La première salle de shoot, où les pauvres drogués en mal d’oubli et en recherche de bon temps dans les sphères de l’évasion chimique, vient d’ouvrir à Paris, il y a 4 jours à peine, dans l’enceinte de l’hôpital Lariboisière, dans le Xe arrondissement. Cette salle est réservée aux toxicomanes majeurs qui s’injectent des produits qu’ils apportent eux-mêmes, sous la supervision de personnes qualifiées, avec du matériel stérile. L’État n’en est pas encore, mais cela ne saurait tarder, à leur offrir sur un plateau d’argent la drogue elle-même, produit normalement interdit à la vente en France.
Cette salle de shoot, ouverte 7 jours sur 7, c’était un phantasme du ministre de la santé, Marisol Touraine, inclus dans le cadre de la loi santé, en décembre 2015 adoptée dans un moment de pure hallucination collective par un Parlement socialiste, engagé « en faveur de tous les déviants ».
Le phantasme devient cauchemar pour les riverains de l’hôpital qui s’oppose à cette ouverture : « Non à la salle de shoot en milieu résidentiel ». Les habitants du quartier craignent en effet que les toxicomanes ne fréquentent encore plus le quartier et que cela ne soit un encouragement pour les dealers. Les bambins du quartiers auront droit dorénavant à un défilé de drogués sous leurs fenêtres. Comme spectacle il y a mieux
Cette possibilité de se droguer sous l’œil complaisant de l’État, sous sa protection rapprochée, sera aussi un encouragement pour la dépénalisation du Cannabis, nouveau cheval de bataille des lobbies gauchisants et libertaires.
Francesca de Villasmundo
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