Frantz Fanon, Psychiatre de l’anti-colonialisme antillais, et militant actif de l’indépendance algérienne dans le FLN, a écrit Peau noire, masques blancs, publié en 1952. On lit sur la 4ème de couverture : « Le livre de Frantz Fanon n‘est pas seulement un extraordinaire document psychologique et historique sur « la révolte du colonisé« … « Peau noire, masques blancs » garde toute sa « valeur prophétique », car le racisme… reste un « problème d‘avenir« . Il est ici combattu de front, avec toutes les ressources des sciences de l‘homme, et avec la passion brûlante de celui qui allait devenir un pionnier de la révolution algérienne et un « maître à penser« pour beaucoup d‘intellectuels des peuples sous-développés. À travers la lutte des consciences, c‘est vers « la dignité de soi et la liberté » que s‘élève Frantz Fanon… » C’est là l’idéologie qui sera reprise par Taubira.
Frantz Fanon cite, en exergue, Aimé Césaire : « Je parle de millions d’hommes à qui on a inculqué savamment la peur, le complexe d‘infériorité, le tremblement, l‘agenouillement, le désespoir, le larbinisme. » (A. Césaire, Discours sur le Colonialisme.) « Pourquoi écrire cet ouvrage ? Personne ne m’en a prié. Surtout pas ceux à qui il s‘adresse. Alors ? Alors, calmement, je réponds qu‘il y a trop d‘imbéciles sur cette terre ( ?). Et puisque je le dis, il s‘agit de le prouver : Que veut l‘homme noir ? Vers un « nouvel humanisme« …
La problématique de l’homme noir, selon Frantz Fanon, est identique à la problématique de Taubira en faveur de la propagande homosexuelle, bi-, trans-, et du « nouvel humanisme gay » du lobby GOF-LGBT.
« Le Noir est un homme noir. C’est-à-dire qu‘à la faveur d‘une « série d‘aberrations affectives« , il s‘est établi au sein d’un univers d‘où il faudra bien le sortir (Comment ? Par qui ?)… Nous ne tendons à rien de moins qu‘à libérer l‘homme de couleur de lui-même« … Le Noir veut être Blanc. Le Blanc s‘acharne à réaliser une condition d‘homme. Le Blanc est enfermé dans sa blancheur. Le Noir dans sa noirceur…
« Pour le Noir, il n‘y a qu‘un destin. Et il est blanc… Avant d‘ouvrir le procès… la véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales… S‘il y a complexe d‘infériorité, c‘est (par) un processus économique (et) par intériorisation ou épidermisation de cette infériorité.
« Nous essaierons de découvrir les différentes positions qu‘adopte « le nègre en face de la civilisation« blanche… Le chapitre intitulé : « L‘expérience vécue du Noir« … montre « le nègre en face de sa race« …
« Il n‘y a rien de commun entre le nègre de ce chapitre et celui qui cherche à coucher avec la Blanche. On retrouvait chez ce dernier un « désir (aliéné) d‘être Blanc« . Une « soif de vengeance« … Ici, au contraire, nous assistons aux efforts désespérés d‘un nègre qui s‘acharne à découvrir le sens de l‘identité noire. La civilisation blanche, la culture européenne ont imposé au Noir une « déviation existentielle« … Ce qu‘on appelle l‘âme noire est une « construction du Blanc« … Le Noir a deux dimensions. L‘une avec son congénère, l‘autre avec le Blanc. Un Noir se comporte différemment avec un Blanc et avec un Noir. Que ce soit la conséquence directe de « l‘aventure colonialiste« , nul doute… Le Noir Antillais sera d‘autant plus blanc (et) se rapprochera du « véritable homme » (aliéné et soumis), qu‘il aura fait sienne la langue française… Un homme qui possède le langage (de la langue française) possède, par contre-coup, le monde exprimé et impliqué par ce langage…
« Le Noir antillais a toujours à se situer en face du langage et par-delà l’Antillais tout homme colonisé, tout peuple colonisé, c‘est-à-dire tout peuple au sein duquel a pris naissance un complexe d‘infériorité, du fait de la mise au tombeau de l‘originalité culturelle locale, se situe vis-à-vis du langage de la nation civilisatrice (dominante), c‘est-à-dire de la culture métropolitaine. Le colonisé (aliéné) se sera d‘autant plus échappé de sa (culture) qu‘il aura fait siennes les valeurs culturelles de la métropole. Il sera d‘autant plus blanc qu‘il aura rejeté sa noirceur, sa (culture). Dans l‘armée coloniale, les officiers indigènes sont des interprètes. Ils servent à transmettre à leurs congénères les « ordres du maître« , et ils jouissent aussi d‘une certaine honorabilité… »
Geoffroy Lejeune a publié sur Valeurs Actuelles : « Enquête. La face cachée de Taubira. Portrait d‘une manipulatrice rompue aux artifices de la vie politique. Adulée par la gauche et les médias, la ministre de la Justice, pour faire oublier les méfaits de sa politique pénale, se pose en « victime du racisme« .
