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On vit vraiment une époque ahurissante !

Le matelas pneumatique en guise d’autel et le maillot de bain pour remplacer l’étole durant la ‘messe’ en mer devant la plage de Crotone en Italie ont suscité de nombreuses réactions hostiles de fidèles catholiques heurtés par une telle indécence et, ce qui est plus surprenant, l’attention de la justice.

Le parquet de Crotone a décidé de lancer « une enquête pour ‘offense à une confession religieuse’ concernant l’épisode d’une prétendue célébration religieuse tenue en mer devant la plage de la ville et dont des images ont été diffusées dans les médias. Les investigations ont été déléguées à la Division des Enquêtes Générales et des Opérations Spéciales de Crotone ».

L’art. 403 du Code pénal italien précise que « quiconque offense publiquement une confession religieuse, en insultant ceux qui la professent, est puni d’une amende de 1 000 € à 5 000 € ». Le « quiconque » en l’occurrence, et c’est ce qui rend l’affaire d’autant plus scandaleuse et offensante, est le prêtre, don Mattia Bernasconi.

Si le diocèse de Crotone a émis quelques minces réserves, formulées de manière très civile, au sujet de cette ‘messe’ célébrée sur un matelas pneumatique devant des fidèles en maillot de bain par un prêtre tout autant dévêtu, Don Bernasconi qui n’a pas été spécialement condamné par l’Eglise officielle pour son ‘innovation’ liturgique, la laïque justice italienne prend les choses plus au sérieux. Et y voit, fort justement, une « offense » publique envers la religion catholique. 

On vit décidément une époque renversante !

Francesca de Villasmundo

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5 Commentaires
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marco
il y a 2 années

« epoque renversante « ,touche finale a la démonstration par l absurde qu « il n appartient pas a l homme qui marche de diriger ses pas « jérémie .Dieu va bientot siffler la fin de la récrée .et distribuer « la remise des prix « ,,

ERICH ZIEGLER
ERICH ZIEGLER
il y a 2 années

Et  » l’ homme en blanc » veut interdire la messe tradi ???!!! Vive le Christ-Roi !

xulito
xulito
il y a 2 années

En France toute la macronie et ses merdias encenserait cette messe….

TDF
TDF
il y a 2 années

On sait que les hommes d’Eglise modernes sont pourris jusqu’à la moelle. Donc ils ne réagissent plus contre toutes les hérésies et scandales qui sont la conséquence de Vatican II.
Depuis 1984 (révision des accords du Latran) à la demande de Jean-Paul II l’Etat italien n’est plus officiellement catholique. Oui c’est bien Jean-Paul II qui a laïcisé l’Italie en application de Vatican II.
Malgré tout s’il reste un fond de catholicisme en Italie et si la justice italienne poursuit cet abominable prêtre on ne peut que s’en réjouir.
De toutes façons c’est la nouvelle messe protestantisée et désacralisée qui est mauvaise en elle-même et qu’il faut rejeter et condamner.

Lionel
Lionel
il y a 2 années

MONSTRUEUX!
11 juin 2021
La secte néo-protestante qui a investi brutalement l’Église dès les premiers instants du Concile manifeste une hostilité constante et impitoyable vis-à-vis de tout ce qui s’apparente de près ou de loin à l’Église authentiquement catholique. Le confident de Paul VI, Jean Guitton, n’a-t-il pas déclaré à Michèle Reboul (Monde & Vie n°734 du 15 juillet 2004): « l’Église catholique est morte dès le premier jour du Concile, laissant la place à l’Église œcuménique »? Peut-être, mais ce n’est pas la religion que nous avons choisie le jour de notre Baptême et envers laquelle nous sommes engagés. Il y aurait, en quelque sorte, une « rupture de contrat » de la part des Autorités de l’Église…
En définitive, la radicalisation des adeptes de la « secte néo-protestante » clarifie considérablement la situation et les prive d’arguments plausibles; en ce sens, les maladresses incessantes du pape François nous permettent d’y voir plus clair… Nous savons désormais qu’il existe une incompatibilité formelle entre la nouvelle liturgie concoctée par le franc-maçon Bugnini et le rite ancestral et les évêques le savent, car c’est voulu!…

