Ce livre d’histoire, ce roman a lui aussi une histoire… Relu par Michel de Jaeghere, directeur du Figaro Histoire et Franck Ferrand, ce livre est un témoignage certifié des événements du roman national. C’est aussi une épopée sous la plume d’un troubadour, poète, amoureux de la France.
Fils de Louis XIII et d’Anne d’Autriche, Louis – Dieudonné -, est le fruit de l’union des deux dynasties les plus puissantes de ce temps : la Maison Capétienne de Bourbon et la Maison de Habsbourg. Voilà déjà un décor grandiose bien campé.
Pourquoi ce livre ? « Pendant toute mon enfance, j’ai été fasciné par un portrait, que tout le monde connait, qui est la couverture de mon livre, le portrait célèbre de Hyacinthe Rigaud sur Louis XIV. En le regardant fixement, je me suis aperçu que c’était un Louis XIV aux traits tirés, vieilli, désincarné, avec un détail qui échappe souvent au public, il tient le sceptre à l’envers. Et je me suis dit, je vais décrocher le tableau et le faire revivre. Restituer le Roi à ses enfances, à sa jeunesse, à ses élans, à ses ferveurs, à ses desseins, à son génie. Et pour cela je suis entré dans son for intime, je l’ai rejoint là où son enfance l’a laissé. J’ai essayé de comprendre comment cet enfant pouvait être traversé par des sentiments d’angoisse, d’inquiétude en croisant le regard de sa mère, le regard du Cardinal, entouré de lance-pierres qui venaient des douves du Palais Cardinal. Cet enfant avait peur. On veut être reçu à la galerie des Glaces, on veut être reçu par le Roi Louis XIV et l’Empereur de Chine lui dit « Vous êtes le Roi du Monde ». J’ai voulu écrire la vie du Roi du Monde »
Ce roman est aussi un livre d’histoire. Rien n’est inventé, ni les événements, ni les personnages, ni l‘ordonnance des fêtes, ni même l’insolite ! Livre de témoignages : « j’ai emprunté aux témoins leur tour d’esprit, leurs saillies, leurs emportements et exhaussements. » Philippe de Villiers nous fait redécouvrir, sous les intonations des grands et commensaux du Roi, la saveur, le suc, la langue forte et sublime du Grand Siècle des apogées françaises. Louis XIV avait le goût pour la métaphore, l’allégorie et nombre de ses répliques sont passées à la postérité. « Il prenait les mots et les frappait comme des médailles ». A
Louis XIV fut un grand roi. Il a laissé derrière lui des actions d’éclat mais aussi des leçons incomparables dans la conduite des peuples. Son règne est un chef-d’œuvre de l’art politique. Il fut aussi un artiste, il inventa un art de gouverner et a enrichi la France comme une œuvre d’art. C’est le plus politique de tous nos politiques depuis Clovis. Il a tout compris sur le pouvoir, sur les juges, sur les courtisans et les intrigues, sur les services irremplaçables de l’impôt du sang mais aussi sur les richesses incommensurables de la tradition oblative de la Chrétienté.
Philippe de Villiers tel un troubadour, nous livre l’histoire du Roi-Soleil. Ses phrases chantent, grondent dans les combats, caressent nos pensées, piquent nos jugements… C’est un flot poétique qui nous emporte, au fil des années et jusqu’à ce premier septembre 1715 : « Adieu ma France…, Beau Sire, Dieu, aie merci de ce peuple… Que jamais il ne choie… Je t’en supplie… je commets mon esprit en ta garde… ». Louis le Quatorzième.
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Un portrait unique, époustouflant, du Roi-Soleil, monarque qui n’eut d’autre ambition que de hisser la France au pinacle des nations.
Le Roman du Roi-Soleil, Philippe de Villiers, 256 pages, chez Plon, 23 €.
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