Dans une tribune publiée par le journal Le Monde le 7 janvier, Mohamed Salah Ben Ammar, ancien ministre tunisien se permet d’appeler à enseigner l’arabe dans les écoles françaises pour «faciliter l’intégration».
Ancien ministre de la Santé tunisien, il affirme que « la marginalisation de cette langue […] nourrit un sentiment d’exclusion chez de nombreux jeunes issus de l’immigration » et recommande de généraliser la possibilité d’étudier l’arabe dans les écoles françaises. Mohamed Salah Ben Ammar a le culot de prétendre que ce serait « un vecteur d’intégration ». Mais l’intégration de qui à quoi ?
L’ex-ministre tunisien qui vient donner des leçons à la France déplore que l’arabe serait « associé à des stéréotypes négatifs et à un mépris pour les cultures des anciens colonisés » et « confondu avec l’islam, alimentant des préjugés injustifiés ».
Arabisation de la France
« Reconnaître les liens historiques entre la France et la culture arabe permettrait d’intégrer cette langue dans le récit national, contribuant ainsi à une société plus inclusive », déclare encore Mohamed Salah Ben Ammar qui propose aussi que la langue arabe soit utilisée dans les documents administratifs et les lieux culturels (musées, bibliothèques,…) de France afin de permettre « une meilleure compréhension entre les différentes composantes de la société française ».
Des propos qui, sous des formules policées, traduisent une volonté conquérante, et sont sans surprise accueillis avec bienveillance par le journal Le Monde, organe de l’anti-France.
Pierre-Alain Depauw
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