A l’heure où le laïcisme continue son oeuvre de destruction et où la civilisation chrétienne s’effondre, il est bon de se rappeler les Vérités qu’implique la venue du Saint Esprit sur les apôtres le jour de la Pentecôte.
Vous trouverez ci-dessous un sermon prononcé par Mgr Lefebvre le 17 mai 1975, qui met bien en lumière les forces et les erreurs à l’oeuvre dans la destruction de l’Eglise et de nos sociétés. A lire jusqu’au bout.
« Nous profiterons de ces quelques instants pour évoquer ce que cette fête de la Pentecôte nous suggère. Essayons de nous représenter ce que pouvait être ce jour de l’Ascension et le moment pendant lequel Notre Seigneur est monté au Ciel. Les apôtres voyant Jésus monter au Ciel et disparaître dans les nuées, avaient les yeux fixés sur le Ciel.
Et nous les comprenons bien, eux qui avaient vécu avec Notre Seigneur devaient éprouver ce sentiment – et cet instinct si l’on peut dire – de savoir et de comprendre qu’ils avaient eu auprès d’eux le Ciel. Car qu’est-ce que le Ciel, sinon Notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même, le Verbe de Dieu ? Ils avaient donc, en définitive, le Ciel dans leurs mains en quelque sorte. Ils le goûtaient et cette présence de Notre Seigneur auprès d’eux devait leur donner un charme, une paix, une sérénité inaltérable ; une confiance absolue.
Or voici que Notre Seigneur s’échappe de leurs regards et disparaît. Et c’est pourquoi leurs yeux restaient fixés vers le Ciel. Voici que les anges leur disent : Mais que faites-vous là ? Pourquoi attendez-vous ? Un jour Jésus reviendra comme Il est monté.
Et les apôtres se sont donc réunis au Cénacle pour attendre la venue de l’Esprit Saint. Car c’était cela que Notre Seigneur voulait leur donner. Le Ciel avait disparu de leurs yeux et presque de leurs coeurs, or précisément c’était le Ciel que Notre Seigneur voulait leur donner et leur donner par l’Esprit Saint.
Car ce n’est pas autre chose que l’Esprit Saint dans nos coeurs ; c’est le Ciel dans nos coeurs. C’est le Paradis commencé dans nos âmes. Si nous comprenons bien ce qu’est le Saint-Esprit et la grâce que le Bon Dieu nous donne par l’Esprit Saint dès le jour de notre baptême et par tous les sacrements que nous recevons et particulièrement dans la Sainte Communion, nous comprendrions que c’est le Ciel que nous recevons.
Les apôtres ont été remplis de l’Esprit de Jésus au moment de la Pentecôte et donc le Ciel a pris possession de leurs âmes et de leurs coeurs et jamais plus ils ne sont séparés de cet Esprit Saint et de Jésus. Ils ont compris tout ce que Jésus leur avait dit. Ils ont compris ce qu’était le Ciel par rapport à la terre ; ce qu’était l’esprit par rapport à la chair ; ce qu’étaient ces biens ineffables, ces biens éternels, devant les choses temporelles. Ils ont compris. Jusque là ils n’avaient pas compris.
Et quelle fut l’influence du Saint-Esprit dans leurs âmes ? C’est saint Paul qui nous le décrit par deux fois. Une fois lorsqu’il énumère les différents fruits du Saint-Esprit dans nos âmes. Je ne pourrai vous les énumérer tous, mais il parle de la patience, de la bénignité, de la mansuétude, de la paix, fruits du Saint-Esprit dans les coeurs. Et il le redit lorsqu’il parle des avantages de la charité, des qualités de la charité :
Caritas patiens est, benigna est, caritas omnia suffert, omnia crédit, omnia sperat (1 Co 13, 4 et la suite) : « La charité est patiente, la charité souffre, la charité croit, la charité espère, la charité aime, la charité demeure toujours ».
Voilà ce que saint Paul énumère et décrit de la charité, décrit de l’Esprit Saint. Et c’est cela l’Esprit Saint. C’est à cela que nous reconnaîtrons si nous avons l’Esprit Saint en nous. Si nous sommes humbles, doux, charitables, paisibles. Voilà les fruits que Notre Seigneur donne à ceux qui reçoivent le Saint-Esprit.
