Accueil. Accompagnement. Écoute. Tels sont les maîtres mots qui favorisent l’acceptation de toutes les déviances sexuelles par une Église conciliaire qui n’en fait jamais assez pour plaire au monde.
Le pape François a dit « J’accueille les trans et les homosexuels. » Les curés mettent en pratique sa nouvelle pastorale qui de chrétienne n’a même plus le nom.
Dans la petite ville de Cériale, bataille féroce à la Don Camillo, entre le maire et le curé, et la ville divisée en deux, à propos du premier « mariage gay ». Sauf que cette fois-ci à vouloir faire respecter la loi de Dieu c’est l’adjoint au maire et à jouer les socio-gauchiste-humaniste sauce bergoglienne c’est le curé.
Ce dernier a en effet décidé de concéder la salle paroissiale de l’Oratoire Saint Eugène au couple arc-en-ciel pour fêter « le mariage civil » en mairie. Les deux hommes se sont déjà « mariés » selon le rite anglican il y a 4 ans. Ils aiment faire la fête semble-t-il puisqu’ils remettent ça civilement ! Ce qui provoque la saine, sainte, colère d’Eugenio Maineri, l’adjoint au maire, qui interpelle ironiquement le père Antonio Cozzi :
« Je ne suis pas étonné que cet épisode advienne dans un diocèse qui est déjà impliqué dans le passé dans de nombreux scandales. Je suis ravi que cette union soit fêtée dans un local de propriété de la commune avec votre bénédiction. Pourtant je croyais que l’Église s’était levée contre les unions de couple du même sexe. Concéder la salle pour trinquer à cet événement c’est comme appuyer platement ce « mariage » ».
A quoi Don Cozzi, pas à court d’arguments, en bon disciple du pape François dont il récite la leçon parfaitement apprise, rétorque :
« Ces deux garçons sont des citoyens comme les autres et je ne pense pas m’être trompé en leur ayant concédé la salle paroissiale. L’Église accueille tout le monde, je ne juge pas les choix personnels et les vies de mes paroissiens, mon devoir est de tendre la main à tous, sans juger, il faut être miséricordieux. »
Un vrai petit bergoglien que ce curé, droit dans ses bottes et le doigt sur la couture du pantalon ! François n’aurait pas mieux dit. D’ailleurs c’est ce qu’il a dit hier. Et c’est la pastorale qu’il pratique depuis qu’il est monté sur le trône de Saint Pierre… pour détruire !
Ah ! Don Cozzi ne décevra pas son maître… qui n’est pas le Crucifié de Don Camillo !…
L’adjoint au maire ne s’en est pas laissé compter par ces arguties philanthropiques :
« Je ne partage pas ce choix. D’ailleurs l’an prochain pour protester, durant la procession patronale de Saint Roch, je ne serai certainement pas en première file à côté du curé, mais je fermerai le cortège. Pour moi, et je paraphrase une célèbre phrase de Manzoni : ce rafraîchissement ne doit pas se faire. »
Au curé, on pourrait demander si un de ses paroissiens se marie avec son chien, lui concédera-t-il la salle paroissiale avec des écuelles au lieu et place de verres à champagne ? Parce que, pour dire vrai, « qui est-il pour juger ? » Hein !
Francesca de Villasmundo
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