Malgré l’incroyable tintamarre médiatico-politique autour d’une résurgence du racisme dont la pauvre Taubira serait la cible de prédilection ; malgré le matraquage publicitaire autour du film multiculturaliste « La Marche » que tout démocrate doit aller voir au cinéma sous peine d’être suspecté de dérive réactionnaire ; malgré le meeting des « forces » de gauche » à la Mutualité mercredi dernier avec le soutien de l’incontournable Caroline Fourest et malgré l’alliance et l’appel convergent des syndicats, des associations antiracistes, des ligues communautaires, des loges maçonniques, des lobbies homosexuels, des mouvements féministes, des organisations d’immigrés, de réfugiés politiques et de clandestins en attente de régularisation, les marches contre le racisme de ce week-end ont été un flop, un bide, un échec patent !
A Paris, le principal cortège a rassemblé moins de 4.000 personnes. Ailleurs, à Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lille ou Marseille, quelques centaines à peine à chaque fois…
Ancienne présidente du MRAP, la ministre déléguée chargée de la Réussite éducative, George Pau-Langevin, était le seul membre du gouvernement à venir assumer sur place ce raté de première.
On ricanera en pensant que Jean-Luc Mélenchon et toutes les grandes centrales syndicales (CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, Unsa) avaient appelé à descendre dans la rue pour cette mobilisation pour « sauver la République » qui aura rassemblé au final sur toute la France bien moins de personnes que les seuls Bonnets Rouges défilant à Carhaix le même jour.
Enfin une bonne journée !
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