Comme la plupart des lois et des mesures impopulaires et surtout injustes, l’amputation sévère des allocations familiales pour 500 000 foyers a lieu ce mercredi, en douce dans le creux du mois d’août. Le décret est passé le 1er juillet, il est effectif désormais. A partir d’hier le montant des allocations est pour la première fois modulé en fonction des revenus: 485 000 familles, soit 10 % des bénéficiaires selon la CNAF,  voient leur montant fortement amputé.
C’est au nom de la justice sociale que l’injustice est perpétrée dans la droite ligne de l’inversion des choses propre à la Révolution en marche. Ceci en dépit de la levée de boucliers des syndicats, des associations familiales, des partis de droite et même des milieux de gauche.
Les allocations familiales ont été créées au lendemain de la Seconde guerre mondiale pour encourager les naissances françaises, mais il est vrai aussi, qu’elle permettaient aux mamans de rester chez elles élever tranquillement leurs enfants, ce qui est inacceptable pour les républicains féministes. De plus grâce au montant des allocations, de nombreuses familles avaient pu accéder à la propriété. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le même montant était versé à tous les ménages à partir de deux enfants, ce qui signifiait concrètement 129,35 euros avant cette réforme. Cette politique des allocations familiales  aidait en outre au maintien d’un taux de fécondité d’au moins deux enfants par femme, en dépit des politiques adverses de l’avortement. Cette atteinte à un droit établi ne devrait pas manquer, en outre, d’être imitée avec la mise sous condition de ressource des remboursements maladie,en particulier…
Selon Marisol Touraine, 90% des familles ne remarqueront rien:
« Les allocations restent universelles puisqu’elles sont versées à toutes les familles« , affirmait-elle lors du débat devant l’Assemblée, sans le moindre scrupule, puisque la notion d’universalité des allocations familiales signifiait précisément qu’elles étaient dû aux mamans en fonction du nombre de leurs enfants et non en fonction du revenu familiale. La ministre plonge comme d’habitude dans le misérabilisme et la faveur donné au travail des femmes, pour justifier cette coupe sombre, qui serait répercutée sur la création de crèche et une certaine hausse des allocations pour les familles nombreuses modestes et « monoparentales », soit pour celles qui cumulent les trois critères, une hausse de 50 % entre 2012 et 2017. Ceci n’est que le prétexte qui masque le véritable motif, puisque 400 millions d’euros ne seront plus distribués cette année et ce montant atteindra très vite 865 millions en année pleine. Le motif idéologique n’est, bien entendu, jamais absent puisque par ce dispositif, les familles traditionnelles sont les plus touchées par cette loi.
Le critère de la division par deux des allocations est un plafond de revenu de 6 000 euros nets par mois. Ce qui dans certaines zones urbaines où les loyers et l’immobilier sont très chers, n’est pas beaucoup pour une famille.  Au-dessus de 8 000 euros de revenus, les allocations seront carrément divisées par quatre. Afin d’éviter les effets de seuil, un complément dégressif sera versé aux ménages qui dépassent de peu l’un des plafonds. En outre, 154 000 familles qui percevaient des majorations d’allocation pour les enfants à partir de 14 ans, seront atteintes par la réforme, soit 12 % des familles qui jusqu’à hier y avaient encore droit.Â
Les familles traditionnelles systématiquement sanctionnées:
Les Échos  expliquent que pour les ménages sanctionnés par cette réforme, la mesure s’ajoute à la baisse du plafond du quotient familial de 2 000 à 1 500 euros, qui vise également à combler le déficit de la branche famille de la Sécurité sociale qui avaient déjà touché 1,38 million de familles qui ont ainsi déjà perdu en moyenne 779 euros sur un an.
Pendant ce temps le gouvernement vient de faire voter dans le creux de l’été, une loi en faveur de l’immigration qui va encore coûter fort cher à la France; et il ne cesse, en plus, de multiplier les allocations d’exception pour créer des conditions toujours améliorées pour recevoir les immigrés clandestins, c’est-à -dire hors-la-loi. Sans compter les frais phénoménaux suscités par l’ouverture des frontières selon les critères de Schengen, qui mobilisent un surcroit de forces de l’ordre, de personnel social, et des quantités d’infrastructures et dépenses démultipliées sans arrêt. C’est la politique du grand remplacement qui continue; la fin des allocations familiales traditionnelles ne sont qu’un élément de plus dans une constante politique immigrationniste, qui demande aux autochtones de céder leur place.
Alors que les soins apportés aux clandestins occupent toutes les attentions de ce gouvernement, il défavorise la natalité des familles françaises traditionnelles, faisant place aux nouveaux arrivants.
MPI avait publié récemment une excellente vidéo qui résume bien les dégâts que va occasionner cette réforme aux dépends des familles françaises.
La modulation des allocations familiales selon les revenus a été adoptée
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