Espagne – Le Musée Reine Sofia accueille depuis hier et jusqu’au 9 février l’exposition « Un savoir réellement utile » qui valorise les « œuvres » du collectif « Mujeres publicas ». Magdalena Pagano, Lorena Bossi et Fernanda Carrizo ont créé « Mujeres publicas  en 2003 à Buenos Aires (Argentine).

Dans le catalogue de l’exposition, les trois « artistes » féministes et pro-avortement ne laissent planer aucun doute sur leur antichristianisme viscéral. Le catalogue reproduit  leur parodie blasphématoire du Notre Père :

«Accorde-nous le droit de décider de notre corps. Et donne-nous la grâce de n’être ni vierge ni mère. Délivre-nous de l’autorité du Père, du Fils et du Saint-Esprit pour que nous soyons seules à décider pour nous-même. Prie pour que le pouvoir judiciaire ne cautionne pas les mandats de l’Eglise et nous délivre de son oppression misogyne. Viens-nous demander si ce qui est béni est le fruit de nos ventres. Ne nous laisse pas abandonner la lutte pour nos droits. Et accorde-nous le miracle de la légalité de l’avortement en Argentine. Amen.« 

La prière blasphématoire est accompagnée du dessin d’une église en flamme avec le slogan: «La seule église qui illumine est celle qui brûle», une citation de Kropotkine (1842-1921) qu’aimait à répéter Durruti (1896-1936), chef de mouvement des Collectivités aragonaises durant la guerre civile espagnole.

Dans la salle d’exposition, le même dessin est imprimé sur des boîtes d’allumettes et un slogan est imprimé sur les côtés : «Participez ! ».

Intitulée sobrement boîtes d’allumettes(2005), c’est « l’œuvre » la plus choquante de l’exposition.

Manuel Borja-Villel, directeur du Musée, assure que «le musée Reina Sofia devient ainsi un laboratoire pour tester de nouvelles pédagogies. L’intention de l’exposition est de «rétablir une relation non influencée par la connaissance », « soutenir la pensée critique» et «établir des liens inattendus. » Pour le directeur du musée, ces expositions montrent le musée « comme une institution vivante», «qui se positionne comme un catalyseur majeur pour la pensée et le débat public ».

Le ministère de l’Éducation, de la Culture et des Sports reprenant l’idée du directeur, assure dans le texte officiel du catalogue  que l’exposition transforme le musée en « un laboratoire « .

Enfin, les quatre commissaires de l’exposition, expliquent que l’exposition «prône la re-politisation de l’éducation ».

Terminons en signalant que cette exposition est subventionnée par l’Union européenne comme l’indique le logo ci-dessous.

Imagine-t-on un seul instant une pareille exposition, dans un grand Musée d’Europe, avec l’appui de l’Union européenne, qui exposerait une « œuvre » d’art contemporain appelant à incendier une mosquée ou une synagogue ?

Poser la question, c’est déjà y répondre…

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