Un interlocuteur du présent site sans doute peu renseigné s’est imaginé que l’enfant dans le sein de sa mère n’est qu’un tas de cellules inertes. Or plus le temps passe, plus se développent les contacts entre la maman et son fœtus. Il a été établi par exemple que si la femme enceinte fait un accident vasculaire cérébral ou une pneumonie, son enfant l’aide à sortir de la maladie en envoyant selon le cas des lymphocytes et des anticorps.
Il connait les sons
Il est conseillé aux femmes enceintes de parler à l’enfant qu’elles portent dans leur sein. Une étude vient justifier cette manière de faire de plus en plus fréquente. Elle émane de l’Unité de Recherches cognitives cérébrales de l’Institut des Sciences du Comportement à Helsinki en Finlande. La question était de savoir si l’enfant in utero engrangeait des stimulations au titre des souvenirs. Par des capteurs électro-encéphalographiques, les chercheurs établirent que la mémoire existait chez le fœtus. Ils constatèrent vite que celui-ci réagissait différemment s’il entendait des sons auxquels il était habitué par rapport à ceux qu’il ne connaissait pas. L’essai clinique était effectué sur 33 femmes enceintes de plus de quatre mois. Ces futures mamans incluaient dans leur vie quotidienne, notamment en écoutant de la musique, le simple son « tatata » de manière très répétitive sur diverses tonalités et intensités. Quand les enfants vinrent au monde, les savants eurent la surprise de constater à l’électroencéphalogramme que ce même son déclenchait un modèle de réaction cérébrale qui n’existait pas si le son était inconnu.
Il connait le violon
Les chercheurs en déduisirent que l’enfant dans le sein maternel reconnaissait le son des mots d’orthographe, ceux qu’il avait entendu durant la grossesse : ceci y compris durant leur propre période de sommeil. Ils écrivirent alors : « nous avons vu là une évidence que les sons laissent des traces neurologiques dans la mémoire de l’enfant bien avant la naissance ». Ainsi ce dernier réagissait notamment au son du violon et même reconnaissait la musique. Selon ces chercheurs, cette expérience était superposable à d’autres sens notamment le goût, la vue et le toucher. On rejoint alors le conseil qui est donné aux mamans de caresser leur bébé au niveau de leur paroi abdominale. En conclusion, le fœtus était en mesure d’apprendre avant la naissance.
Ces expériences révélées en août dernier se sont complétées depuis. Les chercheurs de l’Académie de Finlande (Centre finnois d’Excellence en Musique interdisciplinaire) ont ainsi révélé la semaine dernière que le bébé une fois venu au monde était capable de garder en mémoire quatre mois les sons des berceuses qu’il avait écoutées durant la grossesse de sa mère grâce à des écouteurs posés sur la paroi abdominale de celle-ci. Ils exprimaient même leur plaisir notamment par des mimiques faciales et en gigotant de satisfaction. Agrément qui d’ailleurs n’était pas partagé pour le hard rock.
Il aime qu’on lui chante
Enfin l’Université de Montréal (Société de neurosciences) vient de faire un communiqué en expliquant que le sport durant la grossesse développait le cerveau de l’enfant et améliorait à la naissance ses performances sensorielles notamment auditives, sa mémoire, la parole et le langage. (Quotidien du Médecin du 9/11/2013).
Intuitivement les mamans chantent à l’enfant qu’elles portent : ce fut appelé « l’effet Mozart » qui se trouve pour la première fois démontré scientifiquement. Les femmes qui avortent doivent savoir que celui qui est tué dans leur sein aime Mozart.
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