Cet Esprit Saint que nous avons en nous, que nous donne-t-il ? Que nous inspire-t-il ? Écoutons ce que racontent les Actes des Apôtres. Les Actes des Apôtres disent que dès que les apôtres ont reçu le Saint-Esprit, ils ont parlé. Ils avaient reçu des langues de feu, qui les désignaient, qui les marquaient, qui manifestaient la descente du Saint-Esprit en eux. Mais ces langues de feu ne signifiaient pas autre chose que désormais, ils avaient un coeur de feu. Un coeur de feu qui les ferait parler, qui les ferait prêcher. Parler de qui, de quoi ? De Notre Seigneur Jésus-Christ. Car c’est l’Esprit de Jésus qu’ils ont reçu : « Je vous enverrai mon Esprit ». C’est donc l’Esprit de Notre Seigneur et ils ont parlé de Notre Seigneur.
Et la phrase peut être la plus caractéristique des discours de saint Pierre alors que rempli du Saint-Esprit, il ne pouvait s’empêcher de parler, de prêcher déjà l’Évangile, de prêcher Notre Seigneur à tous ceux qui l’entouraient, il a dit :
Et non est in alio aliquo salus (Ac 4,12) : « Il n’y a pas de salut en dehors de Lui ».
Nec enim aliud nomen est sub cælo datum hominibus in quo oporteat nos salvos fieri (Ac 4,12) : « II n’y a pas d’autre nom par lequel nous devons être sauvés ».
Il n’y a pas d’autre nom que celui-là par lequel tous les hommes doivent recevoir le salut. Voilà la vérité essentielle, la vérité capitale. La vérité qui résume toute la vérité de l’Église. L’Église n’a été fondée que pour cela, pour donner le salut aux âmes par Notre Seigneur Jésus-Christ, en Notre Seigneur Jésus-Christ.
Et par conséquent, c’est le devoir de l’Église et ce sera votre devoir, mes bien chers amis, vous tous, lorsque vous serez prêtres, lorsque vous aurez comme mission de prêcher l’Évangile, de prêcher le règne de Notre Seigneur Jésus-Christ. C’est cela que le Saint-Esprit a inspiré aux apôtres : le règne de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il est Roi. Il a le droit de régner. Il a le droit. Et c’est un fait historique. Sa présence, entrée dans l’Histoire, ne peut plus être ignorée des hommes. Aucun homme ne peut ignorer que Notre Seigneur Jésus-Christ est venu pour les sauver. Et les hommes qui savent que Notre Seigneur est venu et par conséquent que Dieu est venu parmi eux pour les sauver, doivent accepter son règne, le règne de Notre Seigneur. Pas seulement le règne dans les individus et dans les personnes ; pas seulement le règne en chacun d’entre nous, mais le règne dans les familles, dans les foyers et le règne dans la Cité.
Ah voici qui est beaucoup plus difficile ! Admettre que Notre Seigneur doit régner sur les nations. Il est le Roi des nations. Il est Celui qui jugera, qui jugera tous les princes et les rois. Cela est inscrit déjà dans les psaumes. Et par conséquent, nous, nous devons être les hérauts du royaume de Notre Seigneur Jésus-Christ. C’est cela que nous devons prêcher partout. Qu’il n’y aura pas de bonheur ici-bas, sans le royaume de Notre Seigneur Jésus-Christ. Que rien ne se fera de bien ici-bas sans Notre Seigneur Jésus-Christ. On ne peut rien faire sans la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ. C’est Lui qui est la source de tous nos actes méritoires. Nous ne pouvons pas mériter quoi que ce soit pour le Ciel, si nous n’avons pas en nous la grâce et l’Esprit de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Voilà des vérités qui sont évidentes pour les chrétiens, évidentes pour l’Église, mais que l’on ne veut pas recevoir et que beaucoup de catholiques aujourd’hui ne veulent plus recevoir.
On trouve inadmissible qu’il n’y ait pas de salut en dehors de l’Église. Qu’il n’y a pas de salut en dehors de Notre Seigneur Jésus-Christ. Et tout dernièrement encore je lisais dans le compte-rendu d’un synode épiscopal, que l’on pouvait estimer qu’il y avait des valeurs de salut dans toutes les religions.
