De la férie – Messe du mardi de la deuxième semaine de Carême
La Station est dans l’Église de Sainte-Balbine. Cette vierge romaine était fille du tribun Quirinus, qui souffrit le martyre sous le pontificat du pape saint Alexandre, au second siècle. Elle consacra à Dieu sa virginité, et vécut dans les bonnes œuvres jusqu’à son heureuse mort. L’instruction des Catéchumènes se poursuit, à l’aide des faits évangéliques qui vont se développant de jour en jour ; et l’Église continue de prendre dans l’Ancien Testament les indices prophétiques qui se réaliseront dans la malédiction des Juifs et la vocation des Gentils. Aujourd’hui, c’est Élie, ce personnage mystérieux qui nous tient fidèle compagnie pendant le Carême ; c’est lui qui vient mettre en action les jugements que Dieu portera un jour sur son peuple ingrat. Une sécheresse de trois ans a réduit aux abois le royaume d’Israël, sans qu’il ait songé à se convertir au Seigneur. Élie cherche encore quelqu’un qui veuille le nourrir. Nourrir le Prophète de Dieu, c’est une grande faveur, car Dieu est avec lui. Cet homme de miracle se dirigera-t-il vers quelque maison du royaume d’Israël ? Passera-t-il dans la terre de Juda ? Non ; il se tourne vers les régions de la gentilité ; c’est au pays de Sidon qu’il se rend, à Sarepta, chez une pauvre veuve. C’est chez cette humble femme qu’il transporte la bénédiction d’Israël. Le Sauveur lui-même a relevé cette circonstance, où paraît si visiblement la justice de Dieu contre les Juifs et sa miséricorde envers nous. « En vérité, je vous le dis, il y avait dans Israël beaucoup de veuves au temps d’Élie ; et cependant il ne fut envoyé à aucune d’elles, mais bien à la veuve de Sarepta, dans la terre de Sidon. » Cette pauvre femme est donc le type de la gentilité appelée à la foi. Aussi, voyons quels caractères frappants nous présente cette histoire symbolique. Il s’agit d’une veuve sans appui, sans protection ; c’est la gentilité délaissée, n’ayant personne qui la défende contre l’ennemi du genre humain. Pour nourrir la mère et l’enfant, il ne reste plus qu’un peu de farine et un peu d’huile, après quoi il faudra mourir ; c’est l’image de l’affreuse disette de vérités que souffrait le monde païen, dont la vie était près de s’éteindre quand l’Évangile lui fut annoncé. Dans cette extrémité, la veuve de Sarepta reçoit le Prophète avec humanité et confiance ; elle ne doute point de sa parole, et elle est sauvée, elle et son fils. C’est ainsi que la gentilité accueillit les Apôtres, lorsque, secouant la poussière de leurs pieds, ils se virent contraints de tourner le dos à l’infidèle Jérusalem. Nous voyons la veuve tenant dans ses mains deux morceaux de bois ; ce double bois, au jugement de saint Augustin, de saint Césaire d’Arles et de saint Isidore de Séville, échos de la tradition primitive du christianisme, est la figure de la Croix. Avec ce bois, la veuve cuit le pain qui doit la nourrir, parce que c’est de la Croix que procède pour les gentils la nourriture et la vie, par Jésus qui est le Pain vivant. Tandis qu’Israël demeure dans la disette et la sécheresse, l’Église des Gentils ne voit défaillir en son sein ni la farine du froment céleste, ni l’huile, symbole de force et de douceur. Gloire soit donc à Celui qui nous a appelés du sein des ténèbres à l’admirable lumière de la foi ! Mais tremblons à la vue des malheurs que l’abus des grâces a attirés surtout un peuple. Si la justice de Dieu n’a pas reculé devant la réprobation d’une nation, s’arrêtera-t-elle devant notre endurcissement volontaire ? Les docteurs de la Loi sont encore assis sur la chaire de Moïse ; Jésus veut qu’on écoute leur enseignement. Mais cette chaire, qui est une chaire de vérité, malgré l’indignité de ceux qui y sont assis, ne restera plus longtemps au sein d’Israël. Caïphe prophétisera encore, parce qu’il est pontife en cette année ; mais sa chaire, qu’il a souillée par d’indignes passions, va bientôt être enlevée et transférée au milieu de la gentilité. Jérusalem, qui aura renié le divin libérateur, va perdre ses honneurs ; et bientôt Rome, le centre de la puissance païenne, verra s’élever dans ses murs cette même chaire qui était la gloire d’Israël, du haut de laquelle se proclamaient les prophéties si visiblement accomplies en Jésus. Cette chaire ne sera plus ébranlée désormais, quelle que soit la fureur des portes de l’enfer ; elle sera toujours l’espoir fidèle des nations qui recevront d’elle l’indéfectible témoignage de la vérité. C’est ainsi que le flambeau de la foi qui luisait dans Jacob a été déplacé, mais ne s’est pas éteint. Jouissons de sa lumière, et méritons par notre humilité que ses rayons viennent toujours jusqu’à nous. Quelle a été la cause de la perte d’Israël ? Son orgueil. Il s’est complu dans les dons