Dis-moi qui te paye et je te dirai qui tu es (lettre ouverte Acrimed de 1999)1
Enfants innocents du covid2 : vérité démontrée depuis 2020 ! Probablement pour pousser les parents à faire injecter les pseudo vaccins covid, injections expérimentales aux enfants fort lucratives, Stéphane Korsia-Meffre les accuse à tort dans le Vidal 2023, guide familial vendu à des centaines de milliers d’exemplaires et jouissant depuis plus de cent ans d’une réputation de probité et fiabilité.
Dans un temps pas si ancien, le gros livre rouge qui trônait sur tous les bureaux de consultation, « le Vidal » constituait la base de référence rapide servant à vérifier une indication d’un médicament, une posologie, des effets secondaires en cas d’association avec d’autres substances prescrites3. Bref un gros aide-mémoire pratique et fiable. Que s’est-il passé ? La concurrence avec Internet l’a-t-il poussé à se renouveler et à devenir un livre comme un autre publiant à propos de drogues disponibles des analyses plus ou moins sérieuses et commerciales ? Et comme les grandes revues médicales si réputées devenues otages et esclaves de l’industrie pharmaceutique4, le Vidal de nos jeunes années a-t-il plongé dans la vase actuelle ? Quelle tristesse !
Dans un article de juin 2023 du Vidal, Stéphane Korsia-Meffre se fait le chantre d’un article maori, très politisé et très peu factuel, accusant à tort les enfants d’être « les principaux responsables de l’épidémie covid ». Ce mantra répété pendant plus de deux ans pour convaincre les parents de faire injecter leurs enfants revient-il à la mode, bien que l’épidémie ait disparu de l’aveu même de l’OMS ?
Mais pourquoi cet auteur nie-t-il toutes les données de la littérature internationale unanime, sur le caractère exceptionnel, rarissime et non démontré de fait des contaminations par les enfants ? Ce plaidoyer serait-il la conséquence de son activité de conseil auprès de l’industrie pharmaceutique et des vendeurs des pseudo vaccins covid ? Et n’entend-il pas les cris des familles endeuillées qui arpentent de nombreuses villes, portrait à la main de leurs proches pour tenter de sortir du déni les milliers d’effets secondaires graves survenus dans tous les pays du monde, et qui à eux seuls, quel que soit leur nombre exact, devraient faire interdire cette substance inutile et trop souvent toxique aux effets à moyen et long terme encore inconnus ?
Dans cette mise au point factuelle et sourcée, nous analyserons les données qu’il met en exergue avant de rappeler celles de la littérature qui unanimement innocentent les enfants.
Les articles cités dans le Vidal ne démontrent en rien la responsabilité des enfants
L’article maori, dont le but paraît être de critiquer la politique sanitaire néo-zélandaise accusée de laxiste, montre seulement que les enfants de ce pays et les personnels des écoles ont été très largement contaminés par Omicron.
Il ne s’agit pas d’une étude épidémiologique réelle des malades de covid-19, mais d’un dépistage massif basé sur des tests PCR dont l’absence de fiabilité et de spécificité est unanimement reconnue chez les personnes asymptomatiques5.
De plus, le taux élevé de contaminations dans la population lors de la période étudiée rend très incertaine la détermination des cas index.
Il prétend sans modération que « conformément aux études internationales, l’éducation est une profession à haut risque dans la pandémie ». Pourtant la quasi-totalité des publications internationales affirment le contraire, que ce soit en France où l’Institut Pasteur explique que « les professeurs des écoles et instituteurs comme profession les moins à risque »6, en Écosse7, en Angleterre8, en Suède9, dans le Vermont10, aux USA11, en Allemagne1213…
De plus les descriptions de foyers de cas dans les écoles qu’il avance comme argument de contamination par les enfants précisent presque toutes que la source de la contamination présumée est un adulte.
Toute la littérature sérieuse innocente les enfants du covid
Au risque de rabâcher, nous rappellerons à monsieur Stéphane Korsia-Meffre que toutes les études épidémiologiques sérieuses ont montré que les enfants ne constituaient pas un maillon significatif des transmissions du Covid.
Plus de 20 études épidémiologiques dans plus de dix pays ont recherché opiniâtrement des contaminations à partir d’enfants de moins de 18 ans : aucune n’a pu mettre en évidence un seul exemple réellement probant.
— L’étude de Santé Publique France 14 est très démonstrative. L’enfant des Contamines a été en contact, alors qu’il était malade, avec 172 personnes, dont 112 élèves et professeurs dans trois écoles et un ski-club. Il n’a contaminé personne, même pas les deux autres enfants de sa fratrie.
— L’étude de l’institut Pasteur 15 sur les écoles primaires de Crépy-en-Valois a porté sur 1340 personnes, dont 139 infectées (81 adultes et 58 enfants). Parmi 510 élèves de six écoles primaires, ils ont identifié trois enfants de trois établissements différents qui étaient infectés au moment où les écoles étaient encore ouvertes. Aucun de ces trois enfants n’a contaminé quiconque, qu’il s’agisse d’autres élèves ou d’adultes.
— L’étude Coville, du groupe Activ (Association clinique et thérapeutique infantile du Val-de-Marne) dirigé par le professeur Robert Cohen, vice-président de la Société française de pédiatrie, a porté sur 600 enfants, de la naissance à l’âge de 15 ans permet de conclure que : « sans histoire de Covid parental, l’enfant n’a rien. »
L’analyse de ces trois études françaises et leurs homologues étrangères ont amené Christèle Gras-Le Guen, vice-présidente de la société française de pédiatrie, et Régis Hankard a déclaré lors d’une interview16 : « La Covid-19 n’est définitivement pas une maladie pédiatrique ».