« Elle fustige à la tribune (les racistes, antisémites, xénophobes) ceux qui substituent au « patriotisme de fierté » un « nationalisme de xénophobie« . Elle reprend, le ton exagérément lyrique : « La nation n‘est pas le bien de ces égoïstes compulsifs, (ni) de ces archaïques, elle n‘est pas le bien de ces obsédés de l‘ennemi…
« Ils commencent par vilipender les apparences, ils commencent ainsi par la différence qu’ils voient et ils finissent par celle qu‘ils imaginent. Et ils mettent tout le monde et chacun en danger… Voilà pourquoi « nous ne nous laisserons pas faire« . « Nous continuerons à leur barrer la route« . Nous sommes la France ! » ( ?)
Lu sur Wikipédia : « Elle commence sa carrière politique comme militante indépendantiste et participe à la création du parti politique guyanais Walwari. Députée de la Guyane de 1993 à 2012, elle est à l’origine de la loi tendant à la « reconnaissance de la traite et de l’esclavage« en tant que « crime contre l’humanité« .
Lu sur le blog de christiane taubira : « Cet ordre social sexué provoque des désordres intolérables. « Le féminisme demeure un humanisme« . Au-delà de la parité, un plus une, l‘égalité postule « une égale un« . C‘est sans compromis. Et le féminisme s‘irrigue à l‘héritage des « luttes pour les libertés et pour l‘égalité« . Rejetant les « discriminations fondées sur le genre« , il porte, muni de sa mémoire d’exclusion et d‘oppression, le refus de toute discrimination fondée sur quelque signe distinctif. » Ces mêmes idées anti-racistes inspirent Obama.
« Contrat entre deux personnes, le mariage est d‘abord une institution au titre des règles d‘ordre public qui en découlent. Mais le mariage contient également une « forte charge symbolique« , du fait de la mémoire qu‘il transporte et des marques qu‘il porte des « conquêtes de la laïcité« sur l‘état civil, des « acquis d‘égalité« , pour les femmes, puis pour les enfants. C‘est ce mariage-institution qui s‘ouvre aux couples de même sexe.
« À propos de la surpopulation carcérale, il y a « plusieurs façons de triturer la réalité« au service d‘une démonstration. La plus usagée consiste à donner le vertige par une « accumulation de chiffres, statiques« de préférence, qui vous assomment et font capituler le raisonnement. Préférons les chiffres dynamiques, ceux qui disent non seulement comment sont mais comment vont les choses. La population carcérale n‘a cessé de progresser« . N.B. Une accumulation de chiffres statiques propre à donner le vertige concerne la surpopulation carcérale composée en majorité d’étrangers, notamment venus d’Afrique et de délinquants islamistes.
« Et combien de… peines exécutées sans considération de la situation personnelle et familiale. Une désocialisation brutale« . Sans compter, depuis Sarkozy, une majorité de peines jamais exécutées !
« L‘individualisation de la sanction et de son application sont de réels « acquis démocratiques« . ( ?) Et de meilleures garanties pour la réinsertion« . ( ?) Quand Christiane Taubira critique « l‘alignement progressif de la justice des mineurs sur celle des majeurs« , elle oublie de préciser que sa politique pénale est exactement le contraire : Elle prône « l’alignement progressif de la justice des majeurs sur celle, bienveillante, des mineurs ».
Explications :
- Inversion du dogme matérialiste : « Classe laborieuse, classe dangereuse » remplacé par le nouveau dogme de l’impunité socialiste : Classe dangereuse (délinquants et criminels) = classe laborieuse : les traîne-misère, les pauvres, les victime de la société !
- La république socialiste est une « mère bienveillante » qui pardonne à tous ses enfants (délinquants et criminels) !
- La surpopulation carcérale, composée en majorité d’étrangers, notamment venus d’Afrique, et de délinquants islamistes, est expliquée par une justice « blanche » raciste, aux lourds antécédents colonialistes.
- C’est pourquoi, avec la justice Taubira-Fanon : « Nous ne tendons à rien de moins qu‘à libérer l‘homme de couleur… (de nos prisons). Le Blanc est enfermé dans sa blancheur. Le Noir dans sa noirceur…« Le Blanc s’acharne à réaliser une condition d’homme… (et à juger les détenus de couleur !)
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