Ceci est absolument faux, contraire à toute la doctrine de l’Église. Il n’y a pas de valeur de salut dans une religion fausse, dans une religion erronée. Il n’y a de valeur de salut que dans la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ et par conséquent dans l’Église catholique. Et tous ceux qui se sauvent se sauveront toujours par l’Église catholique, même s’ils sont dans d’autres religions, même s’ils ont vécu dans d’autres religions. Ils ne peuvent se sauver, ils ne peuvent entrer au Ciel que par Notre Seigneur Jésus-Christ. Il n’y aura rien d’autre au Ciel que le Corps mystique de Notre Seigneur, c’est évident.
Quelqu’un qui n’est pas membre du Corps mystique de Notre Seigneur pourra-t-il aller au Ciel, puisque Notre Seigneur Jésus-Christ c’est le Ciel, Il est Dieu et Dieu c’est le Ciel. Par conséquent quiconque n’est pas rattaché à Notre Seigneur Jésus-Christ ne sera pas dans le Ciel. Il n’y aura au Ciel personne qui ne soit membre du Corps mystique de Notre Seigneur.
Voilà des vérités que nous devons nous rappeler. Et je pense pouvoir dire d’une manière certaine que si l’on poursuit malheureusement notre séminaire et notre oeuvre ici, c’est précisément parce que nous affirmons ces vérités.
Parce que le monde ne veut plus entendre ces vérités. Et qu’il faut se conformer à l’homme moderne, qu’il faut écouter l’homme moderne. Qu’est-ce que cet homme moderne ? Qui est-il ? Que représente-t-il ? Sinon bien souvent celui qui ne croit pas en Notre Seigneur Jésus-Christ et qui ne veut pas croire en Notre Seigneur Jésus-Christ ; qui refuse le règne de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui refuse sa grâce. On ne veut plus croire au surnaturel. On ne veut plus croire à la grâce de Notre Seigneur. On ne croit plus qu’à l’homme, à l’homme qui maintenant par sa science semble devoir gouverner le monde à la place de Dieu.
Eh bien, nous affirmons au contraire le règne de Notre Seigneur Jésus-Christ. Nous voulons qu’il règne. C’est pourquoi nous L’adorons et nous cherchons à L’adorer d’une manière qui soit digne de Lui, digne de Notre Seigneur Jésus-Christ, digne de sa présence dans la Sainte Eucharistie. C’est pourquoi nous aimons nos cérémonies et que nous sommes attachés à cette liturgie qui, elle, exprime vraiment ce que nous pensons dans nos coeurs, ce que nous pensons dans le fond de nos âmes. Que Jésus est présent dans la Sainte Eucharistie et que nous L’honorons comme Dieu. Il est notre Roi. Il a droit à nos hommages. Il a droit à nos génuflexions. Il a droit à nos inclinations. Il a droit à des chants qui sont dignes de Lui, dignes du Ciel, qui rappellent le chant des anges. Voilà ce que nous voulons.
Nous voulons aussi L’honorer de notre foi, dans la doctrine que nous enseignons à ces jeunes gens qui sont venus ici pour la recevoir, pour recevoir la vraie foi. La doctrine qui nous apprend que Dieu est tout, que l’homme n’est rien. Que Notre Seigneur Jésus-Christ est le seul moyen de salut et qu’il est le seul moyen de salut qu’il faut prêcher à tous ceux qui veulent se sauver. Voilà ce que nous affirmons, voilà ce que nous croyons.
Mais cela est contraire à ce que veut l’oecuménisme moderne qui veut précisément niveler toutes les religions. Niveler notre religion catholique au niveau de la religion protestante et des autres religions. Cela nous ne l’accepterons jamais. Il n’y a de Dieu que Notre Seigneur Jésus-Christ. Nous ne connaissons pas Luther, ni Bouddha, ni les autres chefs des religions qui ont été tout simplement inspirées par le diable pour détourner les hommes de la Vérité, de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Nous voulons considérer Notre Seigneur comme notre Roi. Nous voulons qu’il règne dans nos maisons, dans nos familles, dans nos cités. Nous n’accepterons jamais que dans les cités, les religions soient mises sur le même pied.
Sans doute c’est impossible à vouloir immédiatement. Mais nous voulons garder le principe. Sinon il n’y a plus de droit public de l’Église. Le droit public qui donne à l’Église des pouvoirs dans les Sociétés. L’Église est une société qui a des pouvoirs dans la société civile, qui doit être reconnue par la société civile.
