La situation à Gaza a des répercutions inédites en Ecosse, si éloignée pourtant du Moyen-Orient : les beaux-parents du Premier ministre écossais, Humza Youssaf, lui-même d’origine pakistanaise et musulman, en visite à Gaza pour voir leurs proches, se retrouvent prisonniers à Gaza.
En acceptant d’être gouvernés par des hommes apparentés, religieusement ou par le sang, à ce conflit, l’intérêt des peuples européens pourrait ne plus être le principe des décisions politiques prises
Des décennies d’immigration extra-européenne en Europe couplée avec le conflit israélo-palestinien qui prend une tournure dramatique depuis quelques jours entrainent aujourd’hui de graves conséquences politiques pour les pays européens. Notamment dans le Royaume-Uni où le grand remplacement a porté des premiers ministres, des maires, des politiciens de confession musulmane aux plus hauts postes de gouvernement. Et qui se retrouvent à devoir choisir entre les intérêts de leur pays d’accueil et leurs sentiments personnels, familiaux, religieux.
En acceptant d’être gouvernés par des hommes apparentés, religieusement ou par le sang, à ce conflit, l’intérêt des peuples européens pourrait ne plus être le principe des décisions politiques prises qui auront une influence sur la politique extérieure des pays d’Europe mais également sur leur sécurité intérieure, en raison des populations musulmanes présentes sur leur sol.
Il en est ainsi pour Humza Youssef, premier ministre de la septentrionale Ecosse, terre des anciens ‘fiers’ Highlanders qui ne trouvent personne de leur sang pour les gouverner. Lui-même d’origine pakistanaise et kenyane, et musulman de confession, est marié avec Nadia El-Nakla, d’origine palestinienne. Les parents de cette dernière, qui vivent en Écosse, étaient en visite à Gaza pour voir sa grand-mère paternelle âgée de 92 ans quand le Hamas a lancé son offensive contre Israël. Ils se retrouvent aujourd’hui coincés dans la bande palestinienne sans possibilité de sortir, confrontés aux pénuries d’eau, de médicaments, de nourriture.
Dans une déclaration télévisée, sans déjuger Israël, Humza Youssef a cependant condamné « la punition collective » infligée aux Gazouis : « cela ne peut pas être justifié »
Dans deux vidéos successives, la belle-mère de Humza Youssef a lancé plusieurs appels à l’aide à la communauté internationale, pour sa famille mais aussi toute la population palestinienne.
Le Premier ministre écossais Humza Yousaf a fait part lundi de son inquiétude au sujet de ses beaux-parents :
« Nous n’arrivons pas à dormir, nous sommes scotchés à nos téléphones », a raconté M. Yusaf à la presse. « Je m’inquiète pour ma famille ».
« Malgré les efforts entrepris par le ministère britannique des Affaires étrangères, personne ne peut leur garantir de passage sûr où que ce soit », a-t-il poursuivi, alors que l’armée israélienne a ordonné un siège complet de la bande de Gaza.
« Nuit après nuit, jour après jour, nous ne savons pas si ma belle-mère et mon beau-père, qui n’ont rien à voir, comme la plupart des habitants de Gaza, avec le Hamas ou avec toute attaque terroriste, passeront la nuit ou non », a indiqué le dirigeant écossais qui a condamné le Hamas pour son offensive.
Dans une déclaration télévisée, sans déjuger Israël, Humza Youssef a cependant condamné « la punition collective » infligée aux Gazouis : « cela ne peut pas être justifié ».
« Je contemple l’avenir et je suis rempli d’effroi. Comme les Romains, je vois confusément le Tibre écumant de sang ». Enoch Powell
Sans prendre parti pour la cause palestinienne ou israélienne, il est important de constater le problème de politique extérieure et de sécurité intérieure auquel sont confrontés les pays européens : l’invasion migratoire notamment de populations musulmanes, le grand remplacement, a emporté sur leur sol le conflit israélo-palestinien qui est un double conflit, territorial et religieux. Qui pourrait, faire couler des fleuves de sang dans cette Europe qui fut chrétienne.
« Je contemple l’avenir et je suis rempli d’effroi. Comme les Romains, je vois confusément le Tibre écumant de sang ».
La « prophétie » de l’homme politique anglais, Enoch Powell, serait-elle sur le point de se réaliser ?
Francesca de Villasmundo
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