Quand deux féministes de bords opposés se crêpent
le chignon, on se demande où le ridicule s’arrêtera.
Madame le maire de Tilloy-lez-Marchiennes (Nord), né de sexe masculin et appelé dorénavant Marie Cau [à gauche sur la photo] , s’associe aux plaintes de deux associations à l’encontre de la blogueuse Dora Moutot [à droite sur la photo] pour injures publiques et incitation à la haine.
Ceci parce que lors d’un débat télévisé, cette dernière avait refusé de reconnaître à l’élu(e) son identité de genre, la qualifiant “d’homme transfémin”.
Nos confrères de France3 écrive que l’ex-monsieur Cau est connu pour être « la première maire transgenre élu(e) en France et la Marianne de la République 2021« .
Quant à Dora Moutot, elle persiste en déclarant : « on est obligées de se méfier des personnes à pénis en tant que femme ».
En fait, c’est là une bataille entre divers courants woke qui, les uns comme les autres, sont totalement loufoques.
Dora Moutot, tenant d’un féminisme, dit de droite et/ou d’extrême droite, présente les femmes transgenres comme des prédateurs sexuels déguisés et pense aussi que les femmes trans cherchent à s’imposer à l’agenda de la mouvance féministe au détriment des autres femmes.
Pour sa part, madame le maire de Tilloy-lez-Marchiennes adhère au courant des « féministes universalistes et intersectionnels », classé à l’extrême-gauche, qui revendique la défense des droits de toutes les femmes « genrées » ou non.
A quand, un nouvel Hercule pour nettoyer les nouvelles écuries d’Augias ? Il y a vraiment urgence !
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