Voici peut-être de quoi ouvrir les yeux à ceux qui imaginent qu’une monarchie de type « parlementaire » (dans laquelle le roi règne mais ne gouverne pas) offre le moindre intérêt.
Le 20 juillet, veille de la fête nationale de Belgique (qui commémore la prestation de serment du premier roi des Belges le 21 juillet 1831), le roi Philippe a tenu son traditionnel discours télévisé.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’agit d’un grand numéro de mondialisme ventriloque.
Dans le contexte que l’on connaît, le roi Philippe prêche la diversité (terme codé pour le multiculturalisme et toujours plus d’immigration), l’ouverture, met en garde contre les « faux prophètes » (ici, c’est « l’extrême droite » qui est visée), et condamne le Brexit en reprenant tous les poncifs sur le fait que les jeunes auraient fort heureusement voter contre la sortie de l’Union Européenne.
Notons qu’en théorie, dans le cadre de la monarchie constitutionnelle belge moderne, le roi est tenu à la neutralité politique et ses discours doivent être validés (ou écrits) par le gouvernement du moment. Or, il suffit d’écouter ce discours pour s’apercevoir qu’il est fondamentalement politique. Mais c’est pour la bonne cause, celle du nouvel ordre mondial…
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