Un groupe d'enfants "Furries"
Un groupe d’enfants “Furries”

Un élève d’un lycée écossais aurait obtenu de ses professeurs l’autorisation de s’identifier officiellement comme loup au nom d’une « dysphorie d’espèce ». Le wokisme fait des ravages dans les esprits malléables des enfants.

« L’école écossaise permet à un garçon de s’identifier comme un loup » écrit le quotidien britannique, le Daily Mail, qui révèle sur son site Internet sous le titre Howling mad, littéralement « hurlement fou », cette nouvelle folie autorisée au nom du wokisme. Le tabloïd anglais condamne la « culture woke qui affecte les écoles ».

Folle époque où tout est possible : même « prétendre appartenir à une autre espèce que l’humaine »

Cet élève d’un lycée écossais non précisé aurait obtenu de ses professeurs l’autorisation de s’identifier officiellement comme loup au nom d’une « dysphorie d’espèce ».

Notre Temps post-moderne où domine la culture du choix est vraiment une époque folle où tout est possible : même « prétendre appartenir à une autre espèce que l’humaine », car telle est la définition résumée de la « dysphorie d’espèce ». Un phénomène, celui des « étudiants qui prennent la personnalité de créatures animales dont des renards, des dragons, des oiseaux, des serpents, des requins et même des dinosaures », qui ne cesserait, dit-on, de prendre de l’ampleur.

Le Daily Mail, la source de l’information, explique avoir choisi de ne pas nommer l’école pour protéger l’identité de l’élève, mais fait référence à des « documents officiels » avec lesquels l’école a reconnu la capacité du garçon à s’identifier comme un animal.

Le garçon fait partie d’un groupe qui se fait appeler « Furries » (animaux à fourrure)

L’article explique seulement que ses professeurs lui ont proposé leur soutien ainsi que l’assistance d’un professeur de soutien, mais ne fournit pas d’autres éléments, si ce n’est que le garçon, selon des autorités locales non précisées, fait partie d’un groupe qui se fait appeler « Furries » (animaux à fourrure) : des jeunes qui s’habillent avec des costumes d’animaux à fourrure inspirés d’une bande dessinée de science-fiction des années 80.

L’école en question a décidé, dans ce cas, d’appliquer au-delà de toute croyance les directives du gouvernement écossais appelées GIRFEC (Getting it right for each child) qui, en substance, visent à soutenir les élèves quels que soient les obstacles à l’apprentissage ou les défis auxquels ils sont confrontés. La « roue du bien-être » fait également partie de ce programme, un schéma qui vise à aider les enfants à « surmonter les inégalités » et à garantir qu’ils soient écoutés dans « les décisions qui affectent leur vie, avec un soutien adéquat lorsque cela est jugé approprié ».

Mais il n’existe pas de condition scientifique comme la dysphorie d’espèce

Mais ce qui est fou, c’est que tout cela n’a rien à voir avec la diversité, la non-discrimination et l’égalité, tout simplement parce que, comme l’explique le neuropsychologue clinicien Tommy MacKay dans les colonnes du Daily Mail, « il n’existe pas de condition scientifique comme la dysphorie d’espèce ». Cette situation serait plutôt le résultat, selon le spécialiste, de la malheureuse période historico-sociale que nous traversons : « Il n’est pas surprenant », poursuit-il dans son entretien avec le Mail, « que cela se produise à une époque où beaucoup de gens veulent s’identifier à quelque chose de différent de ce qu’ils sont ».

Ce qui est cependant surprenant pour le neuropsychologue, c’est que l’école, mais également les parents, soutiennent l’enfant dans sa conviction qu’il est un animal à tous égards :

« Nous avons maintenant un conseil scolaire qui semble accepter sans problème le fait qu’un enfant s’identifie comme un loup au lieu de lui dire de s’en sortir et de prendre conscience de lui-même, ce qui serait une démarche de bon sens ».

On n’ose donc pas imaginer comment l’école le laisse vivre sa condition de « loup » (au lieu de lever la main pour poser des questions, on lui permettra de hurler ou à l’heure du goûter d’aller chasser dehors ou de prendre une belle bouchée vigoureuse de ses compagnons ?).

Les lignes directrices du système éducatif écossais sont excessivement ‘inclusives’ à l’égard des ‘bizarreries’ des jeunes générations

Les lignes directrices du système éducatif écossais sont excessivement ‘inclusives’ à l’égard des ‘bizarreries’ des jeunes générations. Ainsi, apprend-on, sans même trop de surprise, que le petit loup n’est pas le seul enfant des écoles britanniques à s’identifier à un animal, la tendance est tellement répandue qu’il a fallu inventer un néologisme « furry child » (enfant à fourrure) où « fourrure » signifie « créatures doté de poils ». Et parmi les choix les plus populaires figurent le chat et le dinosaure.

Christopher McGovern, président de Campaign for Real Education, une association qui prône un retour à l’éducation traditionnelle, interrogé par le Daily Mail, commente ainsi cette nouvelle folie woke :

« justifier un mauvais comportement avec une terminologie pseudo-médicale fait fureur parmi les éducateurs du Royaume-Uni. Cela fait partie de la culture woke, du politiquement correct, de l’industrie de la victimisation qui affecte actuellement les écoles ».

On assiste à une dérive anthropologique qui semble, dans son délire de toute-puissance conduire au contraire à la destruction de l’homme dans son essence même

« Certains diktats basés sur la dictature des désirs risque d’aboutir véritablement à l’absurde, conclut un quotidien italien, Il Timone. Dans la recherche désespérée de l’exaltation de soi, sans la frontière saine de la limite, la conscience de soi perd le sens d’elle-même, se dissolvant en mille formes, dont la limite n’est plus les données biologiques soutenues par l’utilisation correcte de la raison, ce ne sera – hélas – que du fantasme. Dans ce cas comme dans bien d’autres, on assiste à une dérive anthropologique imparable qui semble, dans son délire de toute-puissance (pour la série “ainsi il en est si je le pense”, paraphrasant Pirandello), conduire au contraire à la destruction de l’homme dans son essence même. »

Le lobby Lgbtqi+ est à l’origine de ces diktats basés sur la dictature des désirs, ou culture du choix. Si un homme peut être un femme et vice-versa, ou tout autre chose de son choix, pourquoi ne pourrait-il pas être un animal, un objet ?  L’absurde est dans les prémisses arc-en-ciel.

Mais il y a encore un peu d’espoir, tant qu’il existe des personnes capables de crier :

« Le roi est nu ! »

Francesca de Villasmundo

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