Sanctoral
Saint Timothée, Évêque et Martyr
Timothée, né à Lystres en Lycaonie, d’un père Gentil et d’une mère Juive, pratiquait déjà la religion chrétienne lorsque l’Apôtre Paul vint en ce pays. Celui-ci, frappé de la grande réputation de sainteté de Timothée, le prit pour compagnon de ses voyages ; mais il le circoncit, à cause des Juifs convertis au Christ, qui savaient que le père de Timothée était Gentil. Étant arrivés tous deux à Éphèse, l’Apôtre l’ordonna Évêque, afin qu’il gouvernât cette Église. L’Apôtre lui écrivit deux Épîtres, l’une de Laodicée, l’autre de Rome ; dans ces lettres, il le confirme dans l’exercice de sa charge pastorale. Comme Timothée ne pouvait supporter qu’on offrît aux simulacres des démons le sacrifice qui n’est dû qu’au Dieu unique, un jour que le peuple d’Éphèse immolait des victimes à Diane, dont on célébrait la fête, il s’efforça de le détourner de cet acte impie, mais le saint Évêque fut lapidé ; les Chrétiens l’enlevèrent à demi mort et le portèrent sur une montagne proche de la ville, où il s’endormit dans le Seigneur, le neuf des calendes de février de l’an 97. Saint Paul disait de lui : « Je n’ai personne qui partage mieux mes sentiments… Il m’a aidé dans la prédication de l’Évangile comme un fils aide son père »
Bienheureuse Paule Gambara Costa, Veuve, Tiers-Ordre Franciscain
Paule Gambara Costa née dans la famille noble des Gambara de Brescia le 3 mars 1463. Elle est la fille ainée de Pietro Gambara et de Taddea Caterina Martinengo. Elle a six frères et sœurs. Bien qu’attirée par la vie religieuse, ses parents n’en tiennent pas compte et à l’âge de 12 ans, ils la marient à Louis Costa, comte de Bene. La jeune femme oubli ses goûts religieux et se tourne vers la vie mondaine. Mais la rencontre d’un moine franciscain, Ange de Chivasso, la ramène à sa vie de foi. En 1491, elle entre dans le Tiers-Ordre Franciscain, avec l’accord de son mari. Si Paule continue d’assurer ses devoirs d’épouse et de mère, son orientation vers une vie caritative plus marquée est mal perçu par son époux qui prend une maitresse et va jusqu’à installer dans sa maison. Paule, blessée d’une telle attitude se montre néanmoins patiente, et va même jusqu’à prendre soin et soigner sa rivale lorsque celle-ci tombe malade. Son mari fini par se convertir et autorise son épouse à « pratiquer toutes les bonnes œuvres qu’elle souhaite et même à porter son habit de tertiaire franciscaine ». Après la mort de son mari, devenue veuve, elle se consacre entièrement aux œuvres de charité et à la prière. Toute sa fortune est investie pour soulager la misère de la population. Elle décède le 24 janvier 1515 à Binasco. Elle est enterrée dans l’église hors les murs de la Rocchetta. Mais l’église est partiellement détruite en 1536, lors d’une guerre. Le corps de Paule est alors transféré dans le château familiale. Plus tard, lors de la construction de l’église saint François (l’église actuelle), les comtes de Costa y construisent une chapelle où est placé, dans une urne précieuse, le corps incorrompu de la bienheureuse. Le pape Grégoire XVI la déclare bienheureuse en 1845. Sa mémoire est célébrée dans l’Église catholique le 24 janvier.
Martyrologe
A Ephèse, saint Timothée, disciple du bienheureux apôtre Paul. Ordonné par lui évêque d’éphèse, il y soutint pour le Christ de nombreux combats; pour avoir blâmé les païens qui sacrifiaient à Diane, il fut accablé sous une grêle de pierres, et peu après s’endormit dans le Seigneur.
A Antioche, saint Babilas évêque. Durant la persécution de Dèce, après avoir glorifié Dieu à plusieurs reprises par ses souffrances et de cruels tourments, il termina sa noble vie dans les fers, avec lesquels il voulut que son corps fut enseveli. Avec lui, dit-on, souffrirent aussi trois enfants: Urbain, Prilidien et Epolone, qu’il avait instruits dans la foi du Christ.
A Foligno, en Ombrie, saint Félicien. Ordonné évêque de cette ville par le pape saint Victor Ier, il y accomplit de nombreux travaux, parvint à une extrême vieillesse, et, sous l’empereur Dèce, reçut la Couronne du martyre.
A Néocésarée, en Mauritanie, les saints martyrs Mardoine, Muson, Eugène et Metellus, qui tous furent livrés aux flammes et dont les cendres furent jetées dans la rivière.
De plus les saints martyrs Thyrse et Prix.
A Cingoli, en Picenum, saint Exupérance confesseur, évêque de cette ville, célèbre par la renommée de ses miracles.
A Bologne, saint Zamas. Ordonné premier évêque de cette ville par le pontife romain saint Denis, il y propagea la foi chrétienne d’une manière admirable.
De plus, le bienheureux Suran abbé, qui au temps des Lombards s’illustra par sa sainteté
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