Jeudi dernier 9 février, le pape François recevait en audience l’Anti-Defamation League en Salle des Papes au Vatican. Pour resserrer les liens entre catholiques et juifs !
Le rabbin David Sandmel, directeur de cet organisme américain, directement lié au B’naï B’rith, franc-maçonnerie juive, avait publié le jour avant dans Times of Israël cette réflexion éclairante sur la nature des rapports entre la Rome moderniste et le peuple juif :
« Nous allons à Rome pour maintenir en vie notre relation qui est une des histoires les plus riches d’espérance de l’ère post-seconde guerre mondiale. » « Après des siècles d’hostilité, à partir de la promulgation de Nostra Aetate en 1965 comme décret du concile Vatican II, juifs et catholiques ont forgé ensemble un nouveau rapport de compréhension et de confiance. C’est quelque chose qu’il faut fêter, et cela peut représenter un modèle en ces temps où la division semble être à l’ordre du jour. »
Si le rabbin estime que certains points et questions irrésolues suscitent des désaccords comme par exemple la non-déclassification des archives du Vatican sur l’action de Pie XII (sous-entendu présumé coupable, ne se sont-ils pas battus contre sa béatification?) durant « l’Holocauste », il reconnaît qu’il y a
« des problèmes importants sur lesquels nous sommes d’accord. » « Nous sommes, écrit-il, profondément préoccupés par la persécutions des chrétiens dans le monde, le drame des réfugiés, et la montée du nationalisme réactionnaire en Europe et aux États-Unis. » « Tant la communauté juive que l’Église sont alarmées par l’augmentation de l’antisémitisme, de l’islamophobie, de l’extrémisme religieux et de la violence. Nous voulons que le monde sache que l’Église et la communauté juive sont ensemble et travaillent ensemble pour porter la paix et la sécurité à tous ceux qui ont peur et dont les vies sont menacées. Nous allons à Rome, explique le rabbin Sandmel, pour construire des ponts, pour nous engager à collaborer avec les chefs religieux et nationaux sur les thèmes les plus urgents de notre époque et pour faire briller une lumière dans les ténèbres qui nous menacent, dans notre patrie et à l’étranger. »
Par la voix du rabbin, voilà le monde prévenu que la Rome bergoglienne n’aime ni Trump ni les nationalistes européens relents de la peste brune passée et qu’elle participe activement, au nom de la paix et sécurité mondiales, à la lutte promue par l’ADL (équivalent de la LICRA française) contre les violences les plus insupportables faites à l’humanité toute entière que sont, selon cette conscience morale universelle juive, le racisme, l’antisémitisme, l’extrémisme, le nationalisme, et l’anti-immigrationnisme. Le rabbin David Sandmel de l’Anti Defamation League serait-il devenu le nouveau porte-parole politique et éminence grise de François ? On peut raisonnablement se poser la question tant son message est similaire à celui tenu lors de l’audience au Vatican par leur hôte en blanc.
Contre la « résurgence de la haine », cet anti-sémitisme qu’il estime encore diffus aujourd’hui, le pape a proposé deux antidotes à l’humanité, avec la bénédiction de l’ADL, l’information et la formation, pour construire « un futur d’authentique respect pour la vie et pour la dignité de chaque peuple et de chaque être humain. » Il faut a-t-il affirmé continuer «à s’aider les uns les autres et à, comme le souhaitait Saint-Jean-Paul II, activer le rôle nécessaire de la mémoire dans le processus de construction d’un avenir dans lequel l’indicible injustice de la Shoah ne soit jamais plus possible». Parce que a-t-il souligné «si la culture de la rencontre et de la réconciliation génère la vie et créé de l’espérance, la non-culture de la haine sème la mort et récolte le désespoir».
Le pape a déploré «l’attitude antisémite» qui «va à l’encontre de tout principe chrétien et de toute vision qui soit digne de l’homme». L’Église catholique a le «devoir de faire tout ce qui est en son pouvoir pour rejeter les tendances antisémites» a-t-il clamé. «Aujourd’hui, encore plus qu’hier, la lutte contre l’antisémitisme peut offrir des instruments efficaces» a continué François, saluant le travail de l’Anti-Defamation League à travers l’éducation, la promotion du respect de tous et la protection des plus faibles.
«Il est urgent, a-t-il conclu, de semer le bien» pour «cueillir les fruits de paix». Un travail qui passe par «la culture de la justice, faire grandir la concorde, soutenir l’intégration, favoriser la liberté de culte et la protection des croyants et de religions».
La Rome conciliaire en union avec l’ADL pour construire « un futur d’authentique respect pour la vie » ? Respect pour la vie ? Ah bon ! Il se trouve que l’Anti Defamation League, outre sa lutte contre contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les formes de sectarismes et d’extrémisme, – étant bien entendu que c’est l’ADL qui discerne les brevets de respectabilité ou non aux uns et aux autres -, se démène également pour protéger les abstraits « droits » civils, le droit à l’avortement et a été un partenaire important pour faire avancer les droits des Lgbt.
« Au niveau fédéral, étatique et local, l’ADL a préconisé, peut-on lire sur son site, des lois contre la discrimination et pour l’égalité du mariage pour tous. (…) Pendant plus de 25 ans, l’ADL a préconisé des lois anti-discriminations qui explicitement excluent la discrimination basée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans le domaine de l’emploi, le logement et les infrastructures publiques ».
L’ADL, selon ses propres dires, est donc un des agents d’influence les plus importants du changement despotique et global de civilisation concocté dans les officines occultes et organismes onusiens mondialistes. Cette organisation juive collabore ouvertement à l’imposition de la dictature Lgbt aux États-Unis et dans le monde… Grâce à la judaïté sacralisée depuis un demi-siècle de ses membres, présidents, directeurs, rabbins, et qui fait d’eux ad vitam æternam des intouchables vertueux, la revendication existentielle de la culture nihiliste de la décadence, de la perversité et de la déviance pour tous, pire que celle intronisée dans la cité biblique de Sodome et Gomorrhe, a en l’ADL un allié fabuleux. Et c’est le travail de destruction massive d’ADL à travers une bien étonnante éducation, une bien chimérique promotion du respect de tous et une bien drôle protection des plus faibles que le pape honore dans les salles du Vatican et donne en exemple à l’humanité pour construire la paix mondiale !
Ces propos louangeurs destinés à des partisans diaboliques de la culture de mort sont scandaleux, calamiteux, abominables. Les énormités oratoires presque journalières de François sont à pleurer…
Francesca de Villasmundo
http://www.news.va/fr/news/lantisemitisme-est-contraire-aux-principes-chretie
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