Certes actuellement, par la malice des hommes, ses pouvoirs ne sont plus reconnus ou très peu reconnus. Et hélas même dans les pays où ils sont reconnus, ces pays sont persécutés par ceux qui devraient les défendre.
Qui a armé la main qui a assassiné le chancelier autrichien Schuschnigg ? Qui a armé la main qui a tué Garcia Moreno ? Qui poursuit Franco et qui a poursuivi Salazar lorsqu’ils étaient dans leur pays des hommes d’État chrétiens ? Qui voulaient que Notre Seigneur règne dans leur pays. Ceux-là sont persécutés. Ceux-là on les recherche. Ceux-là on essaye de les assassiner. Parce qu’ils veulent que Notre Seigneur règne dans leur pays.
Pourquoi Jeanne d’Arc a-t-elle été brûlée ? Parce qu’elle voulait rétablir le règne de Notre Seigneur dans le pays de France.
Voilà ce que nous devons penser. Voilà ce que nous devons croire. Et cette persécution que nous subissons aujourd’hui, n’est pas autre chose que celle-là. Il ne faut pas la placer sur un autre plan. Ce n’est pas sur des détails que nous sommes attaqués. Nous sommes attaqués parce que nous voulons le règne de Notre Seigneur Jésus-Christ, le règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ, parce que nous voulons l’affirmer, que nous ferons tout pour que ce règne arrive, pour que le règne de Dieu, le règne de Notre Seigneur arrive, le règne de la très Sainte Vierge Marie.
C’est pour cela que nous sommes persécutés. Nous le savons bien. Et particulièrement par ceux qui dans l’Église, pactisent avec l’ennemi. Malheureusement parmi ceux qui pactisent avec l’ennemi, il y en a désormais qui occupent des postes importants dans l’Église et par ces postes importants s’efforcent de nous faire passer aussi dans ce pacte avec l’ennemi et essayent de nous entraîner dans des compromis qui sont absolument inadmissibles ; qui sont contraires à Notre Seigneur Jésus-Christ, contraires à l’honneur de Dieu, contraires à l’honneur de Notre Seigneur et de la très Sainte Vierge Marie. Et cela nous ne le voulons pas.
Dans les inter-communions, dans les hospitalités eucharistiques comme on les appelle maintenant, tout cela ce sont des blasphèmes, des sacrilèges que nous ne pouvons pas accepter. Quis ut Deus ? Voilà ce que nous devons dire : Quis ut Deus Jésus-Christus ? Qui est comme Notre Seigneur Jésus-Christ ? Voilà ce que nous devons croire. C’était le cri de Jeanne d’Arc. C’est le cri qu’elle répétait de saint Michel Archange.
Eh bien, c’est celui-là que nous devons répéter. C’est celui-là que nous devons garder dans nos coeurs pour toujours. Quelles que soient les persécutions que nous puissions subir. Nous devons être unis à Notre Seigneur, unis à la très Sainte Vierge Marie, unis à notre très Saint-Père le pape, unis à tous les évêques de l’Église.
Mais peut-être quelquefois en étant unis avec eux, unis contre eux d’une certaine manière, s’ils disent des choses qui ne sont pas admissibles. Mais si d’une part ils disent des choses admissibles, d’autre part ils disent des choses qui ne sont pas admissibles, nous serons avec eux lorsqu’ils diront des choses admissibles, mais nous serons contre eux quand ils diront des choses inadmissibles. Parce qu’ils se détruisent eux-mêmes, ils détruisent alors l’Église. Et nous, nous voulons au contraire construire l’Église, la construire sur les bases de toujours, pas sur des bases qui nous seraient propres, sur les bases comme celles dont je viens de vous entretenir, celles qui sont inspirées par l’Esprit Saint. Voilà notre désir. Notre but n’est pas autre que celui-là.
Nous demandons aujourd’hui à l’Esprit Saint et à la très Sainte Vierge Marie qui a été remplie de l’Esprit Saint, de nous garder toujours dans l’Esprit Saint, dans cet amour, dans cette charité, dans cette humilité. Nous ne voulons pas nous croire plus que les autres.
