Alors que l’armée ukrainienne peine de plus en plus à trouver suffisamment d’hommes à envoyer au front, les stratèges de Zelensky ne savent plus quoi inventer pour recruter des combattants. Il apparaît ces derniers jours que des handicapés mentaux et physiques reçoivent des convocations pour être enrôlés à leur tour, promis à servir de chair à canon de courte durée.
Autre piste sordide : utiliser les services de strip-teaseuses pour tenter d’attirer quelques volontaires. Une femme américaine d’origine asiatique, peu avare de ses charmes, et présentée pompeusement dans le New York Post comme une « influenceuse sur Instagram », s’est embarquée pour l’Ukraine où son rôle serait d’aider les soldats et les volontaires en tant que « strip-teaseuse de soutien émotionnel ».
Fan-Pei Koung, de Houston, au Texas, a créé un compte OnlyFans gratuit pour les soldats et volontaires ukrainiens, où elle se décrit comme « une petite amie globe-trotteuse, qui fait maintenant du bénévolat à Kharkiv ».
Cette femme de 33 ans, dont nous vous épargnons les vidéos et photos de strip-tease mêlant tenues para-militaires et armes de guerre, a déclaré au Daily Beast : « Je suis la fille sexy en Ukraine qui veut faire du bénévolat et qui va probablement s’éteindre ». Quoi de mieux que du pathos pour faire parler de sa « mission » et obtenir une couverture médiatique aux Etats-Unis comme en Ukraine.
Des « services » destinés en priorité aux volontaires occidentaux
Cette ancienne participante au concours de Miss Taiwanese American Pageant 2015 s’est rendue pour la première fois en Ukraine en novembre 2022 pour faire du bénévolat et aider des réfugiés, travaillant dans des refuges pour femmes et des orphelinats à Lviv, une ville de l’ouest du pays, loin des lignes de front. Ce travail, dit-elle, n’était pas si différent de ses expériences professionnelles à la maison, ce qui a poussé Koung à envisager d’aider directement l’armée.
Koung, qui a également remporté le premier prix du NASA Space Health Challenge en 2014, a déménagé en Ukraine en février. Depuis, elle pratique ce qu’elle appelle un « soutien émotionnel » aux soldats anglophones pendant qu’elle apprend l’ukranien.
« C’est un peu de diplomatie douce que j’apporte », déclare-t-elle sans rire au New York Post. « Tout le monde envoie ses plus forts et ses meilleurs gars. Je suis arrivée et j’ai dit : « Hé, quoi de neuf, tu veux parler ? Je vais te faire un massage. »
La presse américaine relate que Koung a noué diverses « relations amoureuses » – comme c’est délicatement dit – avec des hommes qu’elle a rencontrés et fréquente actuellement un opérateur de drone ukrainien, un ouvrier-clé d’une centrale électrique et deux travailleurs des technologies de l’information.
Car les « services » de Koung ne sont pas pour la piétaille mais réservés à des hommes choisis. Comme des soldats venus de l’Etranger. Par exemple, un combattant du Royaume-Uni qui a fait partie d’un groupe de soldats qu’elle a « réconfortés » lorsqu’ils ont subi des pertes dans le Donbass.
Ses activités n’ont cependant pas été chaleureusement accueillies par tout le monde, même parmi les volontaires occidentaux qui lui reprochent ses messages de type pornographique sur les réseaux sociaux.
Pourtant, elle croit qu’elle fournit un service vital aux soldats qui est souvent négligé.
La presse américaine ne précise pas combien de filles de ce genre sont envoyées sur le front ukrainien.
Léo Kersauzie
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