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Cesare Battisti, ancien des Brigades rouges s’est rendu coupable d’une soixantaine de braquages et a froidement expédié ad patres quatre de ses victimes. Le premier, gardien de prison, succomba à une volée de balles dans le dos ; le deuxième, commerçant tentant de résister à un hold-up, fut liquidé à terre de deux balles bien placées; même scénario meurtrier pour le troisième dont en outre le fils est resté paraplégique par l’entremise d’une balle supplémentaire; enfin le quatrième est un policier qui a été « exécuté » par Battisti parce que celui-ci avait pu voir à la télévision qu’il enquêtait sur les assassinats de sa bande.

Le but était de créer un climat de terreur à la fin des années 70 dans l’objectif d’une prise de pouvoir communiste. Ce furieux en remettait une couche jusqu’en  1999 où l’organisation terroriste fut laminée et ses tueurs jugés dont une bonne partie par contumace parce que, sentant le vent tourner, une nombreuse partie d’entre eux trouvèrent refuge en France. La France de Mitterrand, paradis des gauchistes où le plus crétin des tueurs marxistes est toujours assuré d’un poste d’enseignement à Paris 8 ou d’artistes .

La demande d’extradition de ces monstres tarda… mais le gouvernement Berlusconi pris les choses en main et insista pour que les tueurs purgent leur peine.

Le système Mitterrand

Lorsqu’il a été question au début des années 2000 de considérer cette demande, tout ce que ce pays compte de fange et de faux talents (Bernard Henry-Levy?) s’est mis à pétionner à l’appel du SNESUP (syndicat des enseignants du supérieur) d’Attac, du PCF, de l’UNEF, du SNES. Pétitions signées par une grande partie des enseignants de Paris 8, par Cohn-Bendit, Alain Lipietz, Noël Mamère, Pierre Vidal-Naquet, l’écrivain Sollers etc. On y trouve aussi Gérard Filoche, chef des inspecteurs du Travail. L’énumération serait fastidieuse. Bertrand Delanoé, le maire de Paris en a aussi fait un citoyen d’honneur de la ville et gageons que ce ne sera pas son successeur, Anne Hidalgo, qui le démentira. 

Pour justifier de la non-extradition de ce criminel terroriste de la pire espèce, la parole de la France fut l’argument le plus percutent. Ce serait Mitterrand qui se serait ainsi engagé à assurer l’impunité à cette bande de terroristes immondes au nom de la France. Son successeur François Hollande n’a pas l’air d’avoir le même scrupule avec sa parole donnée à la Russie à propos de la livraison des navires porte-hélicoptères Mistral. La parole à géométrie variable évidemment!

Il eut été honorable que Hollande respecte sa parole pour la livraison des Mistrals, déjà payées, par contre la parole de Mitterrand pour la protection de criminels est une obstruction flagrante à une mesure de justice, elle est un fait du prince, une preuve du non-respect de l’Etat de droit. Bref, nous nageons dans l’immonde comme d’habitude.

Deuxième argument invoqué: l’Italie des années 70 était dominée par les fascistes. Il s’agissait en réalité du pouvoir pitoyablle, il est vrai, de la Démocratie-chrétienne. Si Aldo Moro n’avait pas tendu la main aux communistes peut-être n’aurait-il pas terminé entre les griffes des brigadistes qui l’avaient pris en otage avant de l’abattre froidement. Il est utile de rappeler aussi que le PCI considérait les désordres brigadistes comme des actes de crapulerie et que le maire PCI de Bologne envoya les chars pour faire cesser les troubles insurrectionnels dans la ville. Comme quoi Mitterrand était très à gauche du PCI.

Autre argument: Le procès Battisti n’était pas juste. Or Battisti a été jugé en 1989 par contumace, son avocat a fait appel et il fa été rejugé en 1990. Un jugement incontestable qui a été validé par la Cour européenne des droits de l’homme.

