L’Etat algérien a-t-il quelque chose à voir avec l’assassinat des moines de Tibhirine ? Les services algériens et l’armée sont-ils responsables de ce massacre attribué alors aux islamistes ? Les derniers évènements semblent le montrer.

A l’époque, deux anciens officiers des services secrets français, Pierre Le Doaré et Jean-Charles Marchiani, avaient affirmé que le GIA (Groupe Islamiste Armé) était responsable de la tuerie : ils avaient en effet été envoyés par le président Jacques Chirac en mission auprès du GIA. M. Juppé était alors premier ministre. Toute cette histoire cache-t-elle un crime de l’Etat Algérien et un mensonge de l’Etat Français ?

C’était en 1996, et la guerre faisait rage entre le GIA et l’Etat Algérien de Liamine Zéroual. Si à l’époque le GIA avait revendiqué le massacre de Tibhirine, les derniers éléments semblent accréditer une manipulation de l’Etat Algérien.

En effet, deux juges français et des experts sont partis la semaine dernière pour exhumer les têtes des sept moines assassinés. D’après les premiers constats, il apparaît que les moines ont été décapités après leur mort, ce qui n’est pas dans la délicate habitude des islamistes qui tuent en décapitant ! De plus, la date de la mort donnée par les autorités algériennes ne correspondrait pas aux constats effectués sur place. Mais tout ceci nécessite une confirmation par des tests que l’Algérie ne semble pas vouloir voir effectués.

En effet, plus symptomatique est le refus de la justice algérienne de laisser des échantillons prélevés partir pour la France afin d’y être analysés. L’avocat des parties civiles, Me Patrick Baudouin, estime que ce refus « ne repose sur aucune justification juridique ». L’avocat continue : « Nous disons aux autorités algériennes: si vous poursuivez dans cette obstruction, c’est parce que vous avez des choses à cacher. […] On pourra en déduire que c’est une sorte d’aveu de responsabilité de votre part, une sorte de reconnaissance d’une implication des services ou des militaires algériens dans l’exécution des moines. »

Si ces messieurs du gouvernement algériens font tout pour bloquer cette enquête, la France pourrait aussi leur fermer nos hôpitaux dans lesquels ils viennent régulièrement se faire soigner. Encore faut-il que l’Etat français lui-même ne soit pas impliqué, et rien n’est impossible en la matière… C’est super menteur qui dirigeait !

Xavier Celtillos

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