Le renseignement ukrainien vient de jeter un pavé dans la marre qui détruit le narratif occidental : Navalny, le dissident russe, pion de l’Occident pour déstabiliser le gouvernement de Poutine, est bien mort d’un caillot de sang et non d’un assassinat commandité par Poutine.
Mort de Navalny : sans enquête, Poutine est l’assassin pour les chancelleries occidentales
« Poutine assassin », l’accusation a été lâchée en Occident pour commenter la mort de l’opposant russe Alexeï Navalny, pion de l’Empire de l’oncle Sam et des Britanniques, et de leur vassale l’Union Européenne, dans la guerre qu’ils livrent à la Russie par proxy ukrainien. De la ‘veuve’ depuis longtemps consolée par d’autres bras, à von der Leyen et à l’inénarrable Macron, chacun y a été prestement de son petit laïus accusatoire contre la Russie.
Les mêmes, incapables d’enquêter sur l’explosion du Nord Stream, et le ‘suicide’ d’Epstein en prison dans une cellule ‘anti-suicide’, savaient dès l’annonce de la mort du prisonnier Navalny, plus connu en Russie pour ses escroqueries que pour le soutien populaire, que le méchant Poutine l’avait assassiné. Que cette mort n’eût aucun intérêt pour le président Russe mais permettait à l’Otan de détourner les regards de la chute de la ville d’A…, n’a pas spécialement intéressé les médias au collier, premiers propagateurs de fausses informations.
Coupable, Poutine ne l’est pas resté longtemps malgré ce leitmotiv occidental : hier, coup de théâtre, Kyrylo Boudanov, le directeur du renseignement militaire ukrainien, répond à la question sur la cause de la mort d’Alexeï Navalny : « Je vais peut-être vous décevoir mais il est vraiment mort à cause d’une embolie » (caillot sanguin). Exit Vladimir l’assassin.
Le chef des renseignements ukrainiens Boudanov sur les origines de la mort de Navalny : « Je peux vous décevoir, mais de ce que nous savons, il est mort d’un caillot de sang »
Grosse déception à venir pour certains.. #UkraineRussiaWar #Navalny pic.twitter.com/fO30iWw5DT
— Tribune Populaire🌐 (@TribunePop23) February 25, 2024
Kyrylo Boudanov, le directeur du renseignement militaire ukrainien, innocente la Russie
D’ailleurs, TV Liberté dans un tweet révèle également que « L’équipe d’Alexeï Navalny indique que peu avant sa mort, le détenu russe était sur le point d’être libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers. Il aurait été question de libérer Navalny en échange de la sortie de prison de Vadim Krasikov, enfermé en Allemagne ». Une nouvelle qui, si elle confirmée, apporte de l’eau au moulin de la non-implication des Russes dans le décès du pion otanien.
🚨 L’équipe d’Alexeï Navalny indique que peu avant sa mort, le détenu russe était sur le point d’être libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers. Il aurait été question de libérer Navalny en échange de la sortie de prison de Vadim Krasikov, enfermé en Allemagne. https://t.co/7gqQhHMbe6
— TVL (@tvlofficiel) February 26, 2024
Les Ukrainiens avec cette nouvelle version qui innocente Poutine souhaitent-ils enfouir toute enquête de peur que cela ne se retourne contre eux et le copain otanien ? Il court sur le net que la ‘veuve’ d’Alexeï, juste avant de se rendre à la fameuse 60e Conférence de Munich sur la sécurité, avait déposé des « médicaments » à son ex, et, étonnement, le lendemain, cet opposant utile à l’Otan mourrait d’un caillot de sang (ça fait très « spike »). Et une heure après avoir appris le décès de Navalny la ‘veuve’ prononçait à Munich un discours anti-Poutine et devant un parterre de l’intelligentzia belliciste atlantiste. Des coïncidences troublantes…
Mais qui donc a tué Navalny ? Si sa mort est naturelle et due à un caillot de sang, serait-ce alors Pfizer l’assassin ?
Francesca de Villasmundo
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C’est une bonne pub pour Pfizer et une aubaine pour la veuve joyeuse qui touche des commissions juteuses pour sa propagande anti-Poutine.
Les mensonges et la propagande sont situés bien plus à l’Ouest qu’à l’Est, alors.Il est pourtant évident que Navalny n’était pas les véritable opposant honnête et sérieux désiré par une grande partie des citoyens de la Fédération de Russie.Sa mort est survenue au moment des annonces de victoires contre cette pauvre Ukraine, sur le terrain des régions Russophones.Elle ne pouvait que desservir le président du Krémlin, il fallait être naïf pour croire que c’est lui qui l’avait assassiné, même si ce n’est pas un tendre.En temps de guerre (et nous y sommes) toutes les intoxications mensongères sont possibles et plus que jamais actives de part et d’autre.Nous ne savons pas grand chose nous mêmes des réalités.