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Après la Suède, c’est au tour de l’Italie de voter massivement pour un gouvernement conservateur et anti-immigration. Ce que l’on nomme « centre droit » en Italie, droite en France, obtient une solide majorité et le « centre gauche » une cuisante défaite.

Ursula von der Leyen avait pourtant mis en garde, la semaine dernière, devant un drapeau américain, les Italiens tentés par le vote « populiste » en les menaçant de rétorsions, financières et économiques : « si ça se passe mal, on a les outils comme pour la Hongrie » a osé la puissante présidente non élue de la Commission Européenne, qui parlait lors d’une visite aux Etats-Unis et avec un drapeau américain derrière elle, – elle est plus que jamais la ‘voix de son maître’.

Cette ingérence scandaleuse d’Ursula, qui a profondément choqué les leaders de droite italiens, a eu l’effet inverse : les Italiens ont voté majoritairement pour Giorgia Meloni, la « populiste », la « fasciste » si l’on reprend la rhétorique des plateaux télé, des technocrates bruxellois et de la gauche vaincue.

Le « centre-droit » avec 44,38% des voix remporte une large victoire lors des élections législatives d’hier, dimanche 25 septembre, mais parmi les trois forces qui le composent le mouvement « postfasciste » Fratelli d’Italia a remporté le plus grand nombre de suffrages, devant La Lega de Salvini et Forza Italia de Berlusconi.

La Chambre et le Sénat passent dans les mains du centre-droit : à la Chambre (l’équivalent de l’Assemblée nationale en France), le centre-droit obtient 44,08 % et au Sénat 44,36 %. Il se détache nettement du centre gauche qui n’a que 26,37% à la Chambre et 26,16% au Sénat. La suprématie des Frères d’Italie se confirme avec 26,29% à la Chambre et 26,26% au Sénat.

La participation est en baisse à 63,91% alors qu’en 2018 elle était de 73,18%.

« Nous reportons à demain les évaluations plus complètes, mais les Italiens ont reçu une indication claire pour un gouvernement de centre-droit dirigé par les Frères d’Italie », a déclaré Giorgia Meloni, hier soir. Le président de Forza Italia, Silvio Berlusconi, lui a téléphoné pour la féliciter du résultat obtenu aux élections.

 « Le centre droit en net avantage tant à la Chambre qu’au Sénat ! La nuit va être longue, mais déjà maintenant je tiens à vous remercier », a commenté Matteo Salvini sur Twitter après les premiers sondages d’intention. Son parti ne remporte que 8,89% des voix, un résultat qui lui permet de gouverner au sein de la coalition de centre-droit mais qui ne le « satisfait pas » a-t-il déclaré. Matteo Salvini paye aujourd’hui sa participation au dernier gouvernement du banquier et technocrate Draghi.

« Forza Italia est décisif pour la victoire du centre-droit et sera décisif pour la formation du nouveau gouvernement », a écrit de son côté et toujours sur twitter Antonio Tajani de Forza Italia qui remporte 8,27% des suffrages.

« Maintenant, nous pouvons réaliser ce que nous avons promis. On verra les résultats à la fin, j’espère que la victoire du centre droit récompense tout le monde. C’est un point de départ », a souligné Francesco Lollobrigida, chef de groupe sortant des Fdi à l’hémicycle.

« Les données me semblent claires. Une partie importante des Italiens ont décidé de faire confiance à Giorgia Meloni », a déclaré le co-fondateur de Fdi Guido Crosetto. Il a ensuite ajouté :

« L’inquiétude pour Meloni est quelque chose d’artificiellement construit par la presse italienne qui ne l’aime pas et par un côté politique italien. Giorgia Meloni est fiable, je suis une démocrate sincère, je ne viens pas d’un chemin de droite, je n’ai jamais rien eu à voir avec le fascisme. Je confie tranquillement l’avenir de mes enfants à Giorgia Meloni. C’est la personne qui peut gérer un moment comme celui-ci avec le plus de responsabilité. »

En France, Giorgia Meloni a reçu les félicitations de Jordan Bardella, du Rassemblement national :

« Les Italiens ont offert une leçon d’humilité à l’Union européenne qui, par la voix de Mme von Der Leyen, a prétendu dicter son vote. Aucune menace d’aucune sorte ne peut arrêter la démocratie : les peuples d’Europe relèvent la tête et prennent leur destin en main. »

Et de Marion Maréchal aux micros de RTL ce matin :

« « La victoire de Giorgia Meloni contribuera à protéger les Français ! » J’étais ce matin dans la matinale de RTL pour réagir au score historique de la coalition de droite en Italie. »

 

Les Italiens ont voulu, explique Marion Maréchal, récompenser la constance et l’absence de compromission de Giorgia Meloni avec le gouvernement technique de Draghi, d’une femme et lui ont fait confiance du Nord au Sud. Le parti FdI se retrouve le premier parti d’Italie après ce succès électoral.

