Pas facile après cette Saint-Sylvestre si dramatique pour les femmes à Cologne, Hambourg, Munich, et autres villes ouvertes d’Allemagnes, d’être féministe et immigrationniste simultanément.
La présidente de la Chambre italienne, Laura Boldrini, égérie du politiquement correct en Italie, a bien essayé d’effectuer cet exercice périlleux mais elle n’en est pas sortie indemne ! Féministe acharnée pour les droits des femmes au point qu’elle a de l’urticaire si on l’appelle « le Président », immigrationniste forcenée qui, en octobre, s’émerveillait en des termes élogieux des portes grandes ouvertes aux migrants par la ville de Cologne « où l’accueil et la clairvoyance sont vainqueurs », elle s’est retrouvée devant un dilemme existentiel grave face aux violences faites aux femmes en Allemagne par ses protégés immigrés.
Muette pendant une semaine, elle a fini par lâcher, le 7 janvier : « Les personnes qui se sont permises ces gestes qui manquaient de respect parfois violents doivent en répondre devant la justice. »
Aucune référence à la provenance ethnique des agresseurs et banalisation des viols, des attouchements, des agressions sexuelles, des vols, qui deviennent de simples « gestes manquant de respect ». Pas plus grave en somme qu’un enfant qui ne dit pas bonjour et bonsoir, quoi !
Il va s’en dire que cette déclaration minimaliste, et pour ne pas dire imbécile par sa mollesse si l’on considère la gravité des faits advenus en Allemagne, a déchaîné une polémique en Italie. Madame le Président de la chambre a bien du revoir sa copie, hier en fin d’après-midi, et parler de « violences, harcèlements et humiliations physiques et verbales. » Elle s’est bien gardée pourtant d’évoquer des immigrés qui ont perpétré ces faits ignobles. Pas possible semble-t-il de regarder la vérité en face : c’est tout son monde idéologique du vivre-ensemble fait d’illusions et de tromperies qui s’effondrerait alors !
Aussi, tant pis pour les femmes qui sont marqués à vie par ce qu’elles viennent de vivre, tant pis pour les futures qui subiront ce triste sort car ces vagues migratoires ne semblent pas devoir s’arrêter avec de tels politiques, l’idéologie immigrationniste doit rester sauve, coûte que coûte, quel qu’en soit le prix à payer, même si c’est celui du féminisme le plus dur !
Francesca de Villasmundo
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