Le 31 janvier, Elodie Jacquier-Laforge, vice-présidente de l’Assemblée nationale et députée MoDem de l’Isère, a présenté une proposition de loi pour lancer une expérimentation pour développer le compostage humain. Deux autres tentatives précédentes d’approuver une telle pratique ont jusqu’ici été rejetées.
L’objectif de ce projet de loi est de lancer une expérimentation pour définir ce que pourrait être le cadre légal de cette « pratique ». Il prévoit que, six mois après la fin de l’expérimentation, un rapport d’évaluation sera présenté au Parlement.
Selon les signataires, cette méthode alternative s’inscrit dans une perspective « écologique ». Manger des insectes et finir en compost humain, la boucle serait bouclée selon une vision de l’écologie conforme au projet mondialiste du Forum économique mondial et de son gourou Klaus Schwab.
Selon ses partisans, le procédé d’« humusation , ou compostage humain, apparaît comme une nouvelle méthode funéraire pour préserver l’environnement ».
Les députés expliquent le procédé : « Ce procédé (…) consiste à envelopper le corps du défunt dans un linceul biodégradable puis à le déposer sur un lit naturel de plantes. Couvert, tourné et gardé, le corps se transforme naturellement au fil du temps en humus, à l’aide de micro-organismes présents dans notre environnement. Le processus de décomposition dure plusieurs mois, sans odeurs et sans effets secondaires pour l’environnement, au bout desquels famille et amis peuvent récupérer l’humus. »
Une loi similaire est en cours de discussion en Belgique, et la pratique est déjà légalisée dans six États américains, la Californie étant la dernière à s’y être jointe.
Notre rapport au corps post mortem doit être pensé « au regard du droit de chaque individu de disposer librement de son corps « , concluent les signataires de la proposition, invoquant à nouveau cet argument, également utilisé dans les débats sur l’avortement et l’euthanasie ou le suicide assisté. Cependant, la loi française établit que le cadavre est indisponible. Il est inviolable et doit être respecté.
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