Gaza, 1% de la population tuée
Gaza, 1% de la population tuée

Les morts à Gaza s’élèvent à 21 mille, les blessés à plus de 54 mille. Israël a tué plus de 1% de la population gazaouie qui était d’environ 2 millions d’habitants. Aux morts et blessés s’ajoute la destruction d’une grande partie des infrastructures et des habitations.

Gaza, le risque d’épidémies. Arme à double tranchant

Le bilan officiel des morts palestiniens à Gaza s’élève à 21 000. Si vous regardez les statistiques, qui montrent qu’avant la guerre, environ 2 millions d’habitants y vivaient, Israël a tué plus de 1% de la population. La guerre a également fait environ 55 000 blessés, dont beaucoup sont désormais handicapés à vie : cela représente près de 3 % de la population. Des chiffres indicatifs qui, par ailleurs, sont appelés à croître, tant en raison de la poursuite des combats que des maladies provoquées par le manque de nourriture, d’eau et de médicaments.

Concernant ce dernier aspect, il est rapporté qu’un soldat israélien, blessé à Gaza, est décédé des suites d’une infection fongique ultérieure, une pathologie contractée pendant son service militaire. Cet événement a suscité l’inquiétude en Israël, où le ministère de la Santé a tiré la sonnette d’alarme quant à la possibilité que des maladies infectieuses en provenance de Gaza se propagent au pays. Les tourments auxquels sont condamnés les Palestiniens pourraient se retourner contre ceux qui les provoquent… une nouvelle variable dans le puzzle sanglant de Gaza.

Raz Segal écrit dans Jewish Currents : ce qui se passe à Gaza peut être compris « comme un cas classique de génocide »

Adnan Abu Hasna, porte-parole de l’UNRWA (l’Agence des Nations Unies pour les Palestiniens), a déclaré que « 5 % de la population de Gaza est désormais classée parmi les victimes, blessés ou portés disparus ».
En fait, selon ce qu’écrit Al Jazeera, « 7 000 personnes sont portées disparues à Gaza, dont 4 900 femmes et enfants ». Selon les médias arabes, ils sont ensevelis sous des décombres que personne ne peut déterrer.

Au-delà des massacres habituels et des images atroces venant de Gaza et de Cisjordanie – y compris les images désormais habituelles de civils traités comme des bêtes, attachés et demi-nus sous le regard attentif des soldats israéliens – et en attendant un éventuel tournant de la guerre vers une phase moins meurtrière – une hypothèse toujours en suspens, ces pourcentages sont évidemment appelés à augmenter.

Tout cela rappelle ce que l’historien juif Raz Segal expliquait dans Jewish Currents : ce qui se passe à Gaza peut être compris « comme un cas classique de génocide, [un génocide] se déroulant sous nos yeux. Je dis cela en tant qu’expert en génocide, qui a passé de nombreuses années à écrire sur la violence massive israélienne contre les Palestiniens ».

Francesca de Villasmundo

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