pape_francois_gayLa 100e Katholikentag (Fête catholique) bat son plein à Leipzig avec comme guest star la communauté Lgbt. MPI vous en a déjà parlé hier.

Ce grand rassemblement qui réunit tous les deux ans des milliers de personnes de tout le pays s’est mis, en cette année 2016, en mode arc-en-ciel. Sous le thème « Regardez, voici l’homme », ce sont les couples homosexuels, lesbiens, les trans et autres déviants, que cette fête qui se dit catholique, qui a le soutien des autorités ecclésiastiques conciliaires de l’autre côté du Rhin, nous propose de regarder, d’admirer, voire d’imiter. Singerie diabolique de l’Ecce homo (Voici l’homme) du Calvaire !

Est-ce qu’un tel scandale aurait fait réagir le pape argentin ? Que nenni. François s’invite à la fête par vidéo-message louangeur interposé dans lequel il félicite les catholiques germains de leur bon rapport avec les chrétiens d’autres confessions ainsi que de leur « témoignage authentique du Christ » auprès des personnes dans le besoin. Or dans la pensée correcte ambiante, les homosexuels, les trans, les lesbiennes sont des personnes malheureuses car elles doivent trouver leur place dans une société encore trop fermée et rigide, pleine de préjugés moraux ! L’église conciliaire leur apporte son aide, en Allemagne tout particulièrement…

«Chaque personne désire la communion et la paix. Chacun a besoin d’une cohabitation pacifique». «Il s’agit de se concéder plus de temps pour récupérer une sereine harmonie avec le monde, avec le créé et avec le Créateur» (Laudato si 225) exprime François.

Toujours le même propos sentimental, larmoyant, marxisant, « être attentifs aux autres », ne prenant en considération que les pauvres, les opprimés et les migrants. Ils sont le cœur du culte anthropocentrique bergoglien :

« Tant de fois, nous rencontrons dans la société l’homme maltraité. Nous voyons comment les autres jugent la valeur de sa vie et lui demandent, dans la vieillesse et la maladie, de mourir vite. Nous voyons comment on nuit  aux hommes, jetés ça et là et privés de leur propre dignité, parce qu’ils n’ont pas de travail ou qu’ils sont réfugiés. Nous voyons là Jésus souffrant et martyrisé, qui pose le regard sur la malveillance et la brutalité dans toute leurs dimensions, que les hommes subissent et font subir les uns aux autres dans ce monde. A tous ceux qui sont réunis ici à Liepzig et à tous les fidèles d’Allemagne je souhaite qu’ils donnent toujours plus d’espace dans leur vie à la voix des pauvres et des opprimés. « 

Pour François témoigner du Christ, ce n’est pas aider les âmes à se convertir, tout d’abord en respectant les 10 commandements divins, fondamentaux indispensables à la vie en société, lois naturelles que Dieu, dans sa Sagesse, a données aux hommes parce qu’elles sont  nécessaires pour garantir une certaine harmonie sociale et un vrai respect de l’autre, de la nature telle que Dieu l’a créée, de toutes les personnes, riches ou pauvres, des biens individuels et communs, de la justice et de l’amour. Non, témoigner du Christ, c’est avoir une action sociétale, on pourrait dire d’assistante sociale, envers toute la misère du monde dans le but, qui est une illusion fatale, de créer un nouvel Eden d’où la souffrance sera absente, les hommes égaux et fraternels, tous citoyens du monde, miséricordieux les uns envers les autres sans hiérarchie d’amour, où toutes les religions cohabiteront et s’uniront dans une harmonie céleste…

Pour François,

« le Père céleste désire notre bien, Il veut nous voir heureux, plein de joie et serein. Comme Il est miséricordieux, ainsi nous aussi nous sommes appelés à être miséricordieux, les uns envers les autres. Laissions-nous toucher par la miséricorde de Dieu aussi par une bonne confession, pour devenir toujours plus miséricordieux comme le Père. Voici l’homme! »

Le bien bergoglien, c’est la fin de la souffrance, de la faim, du chômage, de l’oppression, c’est une place pour tous les réfugiés en Europe, c’est la miséricorde envers le péché et non seulement envers le pécheur à qui on ne rappelle jamais la nécessité de ne plus pécher pour être véritablement « plein de joie et serein » et en « familiarité avec Dieu. »

A cette Fête catholique où les officines arc-en-ciel sont nettement représentées, où les homosexuels et tous leurs amis ont la place d’honneur, un rôle liturgique, un rôle d’enseignant, aucun rappel de la loi de Dieu sur ce péché contre-nature qui crie vengeance contre Dieu.

Le seul péché qui demeure dans la religion bergoglienne, l’horrible péché, peut-il même obtenir miséricorde celui-là, c’est le péché sociétal ! Le but de la confession, c’est de s’accuser de son individualisme sociétal, de son péché envers l’Autre devenu l’épicentre de la religion conciliaire du pape argentin. Afin de recevoir la miséricorde du Dieu humaniste bergoglien qui a pour fonction primordiale de nous transformer en des humanistes droits-de l’hommiste, bien-pensants, boboïsants.

A cette Fête allemande pas très catholique, le pape adresse un message pas très catholique !  Ce n’est plus seulement le Rhin qui se jette dans le Tibre mais le monde et toutes ses turpitudes.

Francesca de Villasmundo

http://www.news.va/fr/news/le-pape-demande-aux-catholiques-allemands-detre-at

http://www.lastampa.it/2016/05/25/vaticaninsider/ita/nel-mondo/videomessaggio-papa-ai-cattolici-tedeschi-difendete-i-poveri-e-gli-oppressi-lGh2NCgLm0FuZSIoIHy6RL/pagina.html

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