CHAQUE ANNÉE, UN VOLET DE L’HISTOIRE DE L’ABBAYE ROYALE DE FONTEVRAUD EST MIS EN VALEUR À TRAVERS UNE EXPOSITION PATRIMONIALE. CETTE ANNÉE, L’EXPOSITION “AU FIL DU SACRÉ” MET EN LUMIÈRE DES VÊTEMENTS LITURGIQUES D’EXCEPTION. DÉCOUVREZ CE QUI VOUS ATTEND DANS CETTE EXPOSITION.
L’exposition Au fil du sacré permet de découvrir le vêtement liturgique, sa fonction, son évolution, mais aussi la beauté de ces pièces. Elle met également en valeur le savoir-faire, depuis les moniales de Fontevraud jusqu’à l’abbaye bénédictine de Saint-Wandrille, connue pour ses réalisations Art Déco des années 1930 à 1950.
L’exposition comprend aussi des pièces d’exception. Diverses pièces, chapes, dalmatiques, mitres et accessoires, et des dessins préparatoires permettent d’appréhender le processus créatif à l’œuvre dans ces tenues liturgiques.
Les étoffes de soie et d’or déployées dans le Grand Dortoir et le Noviciat de l’Abbaye royale de Fontevraud rappellent combien ces productions sont le fruit de collaborations étroites, choisies ou non, entre des artistes, des religieux, et d’autres protagonistes. Leur présentation dans ce haut lieu de la vie monastique rappelle aussi que dans les couvents de femmes existaient des ateliers de coutures et de broderies dont la renommée passée n’est plus à prouver.
LES VÊTEMENTS LITURGIQUES : DES CODES ET UNE ÉPOQUE
Essentiel commanditaire et principal mécène des artistes et des architectes pendant des siècles, l’Église catholique a contribué à la création d’un patrimoine considérable. Le vêtement liturgique est une partie intégrante de ce patrimoine.
Le « vestiaire » liturgique est strictement réglementé par un ensemble de codes qui définissent l’identité, le statut, ou la période liturgique, permettant ainsi aux fidèles de se repérer. Appelés ornements en raison des décors qui s’y appliquent, ces tenues sont, dès l’origine, l’objet de toutes les attentions de l’Église qui impose l’emploi de matières nobles, soieries d’Orient et autres matières rares.
La découverte de riches soieries d’église aux motifs de dragons chinois, qui côtoient des tissus militaires, sont autant de raisons de s’émerveiller du savoir-faire répandu dans les ateliers de couture et de broderie des vêtements liturgiques.
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