Et Benjamin Lee et William V. Raszka confirment dans la grande revue pédiatrique américaine 17: transmission du COVID-19 et enfants : « l’enfant n’est pas à blâmer. »
— Aux Pays-Bas18, les enfants âgés de 0 à 17 ans ne représentent que 1,3 % de tous les patients déclarés avec COVID-19, bien qu’ils représentent 20,7 % de la population. Il n’y a pas de rapport d’enfants décédés du COVID-19. Une étude des ménages aux Pays-Bas a rapporté des données sur 116 enfants de 1 à 16 ans et les résultats préliminaires ont montré que rien n’indique que les enfants de moins de 12 ans aient été les premiers infectés de la famille.
— En Irlande19 , aucun cas de contamination scolaire n’a été détecté après analyse de 125 à 475 contacts de 3 cas détectés chez des élèves de 10 à 15 ans avant la fermeture des écoles le 12 mars 2020.
— En Australie, l’étude du National Centre for Immunisation Research and Surveillance (NCIRS), du 26 avril 2020, a analysé la transmission du virus dans les écoles et les garderies de Nouvelle-Galles du Sud entre mars et mi-avril. Celle-ci indique que les enfants ne risquent pas de se transmettre le Covid-19 entre eux ou de contaminer les adultes. 9 élèves et 9 membres du personnel infectés par le SRAS-CoV-2 dans 15 écoles ont eu des contacts étroits avec un total de 735 élèves et 128 membres du personnel. Seules 2 infections secondaires ont été identifiées, 1 élève du primaire a été potentiellement infecté par un membre du personnel.
La réouverture des écoles s’est d’ailleurs révélée sans risque pour les enfants
En Grande-Bretagne 20 à la reprise des activités scolaires moins de 0,01 % des écoles maternelles et primaires d’Angleterre ont rapporté des cas de coronavirus et aucun enfant n’a eu besoin de traitement hospitalier. Le rapport de Public Health England comptabilise 198 cas confirmés de coronavirus — 70 chez les enfants et 128 chez le personnel. Le médecin-chef anglais Chris Whitty a conclu que les risques pour la santé étaient « incroyablement petits »21.
En Suède22, de nombreuses écoles sont restées ouvertes pendant la pandémie, permettant d’évaluer l’impact la poursuite des activités scolaires sur l’incidence de la maladie en pédiatrie. L’incidence cumulée des hospitalisations avec diagnostic de COVID-19 chez les enfants scolarisés était de 9 pour 100 000 enfants, versus 230/100 000 hospitalisés et à 99/100 000 décès dus au COVID-19 parmi la population adulte de Stockholm (n ≈ 1,84 million) au cours de la même période. « Cela montre que la poursuite des activités scolaires n’a pas aggravé l’évolution de la pandémie pour les enfants en Suède, par rapport aux pays ayant des mesures de verrouillage strictes. ».
Au Danemark23 la réouverture des écoles n’a été suivie d’aucune contamination d’enfant à enfant. Llan Randrup Thomsen, virologue à l’Université de Copenhague a déclaré : « la plupart des analyses de cas avérés indiquent que même si les enfants sont infectés, ils ne sont pas gravement malades et ils ne transmettent pas non plus la maladie ».
En Allemagne, selon Sandra Scheeres, principale responsable de l’éducation de la ville, les statistiques montrent que les écoles de Berlin ne sont pas les sources du virus. « Les infections arrivent généralement dans l’école depuis l’extérieur »24.
L’Espagne, classée 10e sur 30 sur la liste des pays de l’OCDE qui ont manqué le moins de jours de classe en 2020, n’a pas non plus observé de reprise de l’épidémie lors de la reprise des cours25.
De même en Italie, à Florence26, à Singapour27…
Alors pourquoi Stéphane Korsia-Meffre affirme-t-il de telles contre-vérités ? Les vétérinaires ignorent-ils les bases de données de médecine humaine comme Pubmed ? Surtout quel est le but de cette information fausse qui ne peut qu’inquiéter les familles alors que le virus covid-19 a quasiment disparu (moins de 5000 cas quotidiens et moins de 50 morts par jour attribués au covid pour 447 millions de personnes en UE).
Pourquoi le Vidal accepte-t-il de publier de telles désinformations, alors qu’il se présente comme un outil d’information fiable : « Le Vidal de la famille vous apporte l’information la plus fiable : celle des professionnels de santé mise à la portée de tous. Le Vidal de la famille répond, au quotidien, à vos questions. »
Le Vidal ne serait donc pas le site fiable qu’il prétend être : « Neutre et fiable, la base de données VIDAL est agréée par la Haute Autorité de Santé (HAS). Les Recos VIDAL et l’actualité sur les produits de santé sont publiées avec la même rigueur.11 mai 2023. »
Rappelons encore une fois que les enfants sont innocents du covid. Le massacre des innocents n’a pas sauvé nos aînés. Il faut refuser l’injection expérimentale contre cette pathologie qui ne tue pas les moins de cinquante ans et ne donne au pire chez les petits qu’un petit épisode grippal.
En résumé, les enfants ne contaminent pas, ne risquent rien du covid. Il ne faut pas les injecter.
Nicole Delépine
Gérard Delépine
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