Saint André, Apôtre, trente novembre
L’Apôtre saint André, qui prêcha le saint évangile du Christ dans la Thrace et dans la Scythie.

Sanctoral

Saint André, Apôtre

Saint André, frère de saint Pierre, est un des Apôtres dont le culte a été le plus en honneur. Constantinople, qui possédait ses reliques, en arguait pour faire pièce à Rome; mais Rome elle-même l’a toujours beaucoup honoré. Elle possède un de ses bras, ramené de Constantinople par saint Grégoire le Grand et placé par lui dans l’église du monastère de saint André au Cœlius, et sa tête, placée par Pie II près de la confession de saint Pierre son frère. André, frère de l’Apôtre Pierre, fut, avec Jean, le premier disciple qui suivit le Seigneur. Sa première rencontre avec Jésus est décrite avec une beauté touchante dans l’Évangile (Jean. 1, 35-42). Il n’appartient sans doute pas au cercle plus intime, comme Pierre, Jacques et Jean, et les évangiles ne racontent rien d’extraordinaire à son sujet, mais la tradition vante son grand amour de la Croix et du Sauveur, et l’Église l’honore particulièrement tant à la messe (son nom paraît en deux endroits : au Canon et au Libera nos après le Pater) que dans le bréviaire. Son Office est un des plus délicats de la liturgie. Son martyre est très touchant : Le juge païen le somme de sacrifier aux idoles. Alors André dit ; Je sacrifie tous les jours au Dieu tout-puissant, l’unique et le vrai, je ne lui offre pas la chair des taureaux ou le sang des boucs, mais l’Agneau immaculé sur l’Autel. Ensuite, tout le peuple des fidèles mange sa chair et cependant l’Agneau reste intact et vivant. ” Enflammé de colère, Aegeas ordonna de le jeter en prison. Le peuple l’aurait délivré sans peine, mais André calma lui-même la multitude en la priant instamment de ne pas l’empêcher de courir vers la couronne du martyre. Arrivé au lieu du martyre, André s’écria en apercevant la croix : “ O bonne Croix qui as reçu ta parure et ta beauté des membres du Christ ! O Croix longtemps désirée, fidèlement aimée, recherchée sans relâche et enfin accordée à l’âme qui te demandait, enlève-moi du milieu des hommes et mène moi à mon Maître afin qu’il me reçoive par toi comme il m’a racheté par toi. ” Il fut alors attaché à la croix. Pendant deux jours, il y resta suspendu vivant, et ne cessa d’annoncer la doctrine du Christ jusqu’à ce qu’il s’en allât vers celui dont il avait tant désiré imiter la mort.

Bienheureux Anthony Bonfadini, Prêtre, Premier Ordre franciscain , trente novembre
Le bienheureux Antoine Bonfadini devint un prédicateur renommé dans toute l’Italie et un missionnaire zélé en Terre Sainte.

Bienheureux Anthony Bonfadini, Prêtre, Premier Ordre franciscain 

Le bienheureux Antoine Bonfadini était membre d’une famille noble de Ferrare, en Italie, et a passé la première partie de sa vie à profiter des loisirs et des divertissements de la vie de cour. À l’âge de trente-neuf ans, il abandonne sa confortable existence pour rejoindre l’Ordre franciscain et, après avoir obtenu son doctorat en théologie, est ordonné prêtre. Le bienheureux Antoine Bonfadini devint un prédicateur renommé dans toute l’Italie et un missionnaire zélé en Terre Sainte, ses travaux étant couronnés d’innombrables conversions et miracles A son retour de Terre Sainte, le bienheureux Antoine s’arrêta à Cotignola pour prêcher, tomba gravement malade et mourut dans une auberge de pèlerins. Bien des miracles lui furent attribués après sa mort, et Cotignola, épargné par les calamités en 1630, 1688 et 1696, attribue ces faveurs à son intercession. En 1495, son corps fut transféré à l’église du couvent observateur fondé par le bienheureux Angelo Carletti de Chivasso, où une chapelle spéciale fut érigée pour lui en 1666. Le pape Léon XIII confirma son culte en 1901 et l’année suivante eut lieu la reconnaissance de son corps incorrompu. La relique sacrée a été officiellement examinée pour la dernière fois en 1945 et le corps est encore bien conservé, même si la vitrine qui la contenait a été détruite lors des bombardements aériens de la Seconde Guerre mondiale. Le corps du Beatus est exposé à la vénération de ses clients à Cotignola pendant la semaine qui suit Pâques.

Martyrologe

A Patras, en Achaïe, l’anniversaire de l’Apôtre saint André, qui prêcha le saint évangile du Christ dans la Thrace et dans la Scythie. Arrêté par le proconsul égée, il fut d’abord mis en prison, puis fustigé cruellement, enfin attaché à une croix, où il demeura vivant pendant deux jours sans cesser d’instruire le peuple. Ayant prié le Seigneur de ne pas permettre qu’on le détachât de la croix, il fut environné d’une grande lumière venue du ciel, et quand celle-ci disparut, il rendit l’âme.

A Rome, la passion des saints Castule et Euprépès.

A Constantinople, sainte Maure, vierge et martyre.

De plus, sainte Justine, vierge et martyre.

A Rome, saint Constance confesseur. Il s’opposa fortement au pélagiens, eut à souffrir de la part de leur faction beaucoup de maux qui l’associèrent aux saints confesseurs.

A Saintes, en France, saint Trojan évêque, homme d’une grande sainteté. Enseveli en terre, il manifeste par de nombreux miracles qu’il vit dans les cieux.

En Palestine, le bienheureux Zosime confesseur qui, sous l’empereur Justin, se distingua par sa sainteté et ses miracles.

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