Cette victoire d’une femme est aussi un fait nouveau en Italie : si Giorgia Meloni devient Premier ministre ce sera la première fois qu’une femme accèdera à ce poste dans la péninsule italienne. Et elle n’est pas de gauche, ce qui fait fulminer les féministes de tout poil.

Meloni devra cependant composer avec une Ligue de Salvini déçu de son résultat et avec le parti de Berlusconi, FI, qui ne se fixe jamais définitivement.

 Francesca de Villasmundo

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LANKOU DU
il y a 6 années

Encore plus de raisons pour arriver au « FREXIT » Qui a peur ? Toutes ces pourritures qui gangrènent la FRANCE mais certainement pas le Peuple !

Soupape
Soupape
il y a 6 années

A Virginie Vota …

1 – Sous la 4ème république (1946-1958, 26 ministères en 12 ans),
l’emploi de la proportionnelle systématique a conduit à ceci :

a – les candidats aux zélections
affichaient des étiquettes de partis,
et les zélecteurs votaient pour leurs étiquettes de partis ;

b – mais une fois élus, les élus changeaient d’étiquettes !
ou s’alliaient entre eux de façon inattendue :
on appelait cela « les apparentements terribles ».

Si bien que les électeurs n’avaient plus aucune prise
sur les décisions votées !!!
(la démocratie, c’est comme l’impôt : trop de démocratie tue la démocratie)

2 – Les Français finirent donc par se lasser de cette comédie,
et en 1958, le besoin d’un changement de Constitution se fit sentir,
même chez les républicains idolâtres de .°.marianne.°. …

Dès 1946, de Gaulle s’était retiré et avait prédit l’échec de la 4ème république.

Il n’avait donc plus qu’à se montrer en mai 1958 …

3 – Alors, du jour au lendemain,
comme pour les gilets jaunes,
il se forma « spontanément » des comités UNR (union pour la nouvelle république),
sortis d’on ne sait où,
et regroupant nombre de .°.frères plus fraternels que les autres.°..

Mais de Gaulle, qui avait fait son calcul, PUT néanmoins les UTILISER à son gré,
puisqu’ils ne pouvaient pas faire autrement … que de voter pour lui !!!

4 – Après 1962, et la fin de l’affaire algérienne,
les .°.frères plus fraternels que les autres.°.
voulurent reprendre leurs habitudes d’autrefois ;
ce qui aboutit à affaiblir de Gaulle, puis à mai 1968,

Mai 68 trouva le clergé complètement désorienté.
Car il était déjà sonné par le concile,
et était généralement trop peu informé des affaires matérielles …

Si bien que certains jésuites conseillèrent de voter … marxiste !
et des pauvres imbéciles d’étudiants … suivirent ces conseils !

5 – Aujourd’hui, après 50 ans de décadence,
des p’tits jeunes gilets jaunes sortent dans la rue,

Mais ils demandent, à l’étourdie, … des RIC, et de la proportionnelle !!!

Pauvres gens. Ils parlent SANS expérience,
et sans savoir ce qu’était la 4ème république !!!

Mais on ne trouve personne pour le leur expliquer.

Et voilà pourquoi l’Histoire ne fait pas que progresser ;
elle peut aussi régresser.

6 – En réalité l’Histoire régresse plus souvent qu’elle ne progresse,
car les redressements vers le Bien sont toujours de courte durée,
et les décadences vers le Mal toujours lentes et longues …

Ce qui démontre que nous naissons marqués par le Péché Originel.

Avis aux visionnaires politiques !

CONCLUSION : Seul le Christ Jésus est le Sauveur.
Tous les autres prétendants … sont des charlatans !!!