que Dieu avait accumulés sur lui ; il n’a pas voulu reconnaître un Messie dépourvu de toute gloire humaine ; il s’est révolté d’entendre dire à Jésus que les Gentils participeraient au salut, et il a voulu, par le plus grand des forfaits, étouffer cette voix qui lui reprochait la dureté de son cœur. Ces hommes superbes, à la veille du jour de la vengeance divine, que tout leur annonce être prochain, n’ont rien perdu de leur arrogance. C’est toujours le même faste, le même mépris impitoyable pour les pécheurs. Le Fils de Dieu s’est fait le fils de l’homme ; il est notre maître, et c’est lui qui nous sert ; apprenons à cet exemple le prix de l’humilité. Si on nous nomme Maître, si on nous appelle Père, n’oublions pas que nul n’est maître, que nul n’est père que par le Seigneur notre Dieu. Le maître digne de ce nom est celui par la bouche duquel Jésus-Christ enseigne ; et celui-là seul est vraiment père qui reconnaît que son autorité paternelle ne vient que de Dieu ; car, comme le dit l’Apôtre, « c’est du Père de notre Seigneur Jésus-Christ que découle toute paternité au ciel et sur la terre ».
Sanctoral
Sainte Mechtilde de Hackeborn, Vierge
Sainte Mechtilde et Sainte Gertrude sa soeur, comtesses de Hackeborn, et proches parentes de l’empereur Frédéric II, naquirent à Isèble dans la Haute-Saxe. Mechtilde fut élevée chez les bénédictines de Rédaresdorff ou Rodersdorff, au diocèse de Halberstad. Elle montra, dès ses premières années, une grande innocence de moeurs et un grand dédain pour les vanités mondaines. Son obéissance charmait ses supérieures; on la voyait toujours exécuter avec autant de joie que de ponctualité ce qui lui avait été prescrit. Son amour pour la mortification frappait toutes les personnes qui vivaient avec elle. Jamais elle ne flattait son corps et quoiqu’elle fût d’une complexion très délicate, elle s’interdisait l’usage de la viande et du vin. Son humilité lui faisait éviter tout ce qui aurait pu sentir l’ostentation: elle mettait même autant de soin à cacher ses vertus, que les autres en mettent d’ordinaire à cacher leurs vices. Elle ne voulut point sortir de la solitude, et quand elle fut en âge de se consacrer à Dieu par des voeux, elle fit profession dans le monastère de Rodersdorff. Quelque temps après, on l’envoya à Diessen, en Bavière, où elle devint supérieure du monastère de ce nom. Elle y introduisit bientôt la pratique des plus sublimes vertus. Persuadée qu’on ne peut atteindre à la perfection monastique sans une exacte observation de tous les points de la règle, elle exhortait ses soeurs à s’y conformer avec promptitude, et à anticiper plutôt sur le temps marqué pour chaque exercice, que de se permettre le moindre retard par négligence. Le monastère d’Ottilsteten ou d’Edelstetin, en Souabe, était alors tombé dans un grand relâchement. Les évêques du pays, voulant y introduire la réforme, ordonnèrent à Mechtilde de s’y retirer et de se charger de cette bonne oeuvre: mais la sainte employa diverses raisons pour s’en dispenser; elle eut même recours aux larmes et aux prières. Tout fut inutile, il fallut obéir. Elle se rendit à sa nouvelle communauté et y rétablit en peu de temps l’esprit d’une parfaite régularité. Personne ne peut résister à la force réunie de sa douceur et de ses exemples. Austère pour elle-même, elle était pleine de bonté pour les autres. Elle savait faire aimer la règle en la faisant observer, et tenir ce juste milieu qui consiste à ménager la faiblesse humaine, sans élargir les voies évangéliques. Ses instructions étaient toujours accompagnées de cet esprit de charité et d’insinuation qui rend la vertu aimable. Elle obligeait ses soeurs à la plus exacte clôture, et les tenait éloignées de tout commerce avec les gens du monde: les préservant ainsi de la dissipation dont l’effet ordinaire est de refroidir la charité et d’éteindre la ferveur. Son lit était un peu de paille, sa nourriture fort grossière, encore ne mangeait-elle que pour soutenir son corps. Elle partageait tous ses moments entre la prière, la lecture et le travail des mains. Elle observait le silence le plus rigoureux. L’esprit de componction dont elle était animée fournissait à ses yeux une source continuelle de larmes. Elle ne se crut jamais dispensée de la règle, pas même à la cour de l’empereur, où elle avait été obligée d’aller pour les affaires de son monastère. Lorsque la maladie la forçait à garder le lit, sa plus grande douleur était de ne pouvoir assister, avec les autres soeurs, à la prière et à l’office de la nuit. Elle mourut à Diessen le 29 mars, quelque temps après l’an 1300, et avant sainte Gertrude, sa soeur. Son nom n’a jamais été inséré dans le martyrologe romain ; mais on le trouve dans plusieurs calendriers sous le 10 avril, le 29 mars et le 30 mai.
