Les pays qui ont le plus poussé le brassard One Love – autrement dit que les footballeurs fassent un peu plus encore la propagande des relations contre-nature – se sont faits virer des phases finales de la Coupe du Monde, comme l’a benoîtement remarqué le président inamovible de la FFF, le breton Noël le Graët.
« J’ai été l’un des leaders pour qu’il n’y ait pas ce brassard. Trois ou quatre pays, toujours d’Europe de l’Ouest, le voulaient. D’ailleurs, ils ne sont plus en lice pour la plupart. Ce n’est pas de l’hypocrisie ». Il s’agit en effet du Danemark, de la Belgique et de l’Allemagne, virés en phase de poule.
Du reste, comme pour le boycott de la Coupe du Monde qui n’a l’air de concerner personne, au vu des dernières audiences des Bleus – de l’ordre des deux tiers des parts de marché, le forcing de la presse généraliste et sportive au sujet du logo One Love laisse froid les supporters, comme en témoignent les commentaires sur So Foot au sujet de l’hypocrisie occidentale.
« Mais qu’est-ce qu’on s’en fout du One love. Il y a des cas encore plus prioritaires que ça. Il y a des peuples persécutés, en camp de concentration, d’autres en train de se faire carrément exterminé au vu et au su de tout le monde sans qu’il y ait tout ce tapage médiatique.
Si les allemands faisaient la même chose pour les Ouïghours. Mais peut-être qu’ils ont très peur du méchant ogre chinois.
Si les allemands faisaient la même chose pour les palestiniens qui sont [en] prison à ciel ouvert, mais peut-être qu’ils ont très peur du méchant ogre israéliens et leur support de taille qui sont les États-Unis.
Si les allemands faisaient la même chose pour les peuples africains qui se font piller par les occidentaux et sont constamment dans le cercle vicieux des guerres civiles et famines, mais peut-être que les intérêts économiques priment sur toute forme de sentiment humain ».
Bien vu.
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