Après l’annonce intempestive et dangereuse de Macron sur l’envoi de troupes au sol en Ukraine, les ‘siens’ le lâchent : « il n’y en aura pas » scandent à l’unisson les capitales européennes, désavouant ainsi publiquement l’hôte de l’Elysée. Un énième revers diplomatique pour la France à cause de celui qui la dirige.
Emmanuel Macron a affirmé ne « pas exclure » à l’avenir l’envoi de troupes occidentales sur le territoire ukrainien
Lors de la conférence en soutien à l’Ukraine, réunissant 21 dirigeants internationaux à l’Élysée le 26 février dernier, Emmanuel Macron a enfourché des chevaux belliqueux, dont il a vite perdu le contrôle. Le président de la République a affirmé ne « pas exclure » à l’avenir l’envoi officiel de troupes occidentales sur le territoire ukrainien, assurant néanmoins qu’il n’y avait « pas de consensus » à ce stade.
Une position qui lui a explosé au visage, les démentis ayant fusé de toutes les capitales européennes. Le lâchage du Macron belliciste derrière son micro, par les ‘siens’, les autres dirigeants européens qu’il a pris par surprise avec son annonce intempestive, n’a pas été long à venir. Peut-être plus conscients des implications meurtrières d’une telle déclaration, tant électorale à quelques mois des élections européennes, que guerrières, – soutenir l’Ukraine c’est comme être immigrationniste, on veut bien mais sans se salir l’uniforme ou accueillir dans son appartement le migrant malodorant-, les dirigeants occidentaux et même l’Otan ont publiquement contredit l’imprudent va-t-en guerre français.
Le désaveu cinglant de Macron par les capitales occidentales : elles n’enverront pas, officiellement, de troupes en Ukraine
Ils ont ainsi été nombreux à officiellement annoncer hier qu’ils n’enverraient pas de troupes en Ukraine : le porte-parole de Rishi Sunak de Grande-Bretagne ; le président finlandais Sauli Niinistö ; le chancelier allemand, Olaf Scholz ; même la Pologne, pourtant très impliquée dans ce conflit ukraino-russe, par la voix son ministre de la Défense nationale de la République, Cezary Tomczyk ; le Premier ministre Petr Fiala de la République tchèque ; de Slovaquie, le Premier ministre Robert Fico ; le ministère des Affaires étrangères de l’Italie ; le Premier ministre de la Suède Ulf Kristersson ; en Hongrie, le ministre des Affaires étrangères Petr Szijjártó ; le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, pressenti pour prendre la tête de l’Otan dans l’avenir ; en Espagne, le porte-parole du cabinet, Pilar Alegria ; le président de Bulagrie, Rumen Radev.
Et, last but not least, la belliqueuse Maison Blanche a pareillement déclaré que ni les États-Unis ni l’OTAN ne prévoient d’envoyer des troupes en Ukraine, annonce que le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a confirmé en déclarant que l’Alliance atlantique ne prévoyait aucun plan concernant le déploiement de troupes de combat de l’OTAN sur sol ukrainien.
« Macron sous substances psychotropes ? »
De son côté, Moscou, par la voix de son porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a averti qu’un conflit entre la Russie et l’OTAN deviendrait inévitable si des troupes européennes étaient déployées en Ukraine.
Alors, Macron sous substances psychotropes ? C’est ce que laisse entendre la député Pascal Bordes, interrogée par la chaine LPS après cette folle déclaration macronienne…
Faut dire qu’il fait tout pour se décrédibiliserhttps://t.co/diSy5GmaRr
— P&PLP (@PetPLP) February 28, 2024
Francesca de Villasmundo
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