Dimanche, les électeurs suisses ont approuvé, par 59 % des voix, une proposition de loi facilitant l’accès à la citoyenneté des immigrants de la troisième génération ; c’est-à-dire de gens nés en Suisse, de parents nés et ayant vécu en Suisse. Les conditions d’obtention de la nationalité suisse permettent tout de même d’écarter les indésirables.
La mesure a suscité des inquiétudes, les partis de droite avaient collé des affiches montrant une musulmane vêtue d’une burqa avec, en sous-titre : « pas de naturalisation incontrôlée » pour faire campagne contre la proposition du gouvernement. Mais les Suisses ont voulu faire un geste pour les étrangers qui s’intègrent
Un quart de la population suisse est étranger, un taux relativement élevé par rapport à d’autres pays qui facilitent la naturalisation des enfants et des petits-enfants des immigrants.
Le gouvernement a fait pression pour que la mesure aide de nombreux jeunes étrangers nés et élevés en Suisse après que leurs grands-parents aient déménagé en Suisse. Jusqu’à aujourd’hui, les immigrants de la troisième génération devaient faire face à une longue, et souvent coûteuse, procédure de naturalisation.
Le nouvel amendement constitutionnel simplifie – mais n’autorise pas automatiquement – la naturalisation. Les conditions imposées à ces immigrés de troisième génération sont d’être bien intégrées, âgés de 25 ans, nés en Suisse. On leur demande également d’avoir fréquenté pendant cinq ans au moins les écoles suisses, de partager entièrement les valeurs culturelles suisses, de parler couramment au moins une des langues nationales. Dernière condition imposée par la Suisse : ces candidats à la naturalisation ne doivent pas dépendre des aides de l’État.
Source : http://macedoniaonline.eu
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !