Edith Giovanna Gassion, dite Édith Piaf, née le 19 décembre 1915 à Paris XX°, chanteuse, parolière, compositrice et actrice française décédait le mardi 10 octobre 1963.  La « môme Piaf » à la voix unique.

Partie du ruisseau et de son univers boueux, elle fit ses débuts, très jeune sur les planches. Vite remarquée à cause de sa voix gouailleuse, elle s’impose, et la légende est en route ! « Un corps chétif, des mains crispées, une petite robe noire et une croix pour pendentif… C’est Edith Piaf, une chanteuse à la voix unique, jamais égalée. » Surnommée à ses débuts « La Môme Piaf », elle est à l’origine de plusieurs succès devenus des classiques du répertoire, comme La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, Hymne à l’amour, Mon légionnaire, La Foule, Milord, Mon Dieu ou encore L’Accordéoniste.

Elle a inspiré de nombreux compositeurs avec son interprétation et sa voix saisissantes, et a été le mentor de jeunes artistes tels qu’Yves Montand, Charles Aznavour, Les Compagnons de la chanson, Georges Moustaki, Charles Dumont… Elle se lie d’amitié avec Jean Cocteau, qui fait éclater son talent de comédienne avec la pièce « Le bel indifférent », qu’elle interprète avec Paul Meurisse.

Elle acquiert une renommée internationale, fait de nombreux séjours aux Etats Unis, mène des amours compliquées et, terrassée par la mort de Marcel Cerdan, elle aborde une descente douloureuse et une carrière difficile… Seul l’amour de la scène et du public semblent la maintenir en vie. Une vie qui se brisera lentement.

« Fan » de Piaf, je garde au cœur deux chapitres de sa vie :

– sa dévotion à sainte Thérèse, la « petite Fleur de Lisieux » à qui elle doit sa guérison. Devenue aveugle à l’âge de 6 ans, elle aurait recouvré la vue après un pèlerinage à Lisieux. On mesure l’abime de sa détresse morale, de sa solitude, de sa vie brisée,  à lire ou écouter ce que disait la « môme » à la « Petite Fleur »…

– et une chanson : en 1960, Charles Dumont offre à Edith Piaf un titre emblématique « Non, je ne regrette rien ». « Piaf a dédié cette chanson à la Légion étrangère. En effet à l’époque de l’enregistrement, la France était engagée en Algérie (1954–1962). La Légion, qui suivit le putsch des généraux du 21 avril 1961 contre de Gaulle, a adopté la chanson  » . Et cet air fut fredonné par tant de Français, meurtris, trahis… Mais  « Non, je ne regrette rien, Ni le bien qu’on m’a fait, Ni le mal, Tout ça m’est bien égal…. »

Les éditions Salvator ont sorti pour ces 60 ans de la mort d’Edith Piaf, un livre retraçant la dévotion de « la Môme Piaf » à sainte Thérèse. Un livre témoignage, un livre décalé. Un livre attachant.  Edith Piaf a vécu « un cri vers Dieu » sans écouter toutefois les réponses du Ciel pour diriger sa vie.

Plus d’informations et commandes sur LIVRES EN FAMILLE

Piaf,  un cri vers Dieu, Pierre Fresquet, éditions Salvator, 154 pages, 14.90€.

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