Si le Bon Dieu nous donne la grâce de suivre la Tradition, la grâce de demeurer dans la lumière du Saint-Esprit, nous ne nous en glorifions pas, mais nous prierons pour que le Bon Dieu fasse que cette lumière s’étende à nouveau comme autrefois sur tous les pays de l’Europe et sur le monde entier. »
Mgr Marcel Lefebvre, vigile de la Pentecôte, le 17 mai 1975.
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http://laregledujeu.org/2015/12/11/26716/un-pape-contre-les-barbares/
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/relations-jews-docs/rc_pc_chrstuni_doc_20151210_ebraismo-nostra-aetate_fr.html
Extrait du document :
35. Puisque Dieu n’a jamais révoqué son alliance avec Israël, son peuple, il ne peut pas y avoir deux voies ou approches différentes menant au salut de Dieu.
La confession de la médiation universelle et donc exclusive du salut par Jésus Christ est au cœur de la foi chrétienne, tout comme l’est aussi la confession qu’il n’existe qu’un seul Dieu, le Dieu d’Israël qui, en se révélant en Jésus Christ, s’est entièrement manifesté comme le Dieu de tous les hommes car en lui s’est accomplie la promesse selon laquelle tous adoreront le Dieu d’Israël comme l’unique Dieu (cf. Is 56, 1-8).
Ce texte est conforme aux saintes écritures;
Pour s’en assurer relire ce qui l’apôtre Paul en Romains 11
http://aelf.org/bible-liturgie/Rm/Lettre+de+saint+Paul+Ap%C3%B4tre+aux+Romains/chapitre/11
« 17 De ces branches, quelques-unes ont été coupées, alors que toi, OLIVIER SAUVAGE, tu as été GREFFÉ parmi les branches, et tu as part désormais à la sève que donne la RACINE de l’olivier.
18 Alors, ne sois pas plein d’orgueil envers les branches ; malgré tout ton orgueil, ce n’est PAS toi qui portes la RACINE, c’est la RACINE qui te porte. »
La racine semble bien être les patriarches, que l’on retrouve dans le « Nouveau Testament » :
Marc 12 « 26 Et sur le fait que les morts ressuscitent, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au récit du buisson ardent, comment Dieu lui a dit :
Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? «
Saint Paul a bien dit aux nouveaux convertis au Christ « c’est la RACINE qui te porte. » !
Cette racine, ce sont les Patriarches et les prophètes, le peuple élu de l’Alliance jusqu’à l’ Avènement de Jésus.
Mais Saint Paul précise : « De ces branches, quelques-unes ont été coupées, »
L’olivier de la Nouvelle Alliance comporte donc la racine,
les branches de cette racine, branches qui n’ont pas été coupées, et les branches greffées.
L’ Ancienne Alliance n’a pas été révoquée, c’est évident puisqu’elle est totalement intégrée dans la Nouvelle Alliance, sauf, les branches coupées ! c’est à dire les juifs qui ont refusé Jésus et sa Nouvelle Alliance dans laquelle
l’ Ancienne Alliance a été fondue. Jésus a accompli l’Ancienne Alliance par sa Nouvelle Alliance.
Les branches coupées ont continué à vivre avec les textes de l’Ancien Testament, en y ajoutant d’autres textes.
Mais ce sont des branches coupées ! plus exactement qui se sont coupées !
Branches coupées ou autres « oliviers sauvages » doivent demander à être greffés sur l’ olivier de la Nouvelle Alliance,
s’ils le veulent !
sinon, qu’ils continuent dans leurs voies, personne ne peut les obliger, que le dialogue continue
puisqu’il est infructueux : refus de Jésus-Christ.
Mais ce dialogue doit être extérieur à la vie interne de l’Eglise.
Là est l’erreur : « les fumées de satan »,
comme l’a dit le Pape Paul VI, le 29 juin 1972, en la fête de Saint Pierre et Saint Paul.
L’Eglise est meurtrie par les modifications introduites, et le texte du 10 décembre 2015 le reconnaît !
Jésus-Christ a apporté sa Bonne Nouvelle sans jamais y mélanger les doctrines humaines de son temps.
L’Eglise se doit de suivre l’exemple du Christ !
Jésus-Christ a appelé tous les hommes à le suivre ! ceux qui le refusent sont des anti-Christ !
