Les agences de renseignement américaines ont un intérêt avéré pour le contrôle de l’esprit. Elles travaillent depuis longtemps sur de nombreux projets, souvent horribles, de manipulation de la pensée et du comportement, comme l’a récemment rappelé Robert F. Kennedy Jr. De tels efforts de contrôle vont de la production d’un acquiescement robotique à des demandes spécifiques via le projet MK Ultra de la CIA soi-disant arrêté, à la désinformation des masses via l’opération Mockingbird.
Avant même de songer aux recherches pour influencer nos pensées directement grâce à la nanotechnologie, il existe déjà une vaste opportunité de façonner les pensées des masses grâce à un mécanisme utilisé par la grande majorité de la population : les réseaux sociaux.
Les liens entre les Big Tech et les agences de renseignement américaines sont désormais bien documentés, depuis les dizaines d’anciens employés de la CIA, de la NSA et du FBI mis au travail dans les multinationales de la technologie, jusqu’aux tentatives démontrées de censure des réseaux sociaux par les agences. Exemple en a été fourni avec la suppression de révélations scandaleuses sur le contenu de l’ordinateur portable de Hunter Biden.
Ces liens entre le renseignement et les nouvelles technologies ont à juste titre suscité des inquiétudes quant à la collecte par le gouvernement de détails intimes glanés sur Internet sur chacun de ses citoyens, ce qui est déjà assez dérangeant en soi. C’est d’autant plus affligeant quand on considère les façons dont ces informations pourraient servir à un système de pointage de crédit social.
La plupart d’entre nous ont maintenant suffisamment d’activités en ligne pour que Google, Facebook et, finalement, le gouvernement aient amassé un profil effrayant et détaillé de chacun de nous, y compris des informations psychologiques, des informations sur nos relations, nos vulnérabilités, etc.
Bien que nous puissions et devrions prendre des mesures pour minimiser cela, les plus gros problèmes auxquels nous devons faire face à ce stade sont la manière dont nos pensées sont influencées par UN contenu délibérément façonné et élagué par les services de renseignement américains.
Il s’agit d’un problème qui ne fera que s’aggraver à l’avenir, et son existence même est admise par la branche de capital-risque de la CIA, IN-Q-TEL, qui a récemment prédit que « Le métaverse pourrait devenir l’ultime outil de persuasion ».
Si vous avez des doutes quant à savoir qui persuadera qui dans le « métaverse », le site IN-Q-TEL poursuit : « Pour que la communauté de la sécurité nationale opère dans le métaverse, elle doit être impliquée dans son développement ».
Pour mieux comprendre comment ils tenteront de nous influencer à l’avenir, nous devons nous demander : comment la communauté de la sécurité nationale influence-t-elle déjà le contenu que nous trouvons sur les recherches Google, sur nos flux Facebook, Instagram et Twitter, et sur notre YouTube.
Tout d’abord, nous savons que des quantités incalculables de contenu ont été, et continuent d’être « bannies » sur Google, Facebook, YouTube, Instagram, et à tout le moins auparavant sur Twitter.
Par exemple, Meta (Facebook) a admis en 2018 avoir « rétrogradé des messages individuels, etc. qui sont signalés par les utilisateurs de FB et considérés comme faux par les vérificateurs des faits » – c’est-à-dire par des organisations discréditées qui servent un agenda étroitement défini du mondialisme, et non la vérité. Meta a ajouté que « cela signifie qu’ils perdent environ 80% de toutes les vues futures » et qu’ils « rétrogradent également les pages et les domaines qui partagent à plusieurs reprises » des nouvelles qui s’opposent à la doxa.
YouTube, Google et Meta’s Instagram se livrent à un shadowbanning similaire, ce qui entraîne la probabilité inquiétante qu’une bonne partie du contenu en ligne de qualité soit complètement ignorée par des personnes qui s’y seraient autrement intéressées.
Ce problème est exacerbé par la dépendance d’une grande partie de la population à l’égard du contenu Internet, non seulement pour les actualités, mais aussi pour l’information en général. La diminution de la durée d’attention favorisée par Internet lui-même rend plus difficile pour beaucoup de s’engager dans le traitement plus lent et plus profond demandé par la lecture de livres, qui reste une source d’information alternative riche, en particulier en dehors des limites des chaînes d’éditions de livres traditionnelles.
Pire encore, une telle censure se renforce d’elle-même, en ce sens qu’en minimisant les vues et les réactions à un contenu de qualité – qu’il soit partagé par un influenceur ou n’importe quel individu sur Facebook – ces personnes vont souvent finir par être découragées de continuer à partager leur propre réflexion ou information libre.
Il existe des modèles que nous pouvons discerner à partir des cas documentés de censure inappropriée par Facebook. Par exemple, des vidéos pro-Trump, des vidéos pro-vie, des vidéos contre les restrictions de nos libertés sous prétexte de Covid, des vidéos sur les effets secondaires des « vaccins » contre le Covid, ou encore des vidéos sur la pédo-criminalité ont été ciblées par la censure.
Plus généralement, Facebook a « déboosté » de nombreuses pages de gens potentiellement influents aux positions défendant la famille traditionnelle, la morale catholique authentique ou l’amour de la patrie, tandis que des pages de gauche ou pro-LGBT sont mises en avant.
Le type de censure auquel la Big Tech se livre, essentiellement à la demande des agences de renseignement, n’est clairement pas au service d’un véritable objectif de sécurité nationale.
À partir des tendances observables, nous pouvons identifier un objectif de la Big Tech influencée par le renseignement américain : garder les gens intellectuellement distraits, fragmentés et isolés, craintifs, psychologiquement troublés, et sous contrôle.
Ce qui signifie que même ceux d’entre nous qui s’imaginent être au-dessus de la guerre psychologique facilitée par les Big Tech doivent être sur leurs gardes. Si nous conservons des comptes de réseaux sociaux «Big Tech» pour de bonnes raisons, nous devons soigneusement organiser nos flux pour sélectionner un contenu édifiant et cacher tout ce qui est nuisible, et nous devons nous fixer pour règle générale de ne jamais faire défiler passivement nos flux et de limiter strictement notre utilisation des réseaux sociaux.
Mais la fusion Big Tech-État et des agences de renseignement est le fondement du «totalitarisme clé en main», une infrastructure info-tech-gouvernement par laquelle on conditionne la population à consentir de devoir fournir un ou l’autre pass (vaccinal, énergétique,…) pour conserver un semblant de vie « normale ».
Récupérer nos esprits, notre autonomie, nos âmes
Se libérer des écrans, se discipliner pour n’utiliser internet qu’un temps strictement limité et uniquement pour ce qui nous est vraiment utile, nous donne des informations de qualité, nous édifie et forge notre caractère.
Prendre conscience que les réseaux sociaux volent du temps à des activités bien plus importantes : prier, passer du temps de qualité avec ses proches, aider activement notre communauté, lire des livres édifiants, s’engager dans la Cité,… Vraiment, tout ce qui fait une vie pleine de sens. Certains peuvent se sentir appelés à utiliser les médias sociaux pour partager du contenu édifiant, mais ce n’est absolument pas une vocation universelle.
Le temps que nous prenons pour nous détendre avec une vidéo anodine, ou même avec un contenu « éducatif », peut facilement devenir incontrôlable.
Prendre également conscience que les agences de renseignement ont mis en place sur les réseaux sociaux une fausse opposition, non seulement pour désinformer et discréditer la véritable opposition, mais aussi pour effectuer un changement culturel et faire accepter des traits indésirables au nom d’un prétendu pragmatisme politique.
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