Baby gang, du rap à la criminalité parmi les plus jeunes

Baby Gang ? C’est le nom d’artiste que s’était donné un jeune rappeur, d’origine maghrébine, posant toujours armé, arrêté en janvier 2022 avec trois autres rappeurs pour des braquages. De la scène à la réalité, il n’y a visiblement qu’un pas.

Mais le baby gang est surtout un phénomène en plein essor qui inquiète toutes les polices. Aux Etats-Unis, en France, en Italie, en Belgique, aux Pays-Bas, le scénario observé est le même : de plus en plus d’adolescents déscolarisés sont recrutés par des réseaux criminels. Le phénomène n’est pas neuf mais c’est son ampleur qui est neuve. Les tâches confiées à de très jeunes adolescents ont également changé. Auparavant, les très jeunes servaient essentiellement de guetteurs. Désormais, les policiers interpellent fréquemment des jeunes d’à peine 14 ans actifs dans le trafic de drogue. La police explique que les plus jeunes sont faciles à recruter et coûtent moins cher aux réseaux criminels.

La destruction de la famille a engendré le rajeunissement de la criminalité

Mais le phénomène traduit aussi la conséquence de la destruction familiale. La police interpelle régulièrement la nuit des jeunes délinquants de 14 ou 15 ans. S’ils sont occupés la nuit à commettre des méfaits, c’est que les parents ne s’inquiètent pas de voir leurs enfants de cet âge ne pas dormir à la maison. Il est loin le temps où le père maghrébin mettait une raclée à son fils lorsque la police le ramenait pour avoir chapardé. A force d’avoir encouragé à faire éclater la cellule familiale, notre société a engendré des multitudes d’adolescents dont les modèles sont des trafiquants, des braqueurs et des criminels qui gagnent beaucoup d’argent en peu de temps et friment avec des vêtements de marque et des voitures coûteuses dont les Etats ne se soucient jamais de la façon dont elles ont été payées. C’est d’ailleurs assez curieux, à l’ère du tout au numérique qui permet de croiser quantité de données, que les Etats qui pratiquent le racket fiscal des commerçants et indépendants ne cherchent pas à contrôler l’origine des fonds nécessaires à l’achat de voitures sportives ou de luxe par de très jeunes conducteurs qui ne sont pourtant pas les enfants de riches familles.

Les gouvernements responsables de la situation

Les Etats ne s’intéressent d’ailleurs pas plus à la méthodologie pour dissuader les jeunes primo-délinquants de persévérer dans leurs activités criminelles. Rapidement libérés ou placés dans des centres pour mineurs récréatifs, ils ont à juste titre le sentiment d’impunité.

Tous les éléments sont donc rassemblés pour que la situation continue de s’aggraver, avec de plus en plus de délinquants mineurs (très majoritairement des « chances pour la France ») nourris au culte de la violence et qui sont autant de furies sauvages prêtes à détruire les vies de ceux qu’ils croisent sur leur chemin. Le jeune Thomas en fut l’une des victimes sans que le gouvernement ne prenne la mesure de la grave situation, préférant réprimer ou interdire les manifestations d’hommage à la victime.

Pierre-Alain Depauw

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