Saint Porphyre, Évêque de Gaza (année bissextile)
Saint Porphyre, né à Thessalonique, de parents riches et vertueux, fut élevé dans la piété, dans la crainte de Dieu ainsi que dans les sciences divines et humaines. Après cinq ans de vie austère dans un couvent, ayant reçu de ses supérieurs l’ordre de partir, à cause de sa santé délabrée, il se rendit en Terre Sainte, et parvint mourant à Jérusalem. Là, dans une vision, près du tombeau du Sauveur, il fut miraculeusement guéri. Admirons la conduite mystérieuse de la Providence! C’est Dieu Lui-même qui dirigeait Son serviteur vers la Palestine, où la réputation de ses vertus et de son mérite le fit bientôt élever au siège épiscopal de Gaza. Terrible au paganisme, dont il détruisit les idoles, il eut à subir de cruelles persécutions; mais son zèle et sa charité réussirent peu à peu à convertir un grand nombre d’infidèles. Parmi les nombreux prodiges au moyen desquels il triompha de l’endurcissement des ennemis de Jésus-Christ, son histoire raconte le suivant: Une sécheresse extraordinaire désolait la contrée. Les prêtres des idoles offraient sans succès sacrifices sur sacrifices à leurs dieux; le fléau devenait intolérable, et la famine avait déjà fait des victimes. Porphyre ordonna des prières spéciales. Un jour de jeûne fut fixé, et on se réunit un soir dans la plus grande église de la ville, où l’assemblée chrétienne chanta durant toute la nuit, dans l’attitude de la pénitence, des invocations à Dieu et aux Saints. Le lendemain, une procession fut faite hors de la ville, aux tombeaux des martyrs; mais quand elle revint, les païens avaient fermé toutes les portes de la cité. Les chrétiens, tombant à genoux redoublent d’instances près de Dieu. Tout à coup le ciel jusque-là serein se couvre de nuages, et une pluie torrentielle tombe pendant deux jours sur la contrée. A cette vue, les païens ouvrent les portes et s’écrient: « Le Christ a vaincu! » Ce prodige détermina la conversion de plus de deux cents idolâtres. Tous les nombreux miracles de Porphyre avaient pour but la conversion des âmes. Un jour qu’il traversait la mer sur un navire, une tempête affreuse éclate, le naufrage est inévitable. Mais Porphyre, éclairé de Dieu, déclare au pilote que la tempête cessera dès qu’il aura abjuré l’hérésie d’Arius. Le pilote, étonné de voir un homme qui lisait dans les coeurs, abjura aussitôt l’erreur, et les flots devinrent calmes. Porphyre, en mourant, laissa Gaza entièrement chrétienne.
En Espagne : saint Léandre, Evêque de Séville
En Espagne, on fête saint Léandre, évêque de Séville. Il est le frère de deux autres saints d’Andalousie : Fulgence et Isidore. Ce fut sous l’épiscopat de saint Léandre que se détermina, au 6e siècle, la destinée chrétienne de la Péninsule Ibérique. On a pu comparer la mission de Léandre en Espagne, auprès des chefs Wisigoths, à celle de saint Remi de Reims près de Clovis, roi des Francs. Saint Léandre appartenait à la race royale des Ostrogoths et fut d’une famille de Saints. Ses deux frères, saint Fulgence et saint Isidore, sa sœur sainte Florentine, ont reçu comme lui les honneurs sacrés, et son autre sœur Théodosie, mariée au roi Léovigilde, fut la mère de l’illustre martyr saint Herménégilde. Simple religieux à Séville, saint Léandre fut promu à l’Archevêché de cette grande cité par les suffrages unanimes du clergé et du peuple. Son beau-frère Léovigilde était arien et persécutait les Catholiques, à ce point qu’il fit mettre à mort son propre fils, saint Herménégilde, converti par saint Léandre. Saint Léandre fut exilé, et du fond de son exil il combattit les spoliations de l’Église par d’admirables écrits. Léovigilde, au lit de mort, se repentit et recommanda à saint Léandre son fils Récarède, qui rentra publiquement dans le sein de l’Église. Saint Léandre présida en qualité de légat du Saint-Siège le troisième concile de Tolède et mérita le titre d’ « apôtre de la nation gothique ». C’est lui qui réforma la liturgie d’Espagne. Il était lié d’une tendre amitié avec saint Grégoire le Grand, qui lui envoya le pallium et qui, dit-on, lui fit présent de l’image de la Très Sainte Vierge attribuée à saint Luc et si profondément vénérée des pèlerins à Guadalupe. Saint Léandre, plein de force et de bonnes œuvres, mourut à Séville l’an 596. De l’évêque Léandre, on conserve des traités qu’il écrivit contre l’Arianisme pour défendre la foi en la Sainte Trinité et un ouvrage sur la virginité dans la vie monastique. Il travailla aussi à la mise en place d’une Liturgie, belle et vivante, pour le peuple chrétien. Il termina sa vie à Séville vers l’an 600. Il était invoqué par les malades souffrant de la « goutte » (fluxion articulaire du gros orteil). Le Pape d’alors, Grégoire le grand, était affligé aussi du même mal. Léandre et lui étaient des amis, aussi s’encourageaient-ils à supporter cette infirmité fort douloureuse. On peut les placer tous deux parmi les saints « guérisseurs ».
