de ne rien entendre. Alanguie, confortablement installée dans sa bulle dorée, elle continue à nous débiter ses élucubrations libertaires et ses directives, avec les mêmes gesticulations et postures grotesques, comme si de rien n’était. Il est vrai qu’il n’est pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Car nos élites ne sont pas idiotes. Formatées, conditionnées, déconnectées, oui ! Dégénérées, peut-être, mais pas stupides ! Elles sentent bien les aspirations des peuples à vouloir décider d’eux-mêmes. Mais elles refusent la réalité : le déni est toujours plus commode, et plus confortable. Et tellement plus facile. Surtout quand on a pris l’habitude de croire détenir une vérité à la mode, mise sur le marché par les apprentis sorciers d’un nouvel art de vivre avec ce slogan couperet : « il est interdit d’interdire« . Ce genre d’argument débridé peut faire aller très loin : dans le sexe, la drogue, le nomadisme ou le libéralisme. Mais pas très loin pour nos libertés essentielles. En effet, astucieusement, nos idéologues de bazar nous font subir d’autres interdits. Par exemple, notre liberté d’expression, bafouée au nom des lois Gayssot. Ces dernières, dévoyées de leur but initial (lutter contre le négationnisme) et grâce à l’aide d’associations grassement payées par le contribuable, peuvent vous envoyer au tribunal pour islamophobie, homophobie ou autres inepties linguistiques. Mais dans le même temps, les racailles qui pourrissent la vie des habitants des banlieues, recueillent la mansuétude des pouvoirs publics, avec la bénédiction et la compréhension des gauchistes du showbiz. On marche sur la tête !
Heureusement, le ridicule ne tue pas. Sinon il aurait déjà fait beaucoup de victimes. En n’épargnant aucun de nos journaleux et de nos politiques, si nombreux à plaider la cause libertaire, européiste et mondialiste. Parmi eux, peu sont patriotes ou simplement lucides (?) sur les intentions hégémoniques des multinationales et de la finance internationale pour organiser une totale marchandisation des biens et des personnes. Pourtant, les ravages de la dérive mondialiste sont déjà bien palpables et les premiers concernés ont décelé assez vite d’où venait le mal, sans pour autant y mettre un nom. Malgré tout et encore une fois, le bon sens populaire a rattrapé la classe dirigeante, qui voulait faire de toutes ses injonctions un écran de fumée. Raté ! Car il semblerait qu’aujourd’hui la conscience des peuples soit plus forte que la tartufferie ambiante : les ridicules sont, de plus en plus, ridiculisés.
Si ces comiques n’ont pas encore compris, il faudra, par le prochain vote, leur faire savoir.
Claude PICARD
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