l’État-major russe annonce aujourd’hui que l’armée syrienne intensifie le siège des islamistes retranchés dans Palmyre. A cet effet, les Syriens ont établi le contrôle des points dominants et des routes principales conduisant à Palmyre, coupant ainsi les voies d’approvisionnement des terroristes. Certes le gros des troupes russes se retire de Syrie, mais le Front al-Nosra ou l’État islamique auraient tort de s’imaginer que la voie est libre pour eux, bien au contraire. Comme on l’observe, les Russes ne lâchent rien: Palmyre est en voie d’être libérée.
« Les conditions ont été réunies pour encercler et défaire définitivement les unités militaires de l’État islamique à Palmyre », a déclaré le sous-chef d’état-major russe des Opérations, Sergueï Roudskoï, lors d’une conférence de presse.
Pendant ce temps les opérations de déstabilisation du gouvernement syrien reprennent pour entraver, semble-t-il, les efforts de l’armée syrienne. Quelques centaines de manifestants ont défilé en différents lieux des zones rebelles, au nom de la Révolution (c’est-à-dire le fameux printemps arabe de triste mémoire). Voilà des réactions bien surprenantes pour un peuple qui prétend fuir épouvanté, la guerre en continuant de se déverser sur l’Union européenne. D’autant plus surprenantes que les vidéos montrent parmi la foule constituée en grande majorité d’hommes seuls, la présence surprenante d’Européens.
Les pays membres de l’alliance américaine qui ont laissé l’islamisme progresser en Syrie et en Irak, se prétendant impuissante à le combattre, profitent, comme il fallait s’y attendre, de la paix établie par la Russie pour renouer avec leurs vieux démons: exalter les divergences en distribuant les moyens matériels de la discorde pour semer le chaos.
De son côté Steffan de Mistura au nom de l’ONU, a exhorté vendredi les représentants du gouvernement, accusés par l’opposition de traîner les pieds, à entrer davantage dans le cœur du sujet.
« J’espère que la semaine prochaine nous aurons leur vision détaillée de la façon dont ils envisagent la transition politique », « Je leur ai clairement dit qu’il ne fallait pas éviter les questions de fond », a-t-il déclaré.
De son côté la délégation du pouvoir syrien a indiqué avoir soumis au médiateur de l’ONU des « principes fondamentaux » pour « faciliter une solution politique en Syrie« , notamment la lutte contre le terrorisme et le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté syriennes.
Emilie Defresne
emiliedefresne@medias-presse.info
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