Le cardinal américain Raymond Leo Burke donne quelques avis sur l’avancée de l’Islam spécialement en Europe et livre ses appréhensions face à cette religion meurtrière dans une interview donnée à religionnews.com. Le cardinal conservateur y dit des choses très vraies affirmant notamment que :
quand ils deviennent majoritaires (les musulmans) dans quelque pays que ce soit, les musulmans ont l’obligation religieuse de gouverner le pays. Si c’est ce que les citoyens d’une nation donnée désirent, alors ils n’ont qu’à permettre que ça continue. D’un autre côté, s’ils s’y objectent, alors ils
doivent trouver une façon de faire face à la situation.
Le cardinal redit aussi son refus de voir l’Occident islamisé :
Il n’y a aucun doute que l’islam veut gouverner le monde». […] «Je pense qu’on doit insister là-dessus. On doit dire non, notre pays n’est pas disponible pour être transformé en État islamique.
Nous ne pouvons que partager la pensée du cardinal sur ce point. Cependant il va falloir que cette hiérarchie conciliaire choisissent entre le concile Vatican II et sa doctrine mortifère du dialogue inter-religieux et de la liberté religieuse et la possibilité de devoir lutter pour conserver nos pays chrétiens. Faut-il rappeler au cardinal que c’est le concile Vatican II qui affirme dans Nostra Aetate :
L’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. Bien qu’ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme prophète ; ils honorent sa Mère virginale, Marie, et parfois même l’invoquent avec piété. De plus, ils attendent le jour du jugement, où Dieu rétribuera tous les hommes après les avoir ressuscités. Aussi ont-ils en estime la vie morale et rendent-ils un culte à Dieu, surtout par la prière, l’aumône et le jeûne.
Même si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le saint Concile les exhorte tous à oublier le passé et à s’efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté.
Et c’est à cause de cette fausse notion conciliaire de la liberté religieuse que l’Eglise se trouve aujourd’hui incapable de lutter contre les fausses religions, l’Eglise conciliaire se faisant même la complice de cette extension islamique qui est entrain d’engloutir nations entières. Faut-il rappeler à ce cardinal que c’est aussi le concile Vatican II qui affirme dans Dignitatis Humanae que :
Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être exempts de toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu’en matière religieuse nul ne soit forcé d’agir contre sa conscience ni empêché d’agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d’autres. Il déclare, en outre, que le droit à la liberté religieuse a son fondement réel dans la dignité même de la personne humaine telle que l’ont fait connaître la Parole de Dieu et la raison elle-même. Ce droit de la personne humaine à la liberté religieuse dans l’ordre juridique de la société doit être reconnu de telle manière qu’il constitue un droit civil.
C’est aussi Jean-Paul II, chantre des grand-messes inter-religieuse qui avait osé dire :
« Que Dieu vous bénisse tous! Que Dieu bénisse la Jordanie! Que saint Jean-Baptiste protège l’Islam, tout le peuple de la Jordanie et tous ceux qui ont participé à cette célébration »
Il est temps pour les autorités de cette Eglise conciliaire de sortir de l’idéologie stupide de ce Concile destructeur et de faire revenir l’Eglise dans une logique apostolique. Le passé a montré au pouvoir politique et religieux que la seule façon de lutter contre l’Islam se fait par une évangélisation massive accompagné par le pouvoir politique les armes à la main. L’Islam est de nature violente, on ne peut donc le traiter par des discours mièvres et des discussions qui n’ont que pour seule effet un relativisme suicidaire.
Alors Cardinal, à quand la condamnation de votre concile Vatican II, de son esprit et de ses réformes ? Vous voulez sauver l’occident de l’Islam, sauvez l’Eglise de ce Concile. Aujourd’hui le sang coule autant par la faute des hommes politiques que des hommes d’Eglise. « Dieu se moque des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».
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