En Belgique, un détenu sera tué le 11 janvier, dans le vocabulaire de la pensée unique on aurait dit « euthanasié ». Etonnamment, on n’entend pas les éternelles rengaines contre la peine de mort. Pourtant, comme un condamné, Frank Van Den Bleeken, 52 ans, connait maintenant la date de sa mort : ce sera le 11 janvier 2015.
Alors que la peine de mort avait pour objectif de protéger la société de gens criminels avérés, le système mondialiste soumis à la culture de mort se prend pour Dieu : selon la législation belge, cet homme a obtenu le droit de mourir. D’où sort ce prétendu « droit », depuis quand l’Etat – ou quelconque instance – peut-il décider du droit de vivre ou de mourir ? Avec l’avortement, on a décidé de ceux qui ont le droit de vivre, avec l’euthanasie, on décide qui a le droit de mourir.
La situation est d’autant plus stupide que ce détenu réclame pour lui-même la peine capitale, se considérant comme un danger pour la société, et ce, à un tel point, qu’il avait refusé sa libération. Mais la peine de mort ayant été abolie, cette requête ne pouvait aboutir. Il a donc fallu trouver un artifice : c’est un collège « d’experts psychiatres » qui a estimé « qu’il souffrait de manière insupportable » sans pouvoir être soigné, ouvrant ainsi la voie à la possibilité d’une euthanasie.
Autre chose étonnante, cet homme que l’on considère fou et incurable est pourtant estimé capable de discernement et conscient ; la législation précise même que cette demande doit être formulée « de façon volontaire, réfléchie et répétée ». Alors fou ou pas fou ?
Belle hypocrisie d’une société livrée à la culture de mort.
Xavier Celtillos
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Une question d’agenda ?
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« L’Église ne peut pas “annuler” dans le sens de dissoudre un mariage. Elle peut, par une déclaration de nullité, en vérifier l’inexistence, en raison de l’absence de ces conditions qui en assurent la validité. »
C’est ce que disent bcp de prêtres de la Tradition quelle qu’elle soit : on oublie que de nos jours, beaucoup de mariages ne sont pas des mariages, car les conditions ne sont pas remplies, ni du côté du couple ni du côté du prêtre. Les époux se croient mariés, ils ne les sont pas : ils ignorent tout du sacrement du mariage.
La faute en est, en premier lieu, à l’Eglise.
J’ose espérer que le pape François n’est pas à ce point aveugle et qu’il doit connaître ses évêques et ses prêtres pour oser accorder ses « divorces catholiques »…
Il est pourtant clair qu’à l’heure actuelle la majeure partie des couples qui se marient à l’église ne comprennent pas la portée de ce geste et n’intègrent pas tellement l’idée de « meilleur et du PIRE » qui fait partie de ce sacrement…..à partir de ce constat encré dans la triste réalité, hélas, …..comment ne pas considerer ces mariages comme nuls ?….
il est donc evident que cela doive plaider en leur faveur le jour ou ils se rendent compte qu’ils n’avaient pas vraiment compris la valeur du mariage chrétien parce qu’à présent ils se sont sincèrement convertis et aiment profondément le seigneur….alors évidemment que des » dérives » sont toujours possibles, mais a nous de prier et d’esperer que les choses se passent de la façon la plus vraie et droite possible avec la responsabilité des eveques et tablant sur la bonne foi et la bonne conscience des personnes concernées…qui ne sont peut-être pas toutes si capricieuses que cela mais qui aimeraient juste avoir une deuxième chance par miséricorde, maintenant qu’elles comprennent la valeur de ce sacrement.
car comme le dit le Christ: » Faites pour les autres ce que vous voudriez que l’on fasse pour VOUS ».
« Faites pour les autres ce que vous voudriez que l’on fasse pour VOUS » ? référence exacte s’il vous plaît…
Evangile selon St Mathieu chap 7 verset 12.