La guerre menée par les ayatollahs de la laïcité contre les crèches de Noël se poursuit avec hargne. Le tribunal administratif de Montpellier a ordonné mercredi à la mairie de Béziers de retirer la crèche de Noël située dans la cour d’honneur de l’Hôtel de ville d’ici 24H00 sous peine d’astreinte de 100 euros par jour.
C’est la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) qui s’est montrée allergique à la crèche de Noël et a obtenu en référé – une procédure d’urgence -, cette décision du tribunal administratif de Montpellier qui a estimé que la crèche mettait «en évidence la scène de la nativité» et donc que «cette installation dans l’enceinte d’un bâtiment public méconnai(ssai)t les dispositions de l’article 28 de la loi du 9 décembre 1905 et les exigences attachées au principe de neutralité des personnes publiques».
Le maire de Béziers Robert Ménard, compte désormais déplacer la crèche sur le parvis de l’Hôtel de Ville.
La LDH avait préalablement réclamé sans succès l’intervention du préfet de l’Hérault «pour faire respecter la loi». A quoi le préfet avait répondu qu’«il ne sera pas demandé, par l’État, au maire de Béziers de renoncer à cette installation», estimant que cette crèche était «une animation parmi d’autres».
«Le préfet ne met plus en œuvre son pouvoir et ne fait pas appliquer la loi. C’est pour cela que nous avons saisi le tribunal. La violation systématique de la loi doit être sanctionnée», avait répliqué à l’audience mardi Me Sophie Mazas, présidente de la LDH de l’Hérault.
On notera que si la Ligue des Droits de l’Homme est allergique aux crèches de Noël, elle n’a par contre aucun souci avec la célébration d’Hanoka sur l’espace public. Etrange, non, cette perception à géométrie variable de la laïcité ?
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