Paris, le 15 août 1982
NOTRE CONSTANTE REVENDICATION LÉGITIME
Depuis la parution dans NOTITIAE n°185 de décembre 1981 du « rapport sur l’enquête du Cardinal James KNOX, ancien Préfet de la Congrégation Sacrée pour les Sacrements et le Culte Divin, concernant l’usage du latin et la Messe tridentine », la question liturgique rebondit. Ne convient-il pas de rappeler brièvement ce qu’en pensaient les Cardinaux OTTAVIANI et BACCI dans leur « bref examen critique de la nouvelle Messe » présenté à Paul VI le 3 septembre 1969? Les deux prélats déplorent notamment que « le nouvel Ordo Missae, si l’on considère les éléments nouveaux, susceptibles d’appréciations fort diverses, qui y paraissent sous-entendus ou impliqués, s’éloigne de façon impressionnante, dans l’ensemble comme dans le détail, de la théologie catholique de la Sainte Messe, telle qu’elle a été formulée à la XXIIème session du Concile de Trente ».
Citant « un périodique connu, destiné aux évêques et exprimant leur enseignement », les Cardinaux OTTAVIANI et BACCI estiment que « l’on veut faire table rase de toute la théologie de la Messe. En substance, on se rapproche de la théologie protestante qui a détruit le sacrifice de la Messe ». Or, ces critiques déterminent parfaitement le motif essentiel de notre attachement à l’ancienne liturgie. Il est donc vain d’évoquer, pour l’expliquer, la nostalgie, ou des considérations d’ordre politique, si tant est qu’elles puissent être objectivement établies. De plus, nous trouvons, à l’instar de nos amis britanniques, que « l’ancien rite consacre plus de temps que le nouveau au recueillement pendant la Messe, que le latin n’a jamais été un obstacle à la compréhension… » et nous ressentons également « le nouveau rite comme étant moins fastueux, moins propice au recueillement et, par dessus tout, au respect dû au Saint Sacrement… » (THE UNIVERSE du 31 octobre 1980). Nous partageons donc entièrement leurs conclusions.
D’autre part, la Congrégation nous prête le sentiment que « ceux qui célèbrent la Messe de Paul VI ne croient pas à la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie » (sic). Cette question revêt une extrême gravité. Elle rejoint l’objet principal de notre motivation, la théologie de la Sainte Messe. « La « cène » est caractérisée, comme étant celle de l’assemblée présidée par le prêtre ; celle de l’assemblée réunie afin de réaliser « le mémorial du Seigneur », qui rappelle ce qu’Il fit le Jeudi saint » écrivent en substance les Cardinaux OTTAVIANI et BACCI, poursuivant : « tout cela n’implique ni la Présence réelle, ni la réalité du Sacrifice, ni le caractère sacramentel du prêtre qui consacre, ni la valeur intrinsèque du Sacrifice eucharistique indépendamment de la présence de l’assemblée. En un mot, la nouvelle définition de la Messe (Institutio generalis, chapitre 2, n°7) ne contient aucune des données dogmatiques qui sont essentielles à la Messe et qui en constituent la véritable définition. L’omission, en un tel endroit, de ces données dogmatiques, ne peut être que volontaire ». Or, nos amis d’outre-Manche jugent « la traduction anglaise de la Messe laide, inexacte et doctrinalement défectueuse… » Certains même souhaitent que « l’on traduise l’ancien rite en anglais » (THE UNIVERSE du 31 octobre 1980). Ce sont précisément les « traductions inexactes et doctrinalement défectueuses », la façon dont elles sont ressenties et interprétées, les comportements, qui nous incitent à penser que certains « catholiques » ne croient pas ou plus à la Présence réelle dans la Sainte Eucharistie. Nous nous indignons que des évêques, au lieu d’observer l’évidence, se plaignent des personnes qui ne font que la constater. Nous réclamons un retour à l’orthodoxie.
Non, nous ne sommes pas de perpétuels mécontents, des aigris nostalgiques et politisés qui, sans motifs sérieux, pour se mettre inconsidérément en évidence, entretiendraient la querelle liturgique. Nous aimons l’Église à laquelle nous avons choisi d’appartenir. Nous avons seulement retenu que « la foi procure la vie éternelle ».
Lionel Ducros