Il n’y a plus de judaïsme pratique depuis la destruction du Temple, plus de prêtres, plus de sacerdoce, plus de Saint des Saints, plus de Tente de la Rencontre, plus de sacrifices… Le judaïsme a disparu il y a 2000 ans. Par conséquent, il n’y a plus de juifs, il n’y a plus que des illuminés qui désirent faire vivre un « judaïsme » impraticable : le talmudisme.
Les personnes qui se disent juives sont comme les membres de la Petite Eglise.
Oui certains ont voulu comme vous le dîtes qu’il n’y ait « plus de juifs » (cf. la Shoah);
mais ceci est bien une preuve de leur existence et le retour des exilés en « Terre d’Israël » est la manifestation que Dieu ne les a pas abandonnés mais veille sur ses promesses tout comme par la Venue de Jésus-Christ le Messie, s’est déjà réalisée une partie des prophéties de l’AT.
Avec Saint Jean Paul II j’aime à dire :
« Vous êtes nos frères préférés et, d’une certaine manière, on pourrait dire nos frères aînés. «
Il est un document étrange : l’accord haavara de 1933 !!!
Dans l’extrait cité ci-dessus du dialogue Kaplan-Danielou, le membre de phrase (attribué à Kaplan) ne paraît pas compatible avec l’enseignement des apôtres : « des confessions (juive et chrétienne) qui ont pour tâche de préparer avec Israël l’avènement de l’ère messianique annoncée parmi les prophètes ».
Ceux qui se souviennent de leur catéchisme pensent que l’ère messianique a bel et bien commencé avec le Christ, lui-même annoncé par les prophètes.
Sous prétexte de respecter le message de l’autre, renoncerait-on à respecter son message propre ? Ce dialogue-là ne serait pas inter-religieux mais une capitulation idiote.
Quant à renoncer à évangéliser les Juifs, ce serait une nouvelle erreur.
Par amour de la vérité et par amour de nos frères (ici les Juifs), les Chrétiens catholiques ont le devoir de faire savoir et défendre que le Christ Jésus est le Messie.
Noachisme de Rome? Après nous, le déluge!…
Il n’est pas question de renoncer à annoncer le SALUT en Jésus-Christ, au contraire …;
Ils seraient bon que les chrétiens redécouvrent leurs racines juives;
faut il le rappeler encore, Marie, Jésus, les apôtres et les premiers disciples sont juifs. Les premiers chrétiens n’avaient pas de livre écrit (NT), ils lisaient la parole dans ce que l’on appelle aujourd’hui AT et recevaient une partie de leur enseignement de la Torah par les juifs dans les synagogues.
L’universalité du Salut offert par le Dieu unique d’Israël est déjà révélé dans l’ancien testament (Isaïe) et ne fait aucun doute.
Relire aussi Éphésiens 2.11-18
11 C’est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l’homme, 12 souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. 13 Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ.
14 Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, 15 ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, 16 et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié. 17 Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près; 18 car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit.
C’est bien là, notre prière « la réconciliation des deux en un seul homme nouveau réconcilié avec Dieu par la croix ».
Mais on ne peut omettre ce que dit Paul concernant le Salut d’Israël, lire Romains 11.25-26
« 25 Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée. 26 Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit: Le libérateur viendra de Sion, Et il détournera de Jacob les impiétés; »
« … jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée »,
Annonçons nous l’Évangile Bonne nouvelle de Jésus-Christ à temps et contre temps pour que notre nation soit à majorité chrétienne ?
Désolé pour autant de citations bibliques, mais on ne peut parler des choses théologiques sans le secours des Saintes Écritures.
Cher Shimon, vos citations font de belles références. Et après ?
Quant à savoir que le Christianisme est issu du Judaïsme, depuis les temps apostoliques, avec ou sans vos citations, les Catholiques n’en avaient jamais douté.
Et pour la tolérance mutuelle, on n’ avait pas besoin de séances où de pauvres petits Goys (Catholiques) donnent des signes inutiles de reniement.
Vous croyez que les Juifs vont se réconcilier avec nous et « avec Dieu par la croix » ?
Bonne chance avec votre méthode Coué.
Ils veulent seulement imposer leurs vues aux Chrétiens pour progressivement les amener par des contournements
et des contorsions diverses à renier le Christ.
