Les Colombiens ont rejeté, le 2 octobre 2016, par référendum l’accord de « paix » signé le 26 septembre dernier entre le gouvernement colombien du président Santos et les terroristes marxistes des Farcs, organisé sous l’égide de Cuba, pays rappelons-le toujours marxiste.
Pourtant de nombreuses personnalités avaient fait le déplacement en Colombie pour fêter cet accord de dupes qui fait la part belle aux terroristes, narco-trafiquants et criminels : le secrétaire général de l’ONU, les présidents Cubain et Péruvien, l’ancien roi d’Espagne Juan Carlos ou le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’état du Saint-Siège. A ce titre, avant la cérémonie de signature, le cardinal avait présidé une messe afin de prier pour la paix et la réconciliation en Colombie. Que l’honneur soit bafoué à travers cet accord et que la justice ne soit pas rendue aux centaines de milliers de victimes de cette guérilla marxiste n’a pas grande importance pour des ecclésiastiques et un pape François qui ne rêvent que « paix et réconciliation » mondaines et mondiales à tous prix, même les paix plus viles et la plus veules !
Madame Marie-Christine Arnautu, fille d’un Roumain qui a fui la dictature communiste, a tenu à s’exprimer au Parlement Européen pour féliciter la clairvoyance des Colombiens et leur rejet de cet accord qui absout « avec une inacceptable indulgence des centaines de criminels » :
« C’est l’honneur du peuple colombien qui a gagné, cet honneur qui refuse le lâche soulagement consistant à piétiner la mémoire des 260 000 assassinés, des 45 000 disparus et des 7 millions de personnes déplacées par les exactions terroristes des Farcs. Un accord acceptable est un accord qui ne bafoue pas la mémoire des victimes. »
Francesca de Villasmundo
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