Bienheureuse Louise Albertoni, Veuve, tertiaire franciscaine
Née en 1474 du patricien romain Stéphane Albertoni et de Lucrèce Tebaldi, Louise resta orpheline de père à l’âge de deux ans à peine et comme la mère se remaria, elle fut élevée par sa grand-mère et ses tantes qui lui donnèrent une formation culturelle et catholique. A vingt ans elle dut se marier, contre son gré, avec le noble du Transtevere Giacomo della Cetera, de caractère rude et instable. Malgré cela, Louise fut une épouse dévouée qui lui donna trois filles. A 32 ans, alors que, Louise est veuve, après avoir gagné un procès pour l’héritage du mari contre le frère de ce dernier, et après le partage des biens entre ses filles, elle donna sa part et elle-même entièrement aux pauvres. Déjà depuis longtemps elle fréquentait l’église voisine de saint François a Ripa, guidée dans son cheminement spirituel par les Frères mineurs qui l’accompagnèrent dans sa décision de se faire Tertiaire franciscaine. Sur les pas du Petit Pauvre d’Assise Louise s’engagea particulièrement pour arracher à la ruer et à l’ignorance les jeunes filles, en les éduquant personnellement et en leur enseignant un métier honnête par lequel assurer sa vie. Morte à l’âge de 60 ans, elle a été enterrée, selon sa volonté, dans la chapelle de Sainte Anne dans l’église de saint François a Ripa au Transtevere; elle fut immédiatement vénérée par les Romains qui connaissaient sa bonté légendaire mais aussi les épisodes d’extase et de lévitation que, dans sa vie, le Seigneur avait voulu lui donner, au point que l’artiste Gian Lorenzo le Bernin dans sa célèbre statue, chef d’œuvre de la sculpture baroque a justement voulu la représenter en mystique. Elle fut béatifiée par Clément X en 1671 et aujourd’hui elle est vénérée comme Co-patronne de Rome.
Martyrologe
A Pergé, en Pamphylie, l’anniversaire du bienheureux Nestor évêque. Durant la persécution de Dèce, il demandait jour et nuit dans sa prière avec instance la préservation du troupeau du Christ; arrêté lui-même, il confessa le nom du Seigneur avec une admirable liberté et une grande joie, et par ordre du préfet Pollion, fut cruellement torturé sur le chevalet; enfin, protestant sans relâche de sa fidélité au Christ, il fut mis en croix, et ainsi s’en alla victorieux vers le Seigneur.
Au même lieu, la passion des saints Parias, Diodore, Conon et Claudien, qui précédèrent saint Nestor dans le martyre.
De plus, les saints martyrs Fortunat, Félix et vingt-sept autres.
A Alexandrie, saint Alexandre évêque, glorieux Vieillard, qui, enflammé de zèle pour la foi, après le bienheureux Pierre, évêque de cette même ville, rejeta de l’église Arius, son prêtre, perverti par l’impiété hérétique et convaincu de s’écarter de la vérité divine. Plus tard, avec les trois cent dix-huit Pères du concile de Nicée, il condamna le même Arius.
A Bologne, saint Faustinien évêque. A l’époque où cette église était tourmentée par la persécution de Dioclétien, il l’affermit et l’accrut par la parole de sa prédication.
A Gaza, en Palestine, saint Porphyre évêque. Au temps de l’empereur Arcade, il renversa l’idole et le temple de Marnas, et, après beaucoup de souffrances, s’endormit dans le Seigneur.
A Florence, saint André, évêque et confesseur.
Au territoire d’Arcis-sur-Aube, en France, saint Victor confesseur, dont saint Bernard a rapporté les mérites.
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