Israël va tester la mise en circulation de bus publics dits autonomes, c’est-à-dire conduits par une intelligence artificielle sans chauffeur humain. Le test va s’étendre sur les deux prochaines années.
L’Autorité israélienne de l’innovation (IIA) a annoncé que quatre consortiums avaient été sélectionnés pour participer aux différentes phases d’essais. Dans un premier temps, les tests vont se dérouler dans des sites sécurisés et fermés. Ensuite, des lignes de bus autonomes seront mises en place sur les routes publiques.
Il y a quelques mois, la Knesset avait déjà adopté une loi permettant aux entreprises de tester sur les routes israéliennes des transports partagés autonomes, comme les taxis et les bus, avec des passagers dans le véhicule mais sans chauffeur de sécurité.
Mobileye, filiale de conduite autonome d’Intel, basée à Jérusalem, devait lancer un projet pilote de taxis autonomes (« robotaxis ») et de services de covoiturage à Tel Aviv et Munich cet été mais l’initiative a pris du retard.
Les quatre groupes sélectionnés pour procéder à ces tests sont les deux principaux opérateurs de bus israéliens, Egged (avec les plus grands itinéraires interurbains) et Dan ainsi que Metropoline et Nateev Express. Ces quatre sociétés de transport s’associeront à leurs groupes respectifs de startups et d’organisations basées en Israël, en France, en Turquie, en Norvège et aux États-Unis.
Les promoteurs de ce plan disent y voir également l’avantage de résoudre le problème des grèves des chauffeurs d’autobus. Curieusement, on n’entend guère les syndicats s’exprimer sur le sujet.
Le gouvernement israélien a l’ambition de positionner Israël et les entreprises israéliennes en « leaders mondiaux » dans ce secteur.
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