Fin des JMJ en Pologne qui ont intronisé le pape François comme la nouvelle idole des jeunes, acclamé, applaudi, par des anti-matures éblouis et charmés par ses discours naturalistes, sentimentaux, flatteurs, et si humanistes, si bien-pensants !

De retour de l’Est où il s’est immergé dans des bains médiatiques telle une rock star parmi son million de fans réunis et en transe, dans l’avion qui le ramenait au quotidien romain, Jorge Maria Bergoglio a tenu sa traditionnelle conférence de presse, aux accents toujours très innovants et révolutionnaires. Aux accents si étranges dans la bouche de celui qui est censé défendre l’Église catholique et ses fidèles.

Difficile de ne pas aborder le sujet sensible des attentats islamiques qui ensanglantent l’Europe, surtout depuis l’égorgement sauvage du père Hamel. Or tous ces actes d’une violence inouïe sont commis par des jeunes qui se revendiquent de l’État islamique et lui ont prêté allégeance, souvent publiquement en postant leurs vidéos sur les réseaux sociaux. Mais le pape argentin a réussi, avec une comparaison scandaleuse et un raccourci intellectuel révoltant, a dédouané l’islam de toute responsabilité dans ces actes barbares qui s’abattent sur les pays occidentaux. Son but évident : nier qu’il existe un lien entre islam et terrorisme.

« On ne peut pas dire que l’islam soit terroriste » a t-il déclaré fermement. « On ne peut pas identifier l’islam avec la violence, ce n’est pas juste et ce n’est pas vrai »

a-t-il précisé devant les journalistes l’accompagnant. Pour continuer avec un sophisme indigne d’une autorité morale, et totalement déconnecté de la réalité brute :

« Je n’aime pas parler de violence islamiques, parce qu’en feuilletant les journaux je vois tous les jours que des violences, même en Italie : celui-là qui tue sa fiancée, tel autre qui tue sa belle-mère, et un autre… et ce sont des catholiques baptisés ! » « Si je parle de violence islamique je dois parler aussi de violence catholique. Mais pas tous les chrétiens ne sont violents comme pas tous les islamistes ne le sont »

continue-t-il dans son élan de reductio ad catholicam, bien facile !

Faut-il lui rappeler, au pape François, que les meurtres, les violences, les actes répréhensibles, existent depuis Adam et Eve et le péché originel, que le premier assassinat sauvage fut celui de Abel par son frère Caïn !

Mais il existe cependant une différence de taille entre le meurtre individuel, fomenté par la passion personnelle, et le meurtre idéologique, éclos dans le terreau communautaire, intellectuel ou religieux. Il existe un fossé idéologique entre tuer sa belle-mère parce qu’elle vous enquiquine la vie, et tuer un prêtre ou un spectateur parce qu’ils représentent l’abomination occidentale synonyme de christianisme, réalité que ces musulmans pratiquants ont en aversion fatale. L’assassinat des belle-mères est une constante dans l’humanité entière quelque soit la religion du meurtrier, les attentats, l’égorgement et autres services barbares pour causes religieuses, en ce XXIe siècle naissant, sont des réalités islamiques. Le meurtrier catholique de sa belle-mère ne la tue pas parce qu’il est catholique mais parce qu’il ne l’aime pas. Les djihadistes qui sèment la mort et l’horreur à travers leurs attentats le font parce qu’ils sont musulmans, au nom de leur religion, au nom d’Allah, au nom de l’internationale musulmane.

Le pape compare des actes meurtriers incomparables dans leur motivation, mélange des réalités distinctes, sème la confusion dans les esprits, dans le but affiché et manifeste d’affranchir l’islam de sa responsabilité idéologique dans cette entreprise religieuse d’envergure destinée à soumettre par la terreur le monde occidental au credo mahométan.

« Dans presque toutes les religions, il y a toujours un petit groupe de fondamentalistes… nous catholiques, nous en avons aussi »

précise-t-il encore. Cet argumentaire culpabilisant envers les catholiques n’est pas nouveau dans la pensée de cet étrange pontife qui porte, sans problèmes, des accusations graves envers ses propres fidèles afin de réhabiliter, parmi les Européens meurtris et inquiets, l’islam « religion d’amour et de paix » :

« Je sais ce qu’ils veulent (les notables musulmans, ndlr), ils cherchent la paix et la rencontre. »

Or ce n’est qu’une stratégie islamiste à laquelle succombe cet esprit embrouillé par le galimatias humaniste, pacifisme et terrorisme, tenaille pour vaincre l’occident : terroriser d’un côté, utiliser un langage de paix pour rassurer et infiltrer l’Europe de l’autre côté !

François, l’ambassadeur de l’œcuménisme conciliaire, se doit, pour maintenir vivace cette idéologie inter-religieuse, inter-confessionnelle, inter-ethnique, inter-raciale, accréditée par la bien-pensance mondiale, dans les esprits d’une humanité blessée, troublée et angoissée par ce terrorisme islamique aveugle, de dispenser au monde le « Pas d’Amalgame » sauveur !

Non pas il est vrai, comme il le souligne, qu’il n’existe pas d’autres formes de terrorisme et de causes à ces attentats islamiques : la terreur de l’impérialisme américano-israëlien, fauteur d’un chaos organisé au Moyen-Orient, qu’il ne nomme jamais d’ailleurs, ou ce qu’il appelle « le dieu-argent » que nous appellerons plus prosaïquement le matérialisme athée, qui pousse des jeunes, peut-être nés en Europe mais totalement étrangers à la civilisation helleno-chrétienne, déracinés, désœuvrés et déséquilibrés, à chercher des émotions fortes et un idéal dans leurs racines ethniques, familiales et religieuses, reliées au monde islamique.

Que les raisons soient multiples à ce déferlement de haine musulmane sur le sol européen, ne peut occulter la réalité universaliste de la religion mahométane couplée avec son fanatisme anti-chrétien : « Et tuez-les où que vous les rencontriez (…) l’association est plus grave que le meurtre (…) et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association et que la religion soit entièrement à Allah seul. » (L’association, c’est la Trinité), (deuxième sourate, verset 191).

L’islam, ou à prétendre contre toute vraisemblance que le djihad et la charia sont des préceptes humanistes, est une religion de guerre, de combat contre les infidèles et les associateurs. Dire que l’islam est une religion de paix est une vaste fumisterie qu’une lecture sérieuse du Coran, son texte fondateur, détrompera facilement. Cela ne veut pas dire pour autant que tous les musulmans désirent la guerre, que l’on ne peut jamais trouver la paix en islam, ou que l’islam a toujours tué ceux qui ne pratiquent pas la religion mahométane. Mais prétendre que la religion mahométane dans son fondement doctrinal prône « la paix et la rencontre » est un mensonge qui a pour pire conséquence de tuer les défenses immunitaires des occidentaux, de les livrer sans combat aux égorgeurs islamistes.

A force de défendre un concept idéologique de paix et de fraternité inter-religieuses, totalement abstrait et chimérique, et de se faire l’avocat d’un islam débonnaire et d’une invasion mahométane pacifique, c’est le monde chrétien que le pape François oublie de protéger et abandonne à la barbarie des djihadistes.

Francesca de Villasmundo

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