» Le Christ, quand il viendra, trouvera t-il la foi sur la terre ? »
Que chaque Catholique réponde oui au Christ et le prie de nous sortir de la situation où nous sommes enlisés.
Maranatha !
Tout cela … mais n’oublions quand même pas que dès la mort et la résurrection du Christ les rabbins ont procédé à une falsification profonde et pernicieuse de l’Ancien Testament en y effaçant tous les textes qui annoncent clairement la venue du Christ Sauveur et Rédempteur qui figurent toujours dans le document original qui est l’Ancien Testament original conservé intact dans la Bible catholique…et non dans le Talmud… qui est un faux…
Toute l’hypocrisie juive persistera tant que les rabins ne se concvrtissent pas en revenant à la sainte Bible originale qui n’est pas celle des juifs… et ce n’est pas demain la veille…
Je suis entièrement d’accord avec le commentaire d’Eugène » Le judaïsme a disparu il y a 2000 ans. Par conséquent, il n’y a plus de juifs, il n’y a plus que des illuminés qui désirent faire vivre un « judaïsme » impraticable : le talmudisme.
Ne nous contentons pas des ragots :
– concernant l’Ancien Testament, il y a des liens de Bible juive en ligne qui vous permettent de vérifier :
http://www.sefarim.fr/
– Le Talmud n’est pas leur bible, mais une exégèse des textes, un peu comme les catholiques ont leur catéchisme et là comme pour nous il peut y avoir à redire …
Bonjour Shimon,
Vous semblez contester que Dieu ait rejeté et pourrait rejeter encore le peuple juif et vous défendez l’idée que le christianisme est naturellement le prolongement d’Israël, autrement dit de la religion hébraïque.
Bien sûr, vous faites référence à la shoah qui n’a pas pu être voulue par Dieu, fidèle à son peuple élu, à jamais.
N’y aurait-il pas là un contresens dans la vision des choses ?
Ce n’est pas Dieu qui a rejeté le peuple juif ; c’est celui-ci qui, à part ceux qui ont suivi le Christ en devenant ses disciples, la plupart du temps martyrisés en vertu de leur attachement criminel au « Roi des juifs » crucifié et ressuscité, a rejeté le fruit de la promesse, Dieu rédempteur par la croix de son fils, héritier de David son père, mais surtout son Fils par l’Esprit Saint qui a trouvé Marie et Joseph pour tromper le malin et permettre le salut des hommes de bonne volonté.
La racine du christianisme n’est pas le peuple juif, c’est Jésus Christ en lui-même qui ne vient du peuple juif que par sa Mère humaine et qui comporte une nature Divine prépondérante.
Et c’est cette nature divine qui a été refusée par son peuple, qui se serait bien contenté d’un Messie uniquement humain et qui continue d’ailleurs à l’attendre.
Oui, le peuple juif est antécédent du peuple chrétien ; mais son principal antécédent c’est Dieu lui-même.
Le peuple juif n’a contribué que par Marie qui l’a mis au monde et par le crime de ceux qui n’ont pas voulu reconnaître le Fils de Dieu, c’est-à-dire la quasi totalité du peuple juif.
Vous refusez de considérer une malédiction du peuple juif dont la destruction du temple et la shoah seraient, aux extrémités de l’histoire, les symboles.
Ce n’est pas une malédiction de Dieu, qui ne serait alors qu’un Dieu vengeur. Non ! c’est la malédiction du diable qui reproche aux juifs leur déicide salvateur. Satan a été berné par l’insignifiance de la sainte famille et par la trop grande vulnérabilité de Jésus, a priori inconciliable avec la puissance d’un Dieu.
Est-ce l’Eglise qui a initié, accepté, entretenu, favorisé la shoah ?
Non, c’est le National Socialisme allemand, un des bras armés de Satan par ses racines qui étaient, en même temps anti-juifs et anti-chrétiens. Le Pape a condamné le nazisme sans ambiguïté niindulgence et Pie XII et l’Eglise ont participé à la sauvegarde de nombreux juifs menacés.
Oui, le peuple juif a eu, a toujours un rôle anti-christ indéniable. Le Talmud a-t-il été condamné par les rabbins ? Ne fait-il pas partie intégrante de la religion juive actuelle ?
Le peuple juif se convertira-t-il ? Là est la Question.
