AsnXBVbCAAAWyh0« Que sont mes amis devenus… », vers de la célèbre complainte de Rutebeuf et qui s’applique à merveille à Hollande qui se trouve de plus en plus isolé sur la scène politique française. Il est où l’enthousiasme des troupes socialistes à l’annonce de la victoire du candidat socialiste ? Elles sont où  les larmes de joie et les scènes de liesse ?

L’état de grâce est désormais bien terminé pour le nouvel élu, confronté à la réalité du pouvoir. Finie la campagne de grandes promesses et bon retour sur la terre ! Avant on se pressait pour avoir un poste de ministre ou une faveur, aujourd’hui on prend beaucoup plus ses distances avec le gouvernement au sein du parti socialiste et certains sont bien contents d’avoir conservé leur poste. D’autres craignent pour leur réélection aux municipales et préfèrent quitter le PS comme le maire de Conflans-Saint-Honorine, Philippe Esnol. Comme si personne ne voulait plus rien avoir à faire avec les socialistes. Comment faire campagne pour un parti dont le candidat-président élu fait 26% de bonnes opinions dans les sondages ? Il ne fait pas bon montrer la couleur rose… Les rats quittent le navire sauf les Verts qui tiennent bon contre vents et marées malgré les camouflets. La pilule semble difficile à avaler mais on l’avale car partir serait saborder définitivement la place écologique dans ce gouvernement si tant soit peu qu’elle en ait eû une !

Comment trouver de la popularité au milieu d’un pays où règnent la désolation et la division ? On a droit à des scènes de révolte et de mécontentement et le gouvernement ne sait qu’y opposer la force, incapable de dialoguer ! Reculer, avancer pour mieux reculer, le gouvernement apprendrait-il à jouer aux montagnes russes ? Mais est-ce le moment de jouer et de faire des essais ? Le peuple n’attendra pas que le gouvernement ait enfin décidé de travailler sérieusement. Il serait temps que le pouvoir adopte une ligne directrice cohérente et qu’il s’y tienne au lieu de faire le jeu de ses détracteurs. En effet, ces derniers accusent le gouvernement d’étouffer son peuple et de gouverner de manière autoritaire sans l’écouter. Quand celui-ci recule, ils applaudissent tout en accusant le gouvernement d’être mou ! C’est le serpent qui se mord la queue. En fait, ils veulent sa peau tout simplement. Il s’agit d’acculer le gouvernement, de le mettre aux abois…

C’est « démission Hollande »… et le gouvernement ne devrait plus se soucier de chercher de la popularité mais plutôt de redonner de la confiance mais surtout de la « légitimité ». Il a laissé passer trop de chances et ses poursuivants sont prêts à sonner l’hallali. La moindre cause sera pour eux une occasion de s’opposer à ce gouvernement qu’ils exècrent. Le plus dur est de se remettre en question mais en est-il capable ? En attendant, tout part en vrille : députés socialistes qui votent contre le gouvernement, un parti socialiste très critique et qui n’est plus sous contrôle, des élus qui partent, des opposants toujours plus nombreux qui se cristallisent autour de cause commune…Il y a le feu dans la demeure et il est temps d’arrêter de jouer au pompier pyromane !

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