Nous sommes en 2015 et Cesare Battisti court toujours, il est interviewé, il joue les écrivains, les penseurs, les philosophes et ce qu’il en sort est publié! It il vient de faire appel de ce jugement brésilien d’expulsion vers la France ou le Mexique, alors que tous les médias quémandent ses déclarations. Gageons qu’il mourra de sa belle mort dans son lit comme Pol Pot.

(Source)

La France refuge des terroristes rouges-sang, sans papiers

Dans la même veine Toni Negri, autre membres de Brigades Rouge a lui aussi coulé deux paisibles séjours en France, sans papier mais protégé par Mitterrand, avant de se rendre de sa propre initiative à la Justice italienne qui l’a incarcéré. Désormais libre, il partage sa vie entre Venise et Paris…  Il a créé en octobre 2013 EuroNomade, qui fonctionne à la fois comme une plateforme de recherche et comme une revue en ligne… La vie de terroriste de gauche est pleine d’aventures et de rebondissements, pourquoi ne pas en faire une profession à proposer aux jeunes ambitieux ?

Pensons par exemple à Boudarel, cet immonde garde-chiourme  gauchard qui a vendu au Vietminh ses compatriotes, les soldats français d’Indochine et qui a fini des jours heureux à la solde de l’Education nationale.

Pour en revenir aux Brigades Rouge, selon Xavier Collet, les enquêteurs italiens en 2004 estimaient que la reconstitution des brigades rouges avait en partie été insufflée par les «réfugiés politiques» accueillis bras ouverts par le régime Mitterrand. Ceux-ci se comptent aujourd’hui en France au nombre de 140 à 200 «anciens combattants des années de plomb», tous possédant une couverture de notables, reconvertis dans leur grande majorité dans la propagation d’idée (journalistes, éditeurs, enseignants). Plus encore que les autres, Paolo Persichetti a nourri au moins intellectuellement, la nouvelle vague de terroristes qui ont frappé en trois ans deux conseillers économiques du ministre du Travail. Ce qui fait dire à un des enquêteurs italiens que «la direction stratégique des nouvelles Brigades Rouges pourrait bien se trouver dans la Ville lumière».  

Vive l’Education nationale et ses bombes à retardement… Il y a longtemps que ce pays est entre les mains de fous furieux !

Pourquoi on reparle de cet ignoble assassin

Une juge fédérale a ordonné l’expulsion du terroriste italien d’extrême gauche et écrivain Cesare Battisti, condamné pour meurtres et braquages de banques dans son pays. Cette sentence remet en question une décision de la Cour suprême qui avait rejeté une première demande d’extradition en juin 2010.

Il s’agit « d’un étranger en situation irrégulière au Brésil et qui, en tant que criminel condamné dans son pays pour meurtre, n’a pas le droit de rester » au Brésil, a expliqué la juge Adverci Mendes de Abreu dans son rendu. Joint au téléphone par Le Monde, Cesare Battisti a confirmé qu’il ferait appel de « cette énième tentative de déstabilisation orchestrée contre lui ».

La juge souligne que M. Battisti doit être expulsé au Mexique ou en France, pays où il est allé après voir fui l’Italie et avant de se réfugier au Brésil en 2004. Selon elle, cette décision n’est pas contradictoire avec celle de la Cour suprême ni celle de l’ancien président Luiz Inacio Lula da Silva de ne pas expulser Battisti, étant donné « qu’il n’est pas nécessaire de livrer l’étranger à son pays de nationalité ».

Cesare Battisti, 60 ans, est réclamé par l’Italie après avoir été condamné en 1993 par contumace à la réclusion à perpétuité pour quatre meurtres et complicité de meurtres, ainsi que de nombreux braquages de banques  à la fin des années 1970 – les années de « plomb » du terrorisme.

Arrêté en Italie en 1979, alors qu’il est membre du groupuscule des Prolétaires Armés pour le Communisme (PAC), il est condamné dans un premier temps à douze ans de prison. Evadé en 1981 de la prison de Frosinone, près de Rome, il commence une longue cavale, qui le conduira au Mexique, en France, puis au Brésil.

 

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