Si les disciples du Christ arrêtent de prier pour leur salut par la conversion à la Vérité du Christ, comment cette conversion pourra-t-elle survenir ?
Ce n’est pas Dieu qui a besoin de conversion ; c’est le peuple juif.
Dieu est fidèle à son alliance avec Abraham. Il attend que son peuple lui revienne. Il ne peut rien faire de plus, en tout cas pas entériner le concile qui, sur ce point induit ses peuples en erreur fatale pour les deux, les juifs et les chrétiens.
Les juifs ont besoin de se convertir au Christ. Dire le contraire est mensonge criminel.
Une question, pour finir : êtes vous de confession juive? ou simplement attaché à l’encyclique dont les 50 ans sont célébrés ?
pas du tout comme le Catéchisme !!!
Ne comparez pas au Catéchisme, pitié.
« Un seul Seigneur, Jésus-Christ, qui pour nous, les hommes, et pour notre salut…Un seul Baptême pour la rémission des péchés. » (Symbole de Nicée-Constantinople)
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Alors, comment admettre que les juifs pourraient être sauvés, SANS la foi explicite en Jésus-Christ?
Depuis au moins cinq papes, les supposés représentants du Christ sr la terre déclarent des choses completement HÉRÉTIQUES,mais on continue de les appeler « papes », ce qui est une incompatibilité dans les deux termes. On ne peut pas ëtre « pape » et « hérétique ». Y-a-t-il un professeur de logique dans la salle ? Dormez encore sur vos deux oreilles « d’aveugles ». Il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Que Jésus vienne mettre « sa salive » sur leurs pauvres paupières. « MISERERE NOBIS DOMINE ». cÉCILIEN
Oui Cécilien pPelchat … 100 % d’accord avec vous
Parfaitement d’accord, Cécilien. Je le dis depuis Vatican II, influencé par l’historien Isaac (de Malet-Isaac). Je suis né catholique et j’ai toujours pratiqué, tout en déplorant les décisions de Vatican II, mais avec celui qui dirige l’église actuelle on arrive à l’abomination: la liste est longue de ses décisions qui dénaturent la religion catholique. Bientôt il demandera aux prêtres de devenir des rabbins, des imams, des avocats de l’homosexualité, etc. Si François ne connaît les juifs et ce qu’ils pensent de nous (ce qui correspond exactement à ce que pensent les musulmans), il n’a qu’à lire les livres d’Israel Shahak, notamment Histoire juive, religion juive : Le poids de trois millénaires,1996
de Shahak Israel et Le Racisme de l’Etat d’Israël. Etant donné que la religion catholique est dénaturée par ses responsables, je garde ma foi en Jésus-Christ et je quitte cette organisation phagocytée par différents groupes qui agissent comme l’antéchrist.
Bravo Armand Hage… il est urgent que tous ceux qui pensent comme vous et moi et il y en a de plus en plus se lient unis en dissidents … non seulement contre ce gouvernement de crapuleux manipulateurs soumis à la juiverie universelle et financière franc-maçonne mais aussi à cette pourriture d’église conciliaire qui croit pouvoir détruire la Ste Eglise Catholique… avec ses clercs mondialistes conduits par cet évêque de Rome qui se prend pour le grand révolutionnaire de service…
Tout à fait d’accord. L’Eglise est phagocytée par toutes sortes de groupes comme les juifs et les homosexuels. Il suffit de lire ce que les juifs pensent des chrétiens et du christianisme pour comprendre que ces « papes » sont les jouets des juifs. Lire Israël Shahak, Jewish History, Jewish Religion: The Weight of 3,000 Years (traduit en français) et voir comment les non juifs, chrétiens ou autres, sont traités en Israël. Pour les juifs les chrétiens sont impurs. Cela suffit à résumer l’attitude à avoir envers eux. L’aveuglement de « l’Eglise catholique » n’a pas de limite. On dit « Pauvre France »; il faudrait également dire « Pauvre Eglise ».
C’est plus catholique chez Mgr Lefebvre – et c’est plus calme ! D’autre part, je n’ai jamais joué dans un quatuor à cordes formé d’amateurs où il n’y eût pas de juif … Une fois j’ai demandé à un prof de violon juif : « Monsieur, pourquoi les grands violonistes sont-ils tous des juifs ? » Il a répondu rapidement : « Écoute ; le violon, c’est